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voisin adj. ÊTRE "qui ressemble" - GLLF, DHR, TLF, 1580, Mont. ; Hu, FEW (14, 414b), Mont.
1550 - «[...] il est ignorant de sa langue, ne sentant point que E est fort voisine de la lettre A, voire tel que souvent sans i penser nous les confondons naturellement, comme en vent, vant, & autres infinis [...]» Ronsard, Oeuvres poétiques, I, 54 (Hachette, STFM) - P.E.
voisin (enfiler le -) loc. verb. arg. ÉROT. "sodomiser [une femme]" - DEPL (aller chez le voisin), cit. L'Art priapique, 1864 ; absent TLF.
1738 - «ARGÉNIE [...] mille gens m'ont dit qu'il n'aimait pas le con. / Au contraire, on m'a dit qu'il est de la manchette, / Et que, faisant semblant de le mettre en levrette, / Le drôle, en vous parlant toujours de grand chemin, / Comme s'il se trompait, enfilait le voisin : / Par inclination, c'est un branleur de pique.» Grandval père, La Comtesse d'Olonne, 104 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
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