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basse de viole loc. nom. f. INSTR. MUS. - FEW (14, 367b), 1669, Widerhold ; TLF, 1670, Molière ; L, Molière ; DG, PR[73], GLLF, ø d.
1636 - «Il est aisé de conclure que les sixièmes des basses de viole et les dixièmes des grands Tuorbes sont faites de 48 ou de 50 et 60 boyaux.» Mersenne, Harmonie universelle, 3 (Paris) - Wright-M.R.
*v. 1703 - «La basse de viole, que les Italiens appellent aussi 'viola di gamba', c'est-à-dire, viole de jambe, parce qu'on la tient entre les jambes. Brossard /1703/ dit qu'on la nomme aussi viole de jambe.» Encyclopédie, XVII, 310 (1765) - Wright-M.R.
viole n.f. INSTR. MUS. - PR[73], 12e ; BW5, v. 1200 ; FEW (14, 367b). Folque de Candie ; TLF, déb. 13e, Aucassin ; L, 14e ; DG, 14e-15e, Deschamps.
Corr. et compl.ND3 (v. 1200, Aucassin)
déb. 12e - «Harpe, gigle ne viole.» Aucassin et Nicolette, xxxiii, 8 - M.R.
*1318 - «Le cordelier li precheurs / Laiens chantoient il leurs messes / A orgue, a chant et a dechant / Or est sous le banc leur viole.» Geoffroy des Nés, Requeste des freres mineurs, Notes de Rutebeuf, i, 452 - Wright-M.R.
Compl.Gc (Hardouin)
*1394 - Hardouin de Fontaines Guerin, Le Tresor de Venerie, U. 215-8 (Michelant) - M.R.
viole d'amour loc. nom. f. INSTR. MUS. - FEW (14, 367b), 1743, Trév. ; L, DG, PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1703 - «Viole d'amour, espèce de viole qui avait six chordes d'acier ou de laiton [...] que l'on faisait sonner avec un archet à l'ordinaire.» Brossard, Dict. de musique - Wright-M.R.
1740 - «La viole d'amour, c'est une espèce de dessus de viole qui a six chordes d'acier ou de laiton, comme celles du clavessin, et que l'on fait sonner avec un archet à l'ordinaire.» Dict. univ. de Trévoux
viole de gambe loc. nom. f. INSTR. MUS. - TLF, 1646, Brossard ; FEW (14, 367b), BW5, ND3, 1702 ; L, DG, PR[73], ø d.
v. 1600 - «Il joue de la viole de gamboy.» Trad. : Shakespeare, La Douzième nuit, I, 3 - Gay et Wright-M.R.
1646 - «L'on me dict que le merveilleux Stiphélius en est qui faict plus de miracles sur la viole de gambe qu'homme qui fust jamais, qu'un autre en faict encore davantage sur la viole garnie au derrière de manche et ailleurs de chordes d'airain, un troisième encore davantage sur ce qu'ils appellent la dulciane, instrument à vent.» Ch. Huygens, Oeuvres complètes, ii, 552 (s. v. dulciane) - Wright-M.R.
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