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BIOLOGIE, subst. fém.
A.− Science de la vie, étude des êtres vivants :
1. Le point le plus obscur pour la biologie, c'est sûrement « la structure » de la cellule, (...). Il est assez probable que c'est cette ignorance presque complète de la structure cellulaire qui fait le mystère de l'hérédité. Ruyer, Esquisse d'une philos. de la struct.,1930, p. 92.
2. Qu'est-ce que la vie? C'est pour l'homme le problème des problèmes. Non seulement il commande toute la biologie, mais encore il tient à la philosophie elle-même, puisque le psychique présuppose le vital, et que certaines métaphysiques refusent à l'intelligence le pouvoir de comprendre la vie sous le prétexte qu'elle en dérive. J. Rostand, La Vie et ses problèmes,1939, p. 11.
SYNT. 1. Biologie générale. Étude des phénomènes vitaux communs à tous les êtres vivants. Biologie animale, végétale. Biologie humaine. Biologie spécifique de l'homme. En partic. ,,Science de la variabilité biologique intra-individuelle, interindividuelle et groupale considérée du point de vue génétique et du point de vue mésologique`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Biologie criminelle. Biologie appliquée à l'étude des criminels, de leur personnalité, de leur hérédité (cf. Ibid.). 2. Biologie moléculaire. Branche récente de la biologie étudiant les êtres vivants à l'échelle moléculaire, et cherchant si les propriétés de la matière vivante ne seraient pas déterminées par des propriétés moléculaires simples (cf. Ibid.). Biologie dynamique. Synon. bionomie*. Biologie mathématique. Synon. biométrie*. Biologie spatiale (cf. Guilb. Astronaut. 1967).
B.− P. méton., rare
1. Théorie (philosophique) de la vie. Deux biologies concurrentes (...) l'une matérialiste et mécaniste (...), l'autre spiritualiste et vitaliste (Foulq.-St-Jean1962).
2. Organisme vivant :
3. Je marche de pied ferme sur le sable, avec le minimum d'oxygène, parmi les biologies informes, les éponges, les algues, les épaves, les méduses, les poissons aveugles de la douleur. Cocteau, Le Potomak,1919, p. 324.
Prononc. : [bjɔlɔ ʒi], Passy 1914 : [biɔ-]. Étymol. et Hist. 1802 (Lamarck, Hydrologie d'apr. Dauzat 1973); 1809 (Id., Philos. zool., t. 1, p. XVII). Empr. à l'all. Biologie, mot forgé en 1802 par le naturaliste G.R. Treviranus dans Biologie oder die Philosophie der lebenden Natur (v. G. A. Zischka, Allgemeines Gelehrten-Lexikon, Stuttgart, 1961, s.v. Treviranus) à partir du rad. des mots gr. β ι ́ ο ς « vie » et λ ο ́ γ ο ς « discours, traité ». Fréq. abs. littér. : 354. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4, b) 571; xxes. : a) 247, b) 1 046.
BBG. − Duch. 1967, § 70.