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BIBERONNER, verbe trans.
Fam. Emploi abs. Boire abondamment :
1. ... Ou par des amis en goguette Se laissèrent-ils emmener [les petits papillons] De fleur en fleur biberonner Comme de guinguette en guinguette? E. Rostand, Les Musardises,1890p. 73.
2. ... j'ai tâté mon bidon plein d'eau-de-vie, le bouchon avait sauté! La crainte m'a pris de perdre la marchandise. « Autant la mettre à l'abri dans mon ventre », que je me suis dit... Seulement, un litre, dame! Lorsqu'on a déjà son compte! J'ai dû m'arrêter de biberonner, à bout de souffle. Bernanos, Nouvelle histoire de Mouchette,1937, p. 1286.
Rem. 1. Qu'est-ce qu'il biberonne, le frangin! ,,Se dit d'un individu porté sur la bouteille`` (Éd. 1967, s.v. biberon). 2. Emploi trans. rare, avec un compl. « sucer comme un biberon » biberonner les pailles d'un « lemon squash » (Hamp, Vin de Champagne, 1909, p. 221). 3. Attesté dans Lar. encyclop., Rob., Quillet 1965.
PRONONC. : [bibʀ ɔne], (je) biberonne [bibʀ ɔn].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1852 « donner le biberon » (E. Labiche, Maman Sabouleux, p. 342 : Sabouleux : Tout à coup je me rappelle que ma chèvre a un chevreau ... j'achète un biberon, et j'offre à mes enfants leur premier déjeuner. Pépinois : De c't'affaire, Toto a été biberonné à l'œil), attest. isolée; av. 1887 « sucer comme un biberon » (J. Laforgue, Vogue I dans Plowert : Ainsi le Tétrarque biberonnant son houka, l'air vacant); d'où fin xixes. arg. (Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.] : Biberonner. Boire fréquemment). Dér. de biberon1*; dés. -er.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.