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correspondance n.f. TRANSP. - TLF, 1829, Balzac ; FEW, 1863 ; L, DG, PR[67], ø d.
*1843 - «C'est la faute de l'omnibus... Je demande une correspondance pour la Bastille... on me descend à la Madeleine.» Dupeuty et Cormon, Les Cuisines parisiennes, II, x - B.W.
*1848 - «Communication entre divers lieux.» Bescherelle, Dict.
*1852 - «Etablir une correspondance entre deux bourgs par une nouvelle route, par un canal.» La Châtre, Dict.
correspondance n.f. ORGANISATION/RELATION "sens gén." - FEW (10, 313b), PR[73], v. 1270 ; GLLF, fin 13e ; TLF, 14e, Goulain.
Corr. et compl.Gc (J. de Meung, même texte), DG, L (14e, même texte), ND3 (14e, Nature à Alchimie), BW5 (14e)
*v. 1516 - «Qui ha ça bas correspondance [...]» J. Perréal, Les Remontrances ou la complainte de Nature à l'alchymiste errant, IV, vers 726 (Méon) - R. L. rom., 38, 454.
correspondance n.f. JOURN. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Un livre d'Edmond About, la Question Romaine préoccupait beaucoup Vilbort, car à déjeûner il y revint sans cesse. Lié avec Méline, l'éditeur de Bruxelles, il l'avait en vain interrogé : Méline ne savait rien. Notre hôte devait avoir en l'esprit quelques projets de 'correspondance', comme on disait alors, l'interview n'étant pas de mode encore. La Question Romaine [...] fut imprimée en Belgique [...] About s'amusait énormément de tous les interrogatoires subis par lui à ce propos.» Mme Adam [J. Lamber], Mes Premières armes littéraires et politiques, 189 (4e éd., Lemerre) - J.C.
correspondance (par -) loc. adj. ENSEIGN. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1899 - «Cours par correspondance [...] Le prix des cours par correspondance est, pour l'année, de 150 francs [...] les mères qui s'occupent elles-mêmes de l'éducation des enfants, ainsi que les institutrices, trouvent une direction complète et sûre dans ces cours par correspondance.» La Mode illustrée, 488 - A.Ré.
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