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BIFURQUÉ, ÉE, part. passé, adj.
I.− Part. passé de bifurquer*.
II.− Adj. Qui est divisé en deux parties, en deux branches, à la manière d'une fourche :
1. La vallée se prolongeait, tantôt faisant des coudes, tantôt s'étranglant en défilés, selon que les blocs et les mamelons de la chaîne bifurquée faisaient saillie ou retraite. T. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 159.
2. Il laissa à sa droite les deux couloirs qui se ramifient en forme de griffe sous la rue Laffitte et la rue Saint-Georges et le long corridor bifurqué de la Chaussée d'Antin. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 544.
− Spéc., SC. NAT. Tige bifurquée, pédoncule bifurqué (Ac. 1835-1878) :
3. Il [cet animal] n'a pas la queue bifurquée comme les baleines ou les cachalots, et ses nageoires ressemblent à des membres tronqués. Verne, Vingt mille lieues sous les mers,1870, p. 52.
− Au fig. Classification bifurquée. ,,Qui procède en divisant chaque terme en deux autres, dont l'un a et l'autre n'a pas telle ou telle qualité`` (Littré). Synon. classification dichotomique.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 27.