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minimum vital loc. nom. m. LÉGISL. SOC. - TLF, 1901, Jaurès ; FEW (6/II, 114b), GLLF, 1949, Lar. ; R, cit. Ricouard ; Lex.[75], PR[77], ø d.
*1947 - «'Notre minimum vital devient un minimum mortel.' (Aux Ecoutes, 28 février.) [...] Le MINIMUM VITAL, compte tenu de l'impossibilité de s'alimenter en ne s'approvisionnant qu'à la taxe, a été estimé de la manière suivante pour un célibataire vivant à Paris [...]» Esprit , numéro 4, avr., 637 et 640 - P.E.
noeud vital loc. nom. m. ANAT. - FEW (7, 173a), 1868 ; L, ø d ; TLF, cit. Garnier-Delamare, 1972.
1851 - «[...] on s'est trompé quand on a supposé que, dans mes expériences, je pique la moelle allongée de manière à diminuer la respiration, par une blessure qui intéresserait le point de la moelle plus spécialement en rapport avec le phénomène respiratoire, et qui a été désigné par M. Flourens sous le nom de noeud vital ou point vital.»Cl. Bernard, Sur les causes de l'apparition du sucre dans l'urine, Communication à la Soc. de Biologie, 31 oct., in Comptes rendus de la Soc. de Biologie, III, 144-6 (Réimpr. in Notes, Mémoires et Leçons sur la glycogénèse animale et le diabète, Coll. 'Monumenta Medica'. Paris, Cercle du Livre Précieux, s.d. (1965), pp. 39-40) - C.H.
perte de/du contact (vital) avec la réalité loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Moor (- avec le réel) [1966].
1923 - «[...] il s'agit de s'entendre sur ce terme [schizophrénie]. Nous ne le prenons pas dans le sens étendu de Bleuler. Si nous avons surtout en vue, de même que cet auteur, la perte du contact vital avec la réalité, nous ne l'envisageons qu'autant qu'elle s'accompagne d'une symptomatologie bien spéciale qui souvent, il faut bien le dire, fait penser à la démence précoce classique, mais qui est toujours l'expression plus ou moins clairement exprimée d'une activité psychique morbide originellement exempte d'affaiblissement démentiel, - laquelle constitue le fond même de la maladie.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, Considérations sur la constitution schizoïde et la constitution paranoïaque, in L'Encéphale, sept.-oct., 481 - M.C.
1926 - «Un facteur d'ordre organique est ainsi pour Bleuler le point de départ de la schizophrénie [...] Ce relâchement [des associations] constitue le trouble mental primitif. Bleuler en fait découler tous les autres. Par contre, il ne fait pas de la perte de contact vital avec la réalité le point central de sa conception. Il ne l'envisage pas ainsi. De là une certaine dualité entre la conception de mon maître et la façon dont je l'avais présentée [...] Quoi qu'il en soit, il paraît utile de remettre aujourd'hui les choses au point, ceci dans l'intérêt même de la discussion. C'est dans ce but que je viens réclamer la paternité de la notion de perte de contact avec la réalité, en tant que trouble essentiel de la schizophrénie.» E. Minkowski, Démence précoce, schizophrénie, schizoïdie, in Annales médico-psychol., I, 259-60 - M.C.
1927 - «Sur bien des points je m'écarte de Bleuler, et plus particulièrement, sous l'influence de Bergson, je vois le trouble initial de la schizophrénie non pas dans un relâchement des associations, mais dans la perte de contact vital avec la réalité ; c'est de cette perte de contact que j'essaie de déduire les symptômes cardinaux et les manifestations les plus caractéristiques de la schizophrénie.» E. Minkowski, La Schizophrénie, 5 (Payot) - M.C.
vital adj. ÊTRE - ND2, 1327, J. de Vignay ; FEW (14, 543b), PR[73], 1380 ; L, DG, BW5, 14e ; Gc, 1480 ; ND3, 1495, J. de Vignay.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
fin 13e - «Petit mengier et petit boivre engendre soubtil matire /et soubtil entendement/, et donne grant espace a l'esperit vital et a l'ame qui le refroide de la chalor qui li est contraire.» R. Lulle, Doctrine d'enfant, 167 (Klincksieck) - Fr. mod., 41, 294.
vital adj. ÉCON. POLIT. "indispensable à la vie matérielle" - GLLF, 1930, Duhamel ; GR[85], 1947 minimum vital : TLF, 1901, Jaurès ; DDL 20, 1947 ; FEW (6/II, 114b), GLLF, 1949, Lar. ; DHR, ø d.
1907 - «Contre les prophéties des premiers socialistes "scientifiques", l'expérience a prouvé que les salaires sont loin de descendre, fatalement, au plus bas du niveau vital.» C. Bouglé, Syndicalisme et démocratie, L'Empirisme organisateur, 113 (Cornély) - P.E.
1929 - «En 1919, l'officielle commission Hébrard de Villeneuve reconnaissait la légitimité des 1.800 francs-or comme salaire vital de base.» La Révolution prolétarienne, n° 82, 15 juin, 179a - P.E.
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