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virilisation n.f. TRANSF.  "fig." - PR[73] (h.), 1845.
Corr. et compl.TLF (mêmes réf., v. 1795)
v. 1796 - «J'ay souvent essayé par mes efforts de toute espece à me viriliser dans l'humain, et j'ay toujours fini par sentir qu'on ne vouloit me viriliser que dans le divin. Souvent même j'ay senti que cette virilisation divine souffroit un peu de ma foiblesse dans ma virilisation humaine, parce que c'est celle-cy qui devroit etre la terre de l'autre, et comme son vase.» L.-Cl. de Saint-Martin, Mon Portrait historique et philosophique, 325-6 (Julliard) - P.E.
virilisation n.f. MÉD. - Lex.[75], v. 1900 (?) ; TLF, cit. Quillet Méd., 1965 ; R (néol.), GLLF, 1967 ; PR[77], 20e.
1945 - «Apparition chez la femme pubère de caractères sexuels secondaires appartenant au sexe masculin.» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd. (14e éd., Maloine) - J.Gh.
virilisation n.f. CARACT. - Lex.[79] (ø sens), v.1900 ; TLF, 1946, Mounier. en méd. : GR[85], 1945, Garnier-Delamare ; GLLF, 1967
1900 - «Le rapport de Mme Mary Léopold Lacour, bellement lu par Mme Hammer, fut d'une richesse documentaire, d'une clarté, merveilleuses. Il répondit à tous les reproches des ignorants (virilisation des jeunes filles, immoralité, etc.), s'appuya sur les heureux exemples des pays où règne déjà la co-éducation, sur nos cours d'adultes mixtes [...]» J. Joseph-Renaud, in R. blanche, numéro 176, 1er oct., 227 - P.E.