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abat-voix n.m. ARCHIT. - FEW (24, 20a), 1803, Boiste ; GLLF, TLF, 1808, Boiste ; L, ø d.
1803 - «Abat-voix, s.m. Pièce de bois au-dessus d'une chaire, pour renvoyer la voix.» Gattel, Nouv. dict. portatif de la langue fr., I, 3a (Antoine) - P.E.
*1807 - «Abat-voix, sm. (a-ba-voa). Le dessus d'une chaire.» Catineau, Nouv. dict. de poche (Letellier) - P.E.
barytonnante (voix -) loc. nom. f. VOIX
Corr.TLF (1877, Goncourt, même texte)
1876 - «[...] deux ou trois éclats de voix barytonnante [...]» E. de Goncourt, La Fille Elisa, 122 (Fasquelle, 1928) - F.N.
cassis-cogne (voix de -) loc. nom. f. abrév. de cassis-cognacnon conv. VOIX - GR[92] (voix de cassis-cognac), ø d ; absent TLF.
1901 - «voix de cassis-cogne [...]» Bruant, L'Arg. au XXe siècle , (s.v. enrouement) - K.G.
chauffer (sa voix) v.tr. VOIX - TLF (chauffer ses cordes vocales), cit. Arnoux, 1937.
1882 - «L'exploiteur a une espèce de chic qui le rend facile à reconnaître. Il chauffe sa voix, il vibre. Il dit : 'Monsieur, je vous en sssupplie !'» A. Scholl, c.r. : Guide du mendiant dans Paris, in La Vie pop., 23 avr., 133 - R.R.
chevrotante (voix -) loc. nom. f. VOIX - L, cit. Volt., 1775.
Au 19e- DG, FEW (2, 296a), GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], 1835, Acad. ; R, ø d. 1805 - «Elle la fit chanter et toucher le piano. Elle y fut parfaitement ridicule, n'ayant qu'une voix chevrotante et fausse, une mauvaise méthode, mais en revanche une vanité et une assurance imperturbables.» Stendhal, Journ., II, 89 (Gallimard) - P.E.
chevrotante (voix -) loc. nom. f. VOIX - L, cit. Volt., 1775 ; DDL 15, GR[85], 1805, Stendhal ; DG, FEW (2, 296a), GLLF, TLF, Lex.[79], 1835, Acad.
1749 - «La folle indécence / De son opéra, / Où, par bienséance, / Tout ministre va ; / Il faut qu'on y vante, / Son chant fredonné, / Sa voix chevrotante, / Son jeu forcené.» Couplets sur Mme de Pompadour, in Collé, Journ. et mém., I, 64 (Didot) - P.E.
confuse (voix -) loc. nom. f. VOIX - FEW (2, 1047a), mil. 16e ; L, 16e, Amyot ; R, TLF, ø d.
1546 - «Puis les personnes [...] souffloiet icelle cendre, obseruant vne supersticion ceremonieuse, iettant de haultes voix confuses, meslees de hurlemens & criz feminins [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f° 83 r° (Club des Libr. de France) - P.E.
1555 - «[...] comme on oit dans un bois / Pres le bord de la mer une confuse vois / Des palles et butors, quand un larron ils trouvent / Qui remarque leurs nids et leurs femmes qui couvent.» Ronsard, Oeuvres complètes, II, 133 (Gallimard) - P.E.
Au 19e :
1833 - «Ces tourmentes du coeur qui brisent le courage / Pour toi n'avaient encor que de confuses voix [...]» A. de Latour, Poésies complètes, 131 (Charpentier) - P.E.
1840 - «Le jardin était [...] Plein de bourdonnements et de con fuses voix [...]» Hugo, Les Voix intérieures, Les Rayons et les ombres, 206 (Hachette) - P.E.
demi-voix (à -) loc. adv. VOIX "à voix basse" - TLF, 1787, Caylus ; FEW (14, 638b), GLLF, 1809 ; L, Chateaub. ; DG, ø d.
1772 - «Elle prélude et chante à demi-voix en s'accompagnant.» J. Gazotte, Le Diable amoureux, in Romanciers du XVIIIe siècle, II, 341 (Gallimard, 1965) - B.K.
larmes (avoir des - dans la voix) loc. verb. VOIX - FEW (5, 119a), GLLF, v.1800 ; TLF, cit. Champfleury, 1853 ; GR[85], cit. Balzac ; DEL, ø d.
1801 - «[...] les amateurs prétendent y reconnaître le charme de mademoiselle Desgarcins, qui, suivant leur expression, plus bizarre qu'originale, avait des larmes dans la voix.» Geoffroy, Cours de litt. dramatique, VI, 258 (Blanchard) - P.E.
mi-voix (à -) loc. adv. VOIX - TLF, 1832, Hugo ; GLLF, GR[85], 1852, Th. Gautier ; FEW (14, 638b), v.1870.
1816 - «Pas du tout ; voilà que j'entends dans le coin du salon le duc de Coigny dire à mi-voix à M. de la Châtre : 'C'est M. de Jaucourt, l'aviez-vous vu ?'» Marquise de Montcalm, Mon Journ., 26 mai, 160 (Grasset, 1936) - R.R.
1819 - «Certain de ne pouvoir être entendu de Thélismar, il chante à mi-voix un couplet fait pour Dalinde.» Mme de Genlis, Les Veillées du château, Alphonse et Dalinde, t.2, 186 (Paris, Maradan) - R.R.
mêlé-casse (voix de -) loc. nom. f. VOIX "voix rauque" - TLF, cit. Saint-Marcet, 1924 (même texte) ; GLLF, 1936, Aragon ; PR[77], ø d mêlé-cas(se) : ND4, PR[77], 1876 ; GLLF, 1878, Lar.
1924 - «Des ouvrages de dame ? J'en ai soupé ! laisse tomber d'une voix de mêlé-cass la marquise Adelaïde.» Saint-Marcet, Elodéa ou la roue de la fortune, 39 (Le Divan) - J.Hé.
porte-voix n.m. TECHNOL. - FEW (9, 215b), GLLF, TLF, GR[85], 1680, Rich. ; L, ø d.
1672 - «Extrait d'un discours du chevalier Morland, sur un porte-voix qu'il a inventé.» Suppl. du Journ. des Sçavans, 15 févr., titre (Réimpr. in "Collection Académique", t.1, 264 ; Dijon, Desventes et Auxerre, Fournier) - P.P.
pâteuse (voix -) loc. nom. f. VOIX - TLF, 1871, Zola ; R, GLLF, 1962 ; Lex.[75], ø d.
*1873 - «[...] il imitait très bien avec le nez la voix pâteuse de l'empereur.» Zola, Le Ventre de Paris, ch. III, 132 (Charpentier) - M.C.E.
tonnante (voix -) loc. nom. f. VOIX - PR[67], déb. 16e ; L, Rollin ; TLF, cit. Duhamel, 1934.
Add.DDL
Compl.DG, Gc, FEW (Lem. de B.)
*1512 - «/Le Roy Iupiter/ en fronsant la sourcille dune voix tonante [...] les feit cesser leurs questions, et leur commanda sen retourner chacun en son domaine [...]» J. Lemaire de Belges, Illustrations, I, 268 (Genève, 1969) - E.Se.
tonnante (voix -) loc. nom. f. VOIX - DDL 3, 1512, Lem. de B. ; DG, FEW (13/II, 23a), Gc, Lem. de B. ; PR[73], déb. 16e ; L, Rollin ; TLF, ø d.
1511 - «Le diacre nommé Dangier, [...] d'un visaige rebarbatif et d'une voix tonant et redoubtable menassoit ceulx qui s'efforçoient d'approucher [...]» J. Lemaire de Belges, La Concorde des deux langages, 35 (Droz) - P.E.
voix n.f. ADMIN. POLIT. "droit d'exprimer son opinion, dans un scrutin" - FEW (14, 638a), GLLF, DHR, TLF, 1636, Monet.
1560 - «[...] seroit bon leur faire participation au gouuernement de lEstat publique, les faisant bourgeois, affin quils heussent voix pour eslire les Magistrats comme les autres [...].» F. Bonivard, Advis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des advis et devis de noblesse, 128 (Genève, impr. Fick, 1865) - P.E.
voix (de vive -) loc. adv. EXPRESS. - TLF, 1623, D'Aub. ; GLLF, av.1660, Scarron ; FEW (14, 583a), DELF, Scarron ; DHR, 17e.
1585 - «[...] venir droit au jugement et decision de leurs proces, et surtout ouir les parties en personne et de vive voix, si l'affaire estoit de leur fait, et non de leurs predecesseurs [...]» N. Du Fail, Contes et discours d'Eutrapel, in N. Du Fail, Oeuvres facétieuses, I, 314 (Daffis) - P.E.
1605 - «[...] plusieurs escriuent pour leur faire voir ce qu'aucun n'oseroit leur dire de vive voix [...]» L'Anti-Thersite, 42-43 (s.l.) - P.E.
voix (donner sa - à qqn) loc. verb. ADMIN. POLIT. "voter pour qqn" - DHR, 1637 ; GLLF, 1657, Pascal ; TLF, ø d.
1584 - «Il est licite à chacun Cardinal de donner sa voix à quatre diuers tout ensemble : mais il aduient peu souvent. Et telle est la maniere de l'election.» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 589 v° (De La Noue) - P.E.
voix (petite -) loc. nom. f. VOIX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Poulain m'a parlé de vous, ma chère dame, dit l'homme de loi, de cette voix d'emprunt qu'on appelle vulgairement petite voix, mais qui restait aigre et clairette comme un vin de pays.» Balzac, Le Cousin Pons, VI, 674 (Pléiade)
voix (à haute et intelligible -) loc. adv. EXPRESS. - TLF, cit. Colette, 1900 ; DG, GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1789 - «Avec quel plaisir j'y dirai à haute et intelligible voix, f... faites payer les plus riches sans miséricordes [...]» [Lemaire], Les Vitres cassées par le véritable père Duchêne, 17 (s.l.) - P.E.
voix de tête loc. nom. f. VOIX - GLLF, DHR, 1857, Adam ; TLF, cit. Goncourt, 1861.
1834 - «MIXTE, adj. Se dit des sons sur-laryngiens appelés communément voix de tête ou fausset.» Fétis, La Musique mise à la portée de tout le monde, 355 (Paulin) - P.E.
éclat de voix loc. nom. m. VOIX - L, Chateaubr. ; R, cit. Zola ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1643 - «Coups de pié, lons éclats de vois, / Ongles et dens tout à la fois [...]» Saint-Amant, Oeuvres, III, 32 (Didier) - P.E.
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