| BIAISEMENT, subst. masc. Action de biaiser; résultat de cette action. − En partic. ,,Direction biaise ou oblique d'une ligne ou d'une surface`` (J. Adeline, Lex. des termes d'art, 1884). − Au fig., péj. Détour, atermoiement, tergiversation : 1. ... leur état d'âme dans la multiplicité de ses conditions, avec ses espoirs et ses retraits, ses rutilances et ses pâleurs, ses va-de-l'avant et ses biaisements, ...
Benda, La France byzantine,1945, p. 46. 2. ... l'acceptation de biaiser avec la sincérité, biaisement qui va à l'encontre de la vérité lorsqu'il empêche la peinture vraie d'un sentiment intime, ...
Benda, La France byzantine,1945p. 160. Rem. Au sens de « détour pour tromper », Besch. 1845 donne ,,inusité``, l'Ac. 1835 et 1878, Quillet 1965 ,,peu usité``. PRONONC. − Seule transcr. mod. dans Barbeau-Rodhe 1930 : bjε
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̃. ÉTYMOL. ET HIST. − 1574 « état de ce qui est oblique, en biais » (Amyot, De la Face de la Lune, 16 dans Hug.); fin xviies. fig. « détour pour tromper » (Bouhours, Rem. nouv. dans DG); qualifié de ,,vx`` dans Rob.
Dér. de biaiser*; suff. -ment1*. |