| ![]() ![]() ![]() ![]()
vulnéraire suisse loc. nom. m. PHARM. "préparation liquide et tonique" - TLF, 1824, Nysten ; GLLF, cit. Acad., 1835 vulnéraires de Suisse : TLF, 1765, Encycl.
1800 - «Alors au lieu de saignées, on fera des frictions sèches sur la partie qui étoit ordinairement le siége de la goutte, on fera baigner les jambes dans l'eau un peu chaude, on donnera pour boisson une infusion chaude de fleurs de sureau, toutes les quatre heures, on fera prendre au malade une tasse soit de thé, soit de vulnéraires suisses, soit de quelque plante vulnéraire, comme bugle, sanicle, betoine, véronique, ayant soin de le couvrir pour provoquer la moiteur [...].» E.L. Geoffroy, Manuel de médecine pratique, 429 - FXT
1811 - «Messieurs, mesdames, c'est le véritable vulnéraire suisse ou thé suisse que j'ai l'honneur de vous annoncer. Votre serviteur a l'honneur de vous prévenir que ce vulnéraire a la vertu et les propriétés sûres de purifier la masse du sang, qu'il fait transpirer par les sueurs et par les urines ; qu'il enlève toutes les jaunisses ; qu'il fait sortir toutes les vermines ou vers du corps humain ; qu'il guérit du poumon, lorsqu'on s'y prend à temps [...].» J.B. Gouriet, Personnages célèbres dans les rues de Paris, II, 329 (Lerouge) - P.E.
|