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autel de Vénus loc. nom. m. ÉROT. "anus ou vagin" - absent TLF.
Add.DDL
*1864 - Delvau, Dict. érotique mod. - R.R.
autel de Vénus loc. nom. m. ÉROT. - DDL 14, 1864, Delv. ; absent TLF.
av. 1735 - «Si tous les Autels de Vénus étaient aussi dégoutans.» Les Maris à la mode, in Le Roux, Dict. comique (1735) - A.Do.
cheveu de Vénus loc. nom. m. BOT. - FEW (2, 250a), TLF, 1556 ; Hu, Palissy ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
• perruque de Vénus loc. nom. f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1546 - «Semblablement maintz arbrisseaux croissans entre les fentes des pierres, come Ioubarbe, Erogene, Parietaire, Chelidoine, Alsine ou oreille de soriz, Polypode, Adianthe, ou perruq de Venus, & Ceterac enrouillé d'vn coste, auec la grad Lunaire, & autres tousiours viues, aimis & hàtàs les vieilles murailles [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°17 r° (Club des Libr. de France) - P.E.
huile de Vénus loc. nom. f. BOISSON "liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «Sur les autres, je lus, sève concrete de vin du Rhin, sève du Champagne, du Bourgogne, de Scuba d'Irlande, d'huile de Vénus, de crème des Barbades, etc.» [Tiphaigne de la Roche], Giphantie, II, 5 (A Babylone) - P.E.
1763 - «Distillation. L'huile de Vénus du feu Sigogne avoit pris dans le public une telle faveur, tant à cause de son goût agréable, qu'à cause de ses propriétés salutaires, que ce qu'il en restoit de la composition du sieur Sigogne étoit fort rare, et se vendoit fort cher. Son neveu, du même nom, possesseur du secret de son oncle, a obtenu le privilège de distribuer cette liqueur [...]» L'Avant-Coureur, 25 juill., 473 - P.E.
1823 - «Le jeudi 12 juin 1823 [...] Me Galli, commissaire-priseur, procédera à la vente des liqueurs dépendant de la faillite dudit sieur Saval-Toutain ; consistant comme suit : Rhum, kirchevaser, cassis, ratafia, menthe, genièvre, absinthe, huile de Vénus, noyau, vespétro, parfait-amour, anisette de Bordeaux, idem rouge, crème Moka, idem de céleri, cuirasseau [sic], crème de violette, etc.» La Nacelle, numéro 188, 10 juin, 4 - P.E.
1854 - «LIQUEUR. s.f. [...] Tous les aromes ont été épuisés pour faire des liqueurs nouvelles, sous les noms les plus divers et les plus fabuleux, depuis le 107 ans, le parfait-amour et le vespétro, jusqu'à l'huile de Vénus et la liqueur des braves.» La Châtre, Dict.aussi dans Lar. GDU, 1873.
huile de Vénus loc. nom. f. BOISSON "liqueur"
Add.DDL 22 (1760)
*1785 - «J'aime la liqueur, moi... Garson, de l'huile-de-venus ; une topette... Nous prendrons une tasse-de-café après...» Restif de La Bretonne, Les Contemporaines graduées, XXXIX, 308 (Büschel) - P.E.
mal de Vénus loc. nom. m. MÉD. "maladie vénérienne" - R, ø d ; absent TLF.
1832 - «C'est vrai, et je veux bien vous le dire ; mais dites-moi auparavant si vous savez ce que signifie le mal de Vénus.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 6, ch. 7, 297 (1826-38) - R.R.
temple de Vénus loc. nom. m. ÉROT. "vagin" - ø t. lex.
1791 - «Ne t'imagine pas, Thérèse, que nous soyions faits comme les autres hommes ; c'est une construction toute differente ; et cette membrane chatouilleuse qui tapisse chez vous le temple de Vénus, le Ciel en nous créant en orna les autels où nos Céladons sacrifient [...]» Sade, Justine, 87 ; cf. 163 (Pauvert, 1955) - R.R.
vénus n.f. MALACOL. - FEW (14, 270b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1803, Boiste ; L, cit. Legoarant la date de 1903, dans R, est erronée
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1778 - «On est depuis quelque temps occupé à graver les planches du premier cahier [de la Zoologie danoise], qui contiendra les dessins suivans. [...] XXVII. Un Ver marin inconnu. XXVIII. La Venus d'Islande avec l'animal. XXIX. Une nouvelle Nereide.» Bibl. du Nord, II, 182-3 - P.E.
vénus n.f. ALCHIM. "cuivre" - FEW (14, 270b), GLLF, GR[85], 1611, Cotgr. ; L, ø d ; TLF, cit. Dict. 19e.
1566 - J. Grévin, Discours [...] sur les vertus et facultez de l'antimoine, 10 verso (Paris) - R. L. rom., 45, 250.
Vénus bannale loc. nom. f. PROSTIT. "prostituée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «Ce n'est point assez que le libertinage audacieux s'affiche et m'assiège à chaque pas, il faut qu'il soit encore autorisé à m'offrir publiquement [...] l'indication de l'adresse des honteux repaires du vice, l'abrégé des talents de chaque Vénus bannale [...]» Babeuf, Le Tribun du peuple, déc., n° 28, 47 (Coll. 10/18) - LTP
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