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clous (écriture à -) loc. nom. f. ÉCRIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1803 - «Les ruines mêmes de Persépolis présentent très-certainement trois systèmes différens d'écriture à clouds, ou cunéiforme, comme l'a dit M. Niebuhr [...]» Silvestre de Sacy, in Magasin encycl. , V, 439 - P.E.
non-écriture n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Je m'ennuie à crever ; mon oisiveté (qui n'en est pas une, car je me creuse la cervelle comme un misérable), ma non-écriture, dis-je, me pèse. Sacré état !» Flaubert, Corresp., let. à Jules Duplan, mars-avr., vol. 5, 91 (Conard, 1929) - J.S.
sous-écriture n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «L'artisanat du style a produit une sous-écriture, dérivée de Flaubert, mais adaptée aux desseins de l'école naturaliste.» Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, 59 (Gonthier, 1965) - J.S.
écriture automatique loc. nom. f. PARAPSYCHOL. PSYCHOPATHOL. - absent TLF ; in Dabout [1924] en litt. : TLF, GR[85], 1920, Marcel ; FEW (11, 339a), 1924, Rob.
Add.DDL :
*1902 - «Ecriture automatique des hystériques [...]» G. Delanne, Recherches sur la Médiumnité (Libr. des sciences psychiques), cité in Arch. de psychol., t.2, 86 (1903) - M.C.
*1904 - «A un degré supérieur d'hallucination spirite, on observe une véritable dissociation de la personnalité. Il s'agit alors de l'écriture automatique. On peut obtenir des communications écrites à l'aide de divers appareils : guéridons, planchettes, boule à plusieurs manches, et dans ces conditions l'écriture automatique peut être obtenue par plusieurs personnes à la fois.» Drs Marie et Viollet, Spiritisme et folie, in Journ. de psychol., 1ère année, 342 - M.C.
*1908 - «A côté de cette idée fixe qui constitue le symptôme réellement important et original, la logorrhée, l'écriture automatique ou le mutisme hystérique, qui présentent les mêmes caractères négatifs, sont fréquents chez l'hystérique qui ne peut produire sa parole ou l'arrêter volontairement.» C. Charpentier, c.r. : P. Janet, in Journ. de psychol., 5e année, 562 - M.C.
*1923 - «Psycho-pathologiquement parlant, nous avons dans l'écriture automatique un processus d'hallucination analogue à l'hallucination verbo-motrice ; Séglas parle d'hallucinations graphiques.» A. Wimmer, La folie médiumnique, in L'Encéphale, janv., 24 - M.C.
écriture automatique loc. nom. f. PARAPSYCHOL. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1902, Delanne ; absent TLF. en litt. : TLF, GR[85], 1920, Marcel ; FEW (11, 339a), 1924, Rob.
1893 - «[...] l'écriture automatique, par laquelle les médiums écrivains obtiennent des 'esprits' la solution bonne ou mauvaise des questions qui les tracassent [...]» Th. Flournoy, Des Phénomènes de synopsie, 190 (Alcan) - P.E.
1900 - «[...] lorsqu'en hallucinations verbo-auditives ou par l'écriture automatique il discute avec elle et qu'elle lui tient tête ; ou encore quand l'organisme semble divisé entre deux êtres étrangers l'un à l'autre [...]» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, 115 (Alcan) - P.E.
écriture blanche loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «L'écriture blanche, celle de Camus, celle de Blanchot ou de Cayrol par exemple, ou l'écriture parlée de Queneau, c'est le dernier épisode d'une passion de l'écriture [...]» Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, 10 (1972) - AFC
écriture mécanique loc. nom. f. PARAPSYCHOL. PSYCHOPATHOL. - absent TLF ; in Méd. biol. [1971].
Add.DDL :
*1924 - «Dans certains cas la pensée s'extériorise, se manifeste objectivement par la parole ou l'écriture, le malade affirmant n'être point l'élaborateur de son discours, mais seulement un agent inconscient, mécanique dont les divinités, les 'esprits' ou les hommes se servent pour émettre des paroles ou écrire des mots. Ces phénomènes méritent les noms de langage mécanique et d'écriture mécanique.» A. Ceillier, Les influencés, Syndromes et psychoses d'influence, in L'Encéphale, mars, 156-7 - M.C.
écriture mécanique loc. nom. f. PARAPSYCHOL. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1924, A. Ceillier ; absent TLF.
1900 - «[...] des phénomènes d'automatisme [...] où les spirites voient l'intervention des esprits désincarnés (songes significatifs, hallucinations véridiques, écriture mécanique, dictée par la table, etc.).» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, XI (Alcan) - P.E.
écriture neutre loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «[...] dans ces écritures neutres, appelées ici 'le degré zéro de l'écriture', on peut facilement discerner le mouvement même d'une négation [...]» Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, 9 (1972) - AFC
écriture parlée loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «L'écriture blanche, celle de Camus, celle de Blanchot ou de Cayrol par exemple, ou l'écriture parlée de Queneau, c'est le dernier épisode d'une passion de l'écriture [...]» Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, 10 (1972) - AFC
écriture policière loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Ce fait d'écriture est d'ailleurs propre à tous les régimes d'autorité ; c'est ce qu'on pourrait appeler l'écriture policière.» Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, 22 (1972) - AFC
écriture pulsion loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Au cinéma [...] ils retapent, moulinent, cisaillent sans vergogne même les plus grands auteurs... Anouilh, Jules Renard, Molière on te les adapte à la carte ! Là, Luc Galano, il m'avait vraiment mis à plat... tout dépiauté, un vrai massacre ! L'histoire de notre paladin voyou en écriture pulsion [...] à ne plus y reconnaître quoi que ce soit.» A. Boudard, Cinoche, 105 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
écriture-en-choses n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1985 - «L'oeuvre de Claude Simon est marquée par l'exemple admirable que lui semble donner la peinture de pouvoir d'un seul mouvement d'écriture, dans une simultanéité totale, les choses et leur écriture, l'écriture-en-choses.» La Quinzaine littéraire, n° 450, 1er nov., 5 - K.G.
écriture-mère n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «[...] ainsi j'ai pu aider à la délivrance de l'Ecriture-Mère, dont l'encrier des scribes avait bouché l'issue ; ainsi je suis devenu ouvrier de l'Ex-crypture, ainsi j'ai été voué à l'exercice sacré de la révérence du ventre.» E. Gilliard, Hymne terrestre, 16 (Seghers) - P.E.
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