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délire à éclipse loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Porot (- à -s) [1952].
1906 - «[Sous le nom de délires à éclipse, M. Legrain (1) décrit cliniquement des états délirants aigus ou subaigus, ou plus ou moins prolongés, variés dans leurs formes, d'apparence transitoire, le plus souvent à retours périodiques, semblables enfin à eux-mêmes dans leur réapparition, puisqu'ils continuent le premier état délirant qui se trouve complété ou développé [...] [Note] (1) Legrain, Eléments de médecine mentale appliqués à l'étude du droit, Rousseau, 1906, p. 175.]» In R. Benon et E. Gelma, Les délires à éclipse chez les alcooliques, Soc. médico-psychol., 27 avr., in Annales médico-psychol., II, 78 (1908) - M.C.
1910 - «La faiblesse mentale est donc sous-jacente aux délires à éclipse Dr Legrain, Les Folies à éclipses, 101 (Bloud), cité in Journ. de psychol., 7e année, 381 (1910) - M.C.
folie à éclipse, folie à éclipses loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Piéron, 1963.
1910 - «Le délire à éclipse est donc une production qui conserve indéfiniment toute son intégrité, mais qui suspend son activité dans le temps présent. Il reste comme une cristallisation dans la mémoire, au même titre que les faits de conscience normaux. Je ne saurais trop insister sur cette conservation intégrale comme le caractère essentiel de la terminaison des folies à éclipse [...] C'est quelque chose qui reste inattaqué, telle une obsession, mais inéclairé par la conscience et la raison.» Dr Legrain, Les Folies à éclipses, 44-45 (Bloud), cité in Journ. de psychol., 7e année, 379 (1910) - M.C.
éclipse mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Piéron, 1973 ; in Piéron [1963].
1908 - «Ce malade présentait enfin des troubles très intéressants de sa perception personnelle, sous la forme d'éclipses mentales, de suspension brusque de la conscience, se produisant surtout au moment où il se sentait poussé à commettre une de ses 'sottises'.» F.-L. Arnaud, Sur un mode de combinaison de la psychasthénie et du délire, in Journ. de psychol., 5e année, 196 - M.C.