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BIENVENU, UE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de bienvenir*. (Être) bienvenu de qqn; (être) bienvenu à faire qqc. En Espagne tout passant est bienvenu à partager un repas de fête (Mérimée, Mosaïque,1833, p. 308):
1. Le jeune Dumont, en costume de guerre et de chasse, beau, leste, adroit, éloquent, bienvenu du père, ami du frère, agréable aux jeunes filles par l'élégance de ses manières et de son esprit, devint le plus assidu commensal du château. Lamartine, Les Confidences,1849, p. 359.
II.− Emploi adj. et subst.
A.− Adj. Qui vient au moment favorable et est de ce fait bien accueilli.
1. [En parlant d'une pers.] :
2. N'ayez pas peur de venir aux Jardies tant que vous voudrez, car quoiqu'on y travaille beaucoup, jamais vous n'y serez que bienvenue. Balzac, Correspondance,1838, p. 438.
2. [En parlant d'une chose] Une collation, une diversion, une occupation bienvenue :
3. Les gemmes à clivage facile sont à la fois bienvenues et redoutées à la taille, car si leurs plans de clivage facilitent l'opération, elles risquent de se fissurer indésirablement au montage. A. et N. Metta, Les Pierres précieuses,1960, p. 40.
B.− Subst. Personne bienvenue; être le bienvenu chez qqn; être partout le (la) bienvenu(e).
Formule d'accueil. Soyez le (la) bienvenu(e) :
4. Sois le bienvenu. Reste, ami! ne te fais faute De rien. Quant à ton nom, tu te nommes mon hôte. Qui que tu sois, c'est bien! et, sans être inquiet, J'accueillerais Satan, si Dieu me l'envoyait. Hugo, Hernani,1830, III, 3, p. 64.
Rem. On rencontre le néol. d'aut. l'archi-bienvenu (Hugo, Correspondance, 1862, p. 427).
PRONONC. ET ORTH. : [bjε ̃vny]. Fér. 1768 écrit bien-venu(e).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 227. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 333, b) 603; xxes. : a) 303, b) 174.