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avant-noces (voyage d'-) loc. nom. m. plais.  US ET COUT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Elle avait filé en voyage d'avant-noces - sur la Côte d'Azur - avec l'élu de son coeur.» L. Rimels, L'Envers du décor, 188-9 (Ed. du grand damier, 1957) - J.H.
blanc ( voyage à -) loc. nom. m. CH. DE FER "- à vide" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. à blanc "pour essayer : GR[85], cit. L'Express, 1970 ; "pour une arme" : TLF, cit. Goncourt, 1870 ; GLLF, GR[85], ø d.
1863 - «[l'inspecteur de la compagnie] monte sur la plate-forme ; avec lui sont un mécanicien d'élite, le contre-maître des ateliers, l'ingénieur de l'état qui délivrera le permis de service. On fait un voyage à blanc, c'est-à-dire sans charge utile remorquée. La vitesse et l'effort de traction sont poussés dans des essais successifs au-delà des limites de régime.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.46, 15 juill., 432 - M.C.
fermeture éclair loc. nom. f. COUTURE - TLF, cit. Malraux, 1937 ; PR[72], Rs, ø d.
• système éclair
 loc. nom. m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Une poche fermée par le système 'éclair' ajoute au pratique de ce manchon d'auto en daim.» Vogue, 1er déc., 5 - M.H.
fermeture éclair loc. nom. f. COUTURE - TLF, cit. Malraux, 1937 ; PR[72], Rs, ø d.
Add.DDL
*1928 - «Une fermeture 'éclair' à chaque jambe permet d'obtenir un bas de pantalon plus étroit et hermétique.» Vogue, janv., 15b - M.H.
fermeture éclair loc. nom. f. COUTURE - DDL 5, PR[77], 1928 ; TLF, cit. Malraux, 1937.
1926 - «Sac fermeture éclair [...]» Lar. ménager, 1071 - M.H.
homme-éclair n.m. ATHLÉT.  SPECT. - TLF, 1887, de Saint-Clair [d'apr. DDL 17] .
*1906 - «A mesure que la course à pied se vulgarisait en France, la nécessité apparaissait de distinguer un sport désintéressé des exercices forains où brillaient à l'envi tous les hommes-vapeur et les hommes-éclair, et de fermer résolument les cercles athlétiques aux professionnels en voie de galvauder des efforts généreux.» G. Bourdon, La Renaissance athlétique et le Racing Club de France, 107-8 (Racing Club) - P.E.
homme-éclair n.m. ATHLÉT.  SPECT. - TLF, cit. Saint-Clair, 1887 (même texte) ; DDL 15, 1906, G. Bourdon.
1887 - «En France ce métier [de coureur à pied professionnel] est presque inconnu ; à part celles de l'Homme-éclair, de l'Homme-vapeur, etc., les exhibitions publiques de coureurs à pied ne sont pas fréquentes.» G. de Saint-Clair, Sports athlétiques, 90 (Arnould) - G.S.
rompre un voyage loc. verb. DÉPLAC. "renoncer à faire un voyage" - FEW (10, 566b), GLLF, 1611, Cotgr. ; Hu, Du Bellay ; GR[85], fin 17e ; absent TLF.
v. 1496 - «Et monsr de Bourbon et madame estoient là, serchans rompre ledit voyage à leur pouvoir, et leur en tenoit propos ledit general ; et l'ung des jours estoit l'alée rompue, l'autre renouée.» Ph. de Commynes, Mémoires, III, 35 (Champion, 1924-25) - P.E.
succès-éclair n.m. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1943 - «[...] en juillet 40, le premier ministre de la Jeunesse, Ybarnégaray, ébloui par le succès-éclair du vainqueur, n'avait d'autre pensée que d'envoyer la jeunesse française se collectiviser dans les stades, tandis que son collègue Rivaut, philosophe et hélléniste, rêvait de supprimer de l'enseignement les humanités et la philosophie [...]» F. Berge, Le Pétinisme étrange vertu, 74 (Ed. du livre fr.) - G.S.
Suède (faire un voyage en -) loc. verb. non conv.  SANTÉ  "soigner une syphilis" - FEW (12, 392a), 1690, Fur. ; absent TLF.
1618 - «[...] il n'est pas que quelqu'une n'est fait quelque voyage au royaume de Suede, et pourront avoir passé la forêt de la Pellade [...]» La Descouverture du style impudique des courtisannes de Normandie, in VHL, I, 335 (Jannet) - P.E.
train-éclair n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Les 'tarribles' 'r' du Bas-Valais roulèrent avec le fracas d'un train-éclair sur une plaque tournante...» La Montagne, numéro 11, sept-oct., 290 - C.T.
voyage n.m. CRIMES  "expédition de contrebande" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "expédition pour traite des blanches" : E, 1925
1954 - «Aïni décida d'entreprendre alors un de ses fameux voyages. Elle tâterait encore de la contrebande ? Elle ne pouvait faire autrement. Elle avait déjà usé de tous les moyens et se trouvait au pied du mur - Réfléchissez-y un peu, vous autres. Il faut manger, n'est-ce pas ? Par conséquent il ne reste plus que cet espoir-là : aller au Maroc. En rapporter des tissus. Les revendre ici. [...] L'ère des voyages, semblait bien close. Et l'existence de toute la famille commença à s'en ressentir.» Mohammed Dib,  L'Incendie , 146 et 154 (Ed. du Seuil) - J.C.
voyage n.m. arg. ARG. FORAINS "vie ambulante" - GLLF, GR[85], DArg., 1867 ; TLF (enfant du -), cit. Méténier, 1891.
1864 - «Tel est le voyage. Voilà la vie que j'ai menée pendant quatre ans [...]» J. Vallès, Le Bachelier géant, in J. Vallès, Oeuvres, I, 279 (Gallimard, Pléiade) - P.E.
1865 - «Les huit filles n'ont jamais couru les foires, fait le voyage.» J. Vallès, Les Saltimbanques, in J. Vallès, Oeuvres, I, 713 - P.E.
voyage (bon - !) loc. interj. POLITESSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1518 - «Hu. - Où debvez-vous ? - La M. - Au païs de souffrance. / Hu. - Et nous aussy. - La M. C'est bien dict, bon voyage !» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 17 (Droz-Minard) - P.E.
1814 - «Ce moment est celui des derniers adieux ; on n'entend que ces mots : 'Ecrivez-moi ; portez-vous bien. N'oubliez pas mes commissions. Bien des choses chez vous ; embrassez mes enfans .... Bon voyage !'» [Jouy], Guillaume le franc-parleur, Un voy. en diligence, I, 266-7 (Pillet) - P.E.
voyage (faire bon -!) loc. verb. POLITESSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1529 - «Dieu éternel aura tant pour toy faict / que tu feras bon voyage en bon heur [...] dont à Dieu soit la gloire / qui nous conduict et conduira encore, / comme j'espere, en faisant bon voyage [...]» J. Parmentier,  Oeuvres poétiques , 102 et 113 (Droz-Minard) - P.E.
voyage (y aller de son -) loc. verb. arg. ÉROT. "jouir sexuellement" - DArg., 1912, Villatte ; DFNC, v. 1920 (?) ; FEW (14, 381b), Lacassagne ; absent TLF.
1875 - «Tu sais, lui dit simplement Jonas, tu n'es qu'une sale garce... Je t'avais défendu de te laisser aller avec ce cochon d'Empereur, et tu as joui comme une vache. - Dame, que veux-tu... Tu l'avais mis dans un tel état, ton Empereur, que n'importe qui y serait allé de son voyage...» Les Folies amoureuses d'une impératrice, 35 (Londres) - P.R.
av. 1880 - «"J'y vais de mon petit voyage." Quand elle baise sérieux.» Zola, Carnets d'enquêtes, 30 (Plon, Terre humaine) - P.R.
éclair n.m. PÂTISS. "gâteau de pâte à choux de forme allongée, fourré d'une crème cuite et glacé par-dessus" - GLLF, TLF, DHR, 1864, Littré ; FEW (3, 275a), 1870, Lar.
1856 - «Tous les jours on lui sert sa petite charlotte russe, son nougat ou ses éclairs...» H. de Kock, Les Petits chiens de ces dames, 90 (A. de Vresse) - J.Hé.
éclair (campagne--) n.f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1971 - «La première grande victoire près de Moscou à la fin de 1941 et au début de 1942 contrecarra définitivement les plans hitlériens de conquête de l'U.R.S.S. en une seule campagne-éclair et sapa la légende de l'invincibilité de la Wehrmacht.» Fédération Internationale des Résistants, La Résistance antihitlérienne à travers les timbres, 201 - R.R.
éclair (guerre--) n.f. MILIT. - TLF, cit. Déat, 1941 ; FEW (17, 567b), 1948, Lar. ; GLLF, GR[85], ø d.
1940 - «La doctrine allemande a peu varié depuis. Sans doute elle a étudié, préparé et réalisé en Pologne la guerre-éclair, l'attaque brusquée et massive.» A. Daulnay, in La Science et la vie, numéro 272, févr., 136a - P.E.
*1942 - «'Blitz-Krieg' ou guerre éclair, expression vulgarisée d'une certaine tactique allemande [...]» R. Cornille, La Guerre aérienne, 'Non stop offensive' et guerre éclair, 4 (Ed. de France) - P.E.