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anglo-catholique adj. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «[...] le protestantisme anglican semble, lui aussi, menacé d'une perte prochaine [...] Devant le flot qui monte, des hommes courageux ont essayé d'élever une forte digue. Ont-ils réussi ? [...] Ce qui est certain, c'est que de leurs efforts est sortie une église tout entière : l'église anglo-catholique G. Thierry, in R. des deux mondes, t.69, 1er mai, 170-1 - M.C.
anglo-catholique n.m. RELIG. - TLF, 1949, Green.
1867 - «Les anglo-catholiques et les membres de la haute-église ne forment donc plus à présent qu'un seul troupeau. Même désir d'entraver les progrès du rationalisme, même aspiration à l'indépendance politique, même répulsion contre Rome, la commune ennemie. Les tractariens ne peuvent pardonner la bulle papale de 1850 et l'audacieux envahissement tenté derrière eux et contre eux [...]» G. Thierry, in R. des deux mondes, t.69, 1er mai, 194 - M.C.
archivieux, archi-vieux adj. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «[...] vieux, vieux, archivieux [...]» DaudetLet. de mon moulin, Les Vieux - J.H.
1876 - «[...] une vieille femme archi-vieille, prétentieuse et malpropre [...]» Daudet, Jack, III, ch. 7, in DarmesteterCréation, 246
catholique adj. HIST.  Espagne"/qualifiant les rois d'Espagne/" - L [1863], Hu, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
v. 1496 - «Le pape leur avoit voulu attribuer [à Ferdinand et Isabelle] le nom de très chrestien et l'hoster au roy, et plusieurs foiz leur avoit escript ainsi au dessus de leurs briefz qu'il leur envoyoit ; et, pour ce que aulcuns cardinaulx contredisoient à ce tiltre, leur en donna ung aultre en les appellans très catholicques, et ainsi leur escript encores, et est à croire que ce nom leur demeurera à Rome.» Ph. de CommynesMémoires, III, 295 (Champion, 1924-25) - P.E.
catholique (pas -) loc. adj. non conv. VALEUR "qui manque de clarté, de franchise, de loyauté ; douteux" - GLLF, 1863, Littré ; BEI, mil. 19e ; GR[85], cit. Zola, 1877 ; DEL, cit. Proust, 1920-22 ; TLF, cit. Queffélec, 1944.
1840 - «Après avoir visité la maison où Napoléon est né, après s'être procuré par des moyens plus ou moins catholiques un peu du papier de la tenture, miss Lydia, le second jour de son arrivée en Corse, se sentit saisir d'une tristesse profonde [...].» MériméeColomba, 27 - FXT
Eglise catholique, apostolique et romaine loc. nom. f. RELIG. - GLLF, TLF, DHR, 1657, Pascal.
1589 - «[...] vous publiez que les comportemens du duc de Guise et des siens, ne procedoient que du zele qu'ils avoient à l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine [...]» E. PasquierEcrits politiques, 153 (Droz) - P.E.
1590 - «[...] il n'y aura aucun bon catholique [...] qui n'aime trop mieux (comme bons chrestiens) prier Dieu pour vostre conversion et reduction au giron de l'Eglise catholique, apostolique et romaine [...]» Let. d'un gentil-homme fr. à dame Jacquette Clément, in VHL, X, 75 (Pagnerre) - P.E.
1610 - «Son but fust [...] tirer de moy une protestation de mourir en la Foy de l'Eglise Catholique, Apostolique et Rommaine P. de L'EstoileMém.-journ., XI, 9 (Tallandier) - P.E.
fanatico-catholique adj. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1822 - «Il existe au centre du département du Haut-Rhin une ville réunie à la France depuis 1798 seulement [Mulhouse] [...] Elle apparaît par la suite comme une oasis protestante au milieu d'une population fanatico-catholique Alsaticus, Considérations sur l'Alsace, principalement eu égard à ses habitants protestants, écrites à l'occasion de [...] l'affaire des sieurs Roger et consorts, Bibl. municipale de Rouen, coll. Coquebert de Montbret, Mss. 918, cité par P. Leuilliot, in Bull. du musée historique de Mulhouse, 93 (1954) - J.Hé.
fossile (vieux -) loc. nom. m. péjor.  INJURE - PR[67], ø d ; absent TLF.
1840 - «Va donc, vieux fossile ! ... chante-nous du Béranger, vieux brave.» Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, ix, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
jeu (vieux -) loc. adj. VIE SOC. "passé de mode" - TLF, DHR, 1877, Meilhac et Halévy ; GLLF, 1892, Lavedan ; FEW (5, 44b), DEL, 1898, Lavedan.
1867 - «[...] dussions-nous paraître vieux-jeu, l'auteur nous laissera-t-il libre d'avoir une opinion diamétralement opposée à la sienne ?» La R. de poche, III, 142 - P.E.
lampion (vieux -) loc. nom. m. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1828 - «[...] c'étaient des gentillesses de la nature de celles-ci : Ote-toi donc, vieux sourdieau ; on alla même, je m'en souviens, jusqu'à m'appeler vieux lampion VidocqMém., 2, 398 (Tenon) - P.R.
lapin (vieux -) loc. nom. m. non conv.  INJURE - TLF, cit. Gardy, 1830 (même texte).
1734 - «THIBAUT. [...] Il l'embrasse, elle l'endure, / Avec tendresse il lui jure, / Qu'il sent parler la nature, / Lure, lure, lure, lure, lure, / Oh palsangué qu'eu vieux lapin, / Guerelin guin guin [...]» Carolet, Le Père rival, in Le Théâtre de la foire, IX, 372 (Prault) - P.E.
v. 1762 - «ARLEQUIN. Sauve qui put vlà le vieux lapin. ISABELLE. Ah ! j'entens mon père qui raquillone z'il a une arme à feu z'il pouroit vous escarbouiller les entrailles dans linfidelle nuit du monument [...]» Beaumarchais, Léandre marchand d'agnus, in BeaumarchaisParades, 161 (S.E.D.E.S.) - P.E.
1781 - «CANDOR. Me connois-tu ? THIBAUT. Non ; mais pour avisé qu'ous avez ça d' pus haut qu' moi, n' faut qu'avoir des yeux, et pour savoir si je sis bon homme, faudroit avoir tâté d' ma parsonne. CANDOR. Tu me parois rusé, vieux lapin ! THIBAUT. Pas tant qu'un jeune renard. CANDOR, à part. Le manant n'est pas sot.» Le Sabotier, 4 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1790 - «Au-surplus, nomme-nous les tout-à-l'heure, vieux sacré lapin de Paris, ou je te fous cette bouteille sur la gueule, et dépêchons.» La Guinguette patriotique, 15 (s.l.n.d.) - P.E.
1791 - «[...] une lettre du frère de M. Boulonois, qui quoique très-étroitement uni avec son frère, en fait un portrait peu favorable, en le peignant comme un vieux lapin, plein d'artifices, de tours et de perfidies Gazette des nouv. tribunaux, numéro 12, 181 - P.E.
1791 - «[...] ce vieux lapin, ce Fesse-Mathieu, ce prêteur à la petite semaine, ce bougre de vilain [...]» Jean Bart, numéro 174, 5 - P.E.
1792 - «La mère Duchesne. [...] Mais quand un vieux lapin comme ça s'en viendra me dire qu'un tas de gens foutre, qu'on n' connoît ni d'Eve ni d'Adam, voulont ben s'arranger avec nos princes, i faut que j' l'i dise dret son fait, c'est pus fort que moi.» Le Drapeau rouge de la mère Duchesne, 8 (Crapart) - P.E.
1828 - «VIDAL à la fenêtre. Qui est là ? GOICHOT. Goichot, gendarme, ouvrez au nom du Roi. VIDAL. Un gendarme chez moi ! Qu'est-ce que cela signifie ? GOICHOT. Tu dois bien le savoir, vieux lapin. Allons, ouvrez vite, ou j'enfonce la porte.» [L. Malleville]Les Tribulations de M. le préfet, 87 (Baudoin) - P.E.
1830 - «JOSEPHINE, seule, épluchant des oignons. C'est demain dimanche ; avançons notre ouvrage ; le repas de noces du bourgeois à préparer.... et avec ça les buveurs qui vont rouler dans not' cabaret. Tous les vieux lapins de la Courtille vont demander du civet de lièvre....» Brazier et CarmoucheOh ! qu' nenni, 3 (Riga) - P.E.
1830 - «QUASIFOL. Mais vous parlez sans cesse / Et de vos cheveux blancs et de votre vieillesse... COMILVA. Tudieu ! je suis un vieux lapin... QUASIFOL. Je le savais. COMILVA. Avec de vieux lapins on fait de bons civets, / Ma chère, entendez-vous ?» A. de LauzanneHarnali, 772a (Impr. Didot) - P.E.
1830 - «Connais-tu la mère Chopin ? / Son mari qu'est un vieux lapin, / Me disait en buvant la goutte, / J' veux qu' le diable m' mette en déroute [...]» J.A. GardyJérôme Buteux et le père Chopin aux barricades, 3 (Gauthier et Vezard) - P.E.
littérature catholique loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «[...] l'autre la littérature catholique, une littérature spéciale, à peu près inconnue, divulguée pourtant par de séculaires et d'immenses maisons de librairie, aux quatre coins du monde.» HuysmansA rebours, 192 (Fasquelle, 1907) - FRANTEXT
1900 - «Au surplus, toutes les figures ou combinaisons de similitudes supposées capables de produire le dégoût sont d'une insuffisance plus que dérisoire quand on songe, par exemple, à la littérature catholique L. BloyJourn., t.1, 381 (Mercure de France, 1956) - FRANTEXT
1926 - «Il est d'abord à croire que, dans les conditions actuelles de la littérature catholique, ce soit plutôt au roman catholique qu'au roman simplement chrétien qu'on doive s'attacher. Job le Prédestiné de M. Baumann était bien plutôt un roman chrétien qu'un roman catholique. [...] L'inventeur du roman catholique a cependant été un évêque, du nom de Camus (de Belley, il est vrai, où tout se tourne en cuisine), mais cela ne tire pas à conséquence. Le roman, pour l'Eglise, a été longtemps, lui aussi, detestabilis atque exsecrandus. Elle a confirmé le verdict de Dante qui l'a, avec Françoise de Rimini, placé dans l'enfer. Et puis, comme pour le journalisme, il a fallu le surveiller, l'utiliser. Bref la question du roman catholique s'est trouvée à l'ordre du jour. Cette année où j'écris, le roman catholique, la littérature catholique, semblent prendre une place privilégiée, à la suite d'un mouvement qui a commencé, je crois, avec la querelle du Jardin sur l'Oronte A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 222 et 225 (6e éd., Gallimard, 1938)cf. aussi : mauriacien, DDL 43 - M.C.
marcheur (vieux -) loc. nom. m. péjor.  ÉROT.  "galant." - FEW (16, 531b), PR[72], 1899 ; TLF, cit. Vailland, 1945.
1898 - «Vous savez, mon vieux Roupy, moi, je n'aime que les petites femmes [...] Toujours le Vieux Marcheur, alors ?» G. de TéramondLa Petite Zaza, I, i - B.T.
médaillon (vieux -) loc. nom. m. non conv. MILIT. "vieux militaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Un vieux médaillon qui a passé sa vie dans les combats, ne doit-il pas en revendre à de pareils bougres ? [...] que tous les états-majors soient supprimés, et que les talons rouges soient remplacés par de bons vieux médaillons, qu'en même tems tous les hommes en état de marcher et de porter les armes, soient requis [...]» HébertLe Père Duchesne , n° 224, 2 et n° 265, 6 (EDHIS) - P.E.
non-catholique n. RELIG. - TLF, cit. Crèvecoeur, 1801.
1789 - «Un voyageur sortant de la Diligence de Lyon, arrivant à Paris, a déclaré avoir vu en Languedoc une société de non-catholiques, vulgairement connus sous le nom de Quakers [...]» La Voix du peuple, ou les anecdotes polit. du bon-homme Richard, numéro 2, 126 - P.E.
1801 - «Il a été publié à Munich un ordre de l'électeur, relatif à l'établissement des non-catholiques dans la Bavière [...]» Le Citoyen fr., numéro 435, 4 pluviôse an 9, 2b - P.E.
néo-catholique adj. RELIG. - R, 1833 ; TLF (ø indic. gramm.), 1842, Raybaud ; GLLF, 1866, Flaubert ; L, ø d.
*1844 - «Voici venir, après le prêtre, l'artiste pour le calomnier [le paysan], l'artiste néo-catholique, cette race impuissante de pleureurs du moyen âge, qui ne sait autre chose que pleurer et copier... [...]» J. MicheletLe Peuple, 15 (Genève, Fallot, 1846) - J.S.
prussien (vieux -) loc. nom. m. LING. "langue du groupe baltique parlée en Prusse Orientale jusqu'au XVIIIe s." - TLF, 19e ; GR[85], ø d.
• ancien prussien
  - GLLF, GR[85], 1877, Littré ; absent TLF.
1828 - «On retrouve encore des dénominations celtiques dans le lithuanien et l'ancien prussien EcksteinLe Catholique, n° 32, août, 212 - P.E.
roman catholique loc. nom. m. LITT. - TLF, cit. G. Marcel, 1938.
1924 - «Et je citerais encore la réponse que faisait un religieux à des personnes qui tentaient de l'intéresser au "roman catholique" : "formez des jeunes filles assez fortes pour pouvoir tout lire, et il n'y aura plus besoin de roman catholique".» Montherlant, Les Olympiques, in MontherlantRomans, 308 (Gallimard, 1962) - FRANTEXT
1926 - «Il est d'abord à croire que, dans les conditions actuelles de la littérature catholique, ce soit plutôt au roman catholique qu'au roman simplement chrétien qu'on doive s'attacher. Job le Prédestiné de M. Baumann était bien plutôt un roman chrétien qu'un roman catholique. [...] L'inventeur du roman catholique a cependant été un évêque, du nom de Camus (de Belley, il est vrai, où tout se tourne en cuisine), mais cela ne tire pas à conséquence. Le roman, pour l'Eglise, a été longtemps, lui aussi, detestabilis atque exsecrandus. Elle a confirmé le verdict de Dante qui l'a, avec Françoise de Rimini, placé dans l'enfer. Et puis, comme pour le journalisme, il a fallu le surveiller, l'utiliser. Bref la question du roman catholique s'est trouvée à l'ordre du jour. Cette année où j'écris, le roman catholique, la littérature catholique, semblent prendre une place privilégiée, à la suite d'un mouvement qui a commencé, je crois, avec la querelle du Jardin sur l'Oronte A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 222 et 225 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
1936 - «Les deux formes les plus récentes d'un roman catholique original sont les études singulières et profondes de prêtres tourmentés par Bernanos sous le soleil de satan, la joie et ces drames de la conscience religieuse aux prises avec les péchés de la chair, de la haine et de l'avarice qui font le sujet des romans de François Mauriac.» Arts et littératures dans la société contemp., 3806 (Encycl. fr.) - FRANTEXT
romancier catholique loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Souvent aussi des romanciers catholiques se sont laissé aller à altérer l'oeuvre elle-même, telle que l'exigeaient les voies déterminées de l'art, en lui appliquant, pour la régler, des éléments étrangers : désir d'édifier, de faire oeuvre de moraliste, par exemple.» H. MassisJugement, t.1, 268 (Plon) - FRANTEXT
1926 - «M. Bernanos me fait songer à un mouvement stratégique des romanciers catholiques pour attraper le Malin et l'obliger d'entrer dans la bouteille où il nous servait son vin empoisonné. [...] Il y a une seconde manière de poser sa candidature au titre de romancier catholique. C'est, après la manière dite de la sensibilité, celle que j'appellerai logique ou démonstrative.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman , 221 et 222 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
rouge-cuir (vieux -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Robe en bengaline vieux rouge-cuir [...]» La Mode illustrée, 71 - A.Ré.
régiment (vieux -) n.m. MILIT.  "un des six plus anciens régiments" - FEW (14, 360b ; les vieux corps), 1680, Rich. ; L, ø d ; absent TLF.
1675 - «Mais M. de Lavardin avoit fort demandé le commandement ; il a été à la tête d'un vieux régiment, et prétendoit que ces honneurs lui étoient dus [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 16 août, I, 806 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
semi-vieux n.m. plais. SEXE ET ÂGE - TLF, cit. Renard, 1891 (même texte).
1891 - «Hier, dîné chez de Beauregard. Tout était froid, excepté un semi-vieux, Firmin Javel qui avait connu Albert Glatigny et en parlait avec chaleur.» J. RenardJourn., 24 déc., 108 (Pléiade, 1960) - A.Ré.
ultra-catholique adj. POLIT.  RELIG. "qui observe strictement, jusqu'à l'excès, les commandements de la religion catholique" - TLF, cit. Proust, 1918 ; GLLF (ø indic. gramm.), ø d.
1856 - «Ce sera le parti ultra catholique qui aura amené cette réforme si importante, en la rendant indispensable.» A. KarrPromenades hors de mon jardin, 235 (Michel-Lévy) - J.S.
ultra-catholique n. POLIT.  RELIG. "personne qui observe strictement, jusqu'à l'excès, les commandements de la religion catholique" - GLLF (ø indic. gramm.), ø d ; absent TLF.
1858 - «Si les chrétiens ont eu des martyrs, les ultra-catholiques en ont eu, et il ne tiendrait qu'aux 60,000 Albigeois, Vaudois, etc., massacrés dans un acte de foi, de prendre ce titre, de leur côté.» A. Karr300 pages - Mélanges philosophiques, 112 (Michel-Lévy) - J.S.
vieux n.m. non conv. APPELL. - GLLF, cit. Flaubert ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864 ; GR[85], cit. Sartre.
1836 - «Un monsieur d'une quarantaine d'années [...] s'avance en sautillant et vient frapper sur l'épaule de la basse-taille. Bonjour, vieux !... - Bonjour, bonjour... hum !... hum !... - Dis donc, c'est fini, j'ai signé ce matin... - Quoi ? - Eh ! parbleu, mon engagement pour Perpignan...» P. de Kock, in Le Cabinet de lecture, n° 194, 30 nov., 10a - P.E.
1839 - «Le crayon de Gavarni s'est chargé de reproduire l'un des mille épisodes de ces bals primitifs, où le danseur aborde un couple bourgeois en lui disant : - Prête un peu ta voleuse, vieux, pour un léger galop !» Le Musée pour rire, n° 28 (Aubert) - P.E.
1845 - «Comme il y a longtemps de ça ! pauvre vieux ! sais-tu que c'était beau mes voyages de Pâques aux Andelys et la prodigieuse vigousse de blague que j'avais alors. Quelles pipes ! et quelles conneries !» FlaubertCorresp., 15 juin, I, 239 (Gallimard) - P.E.
vieux (les -) loc. nom. m. pl. non conv. FAMILLE "les parents" - GLLF, DArg., DHR, 1884, A. Daudet ; TLF, 1901, Bruant.
1863 - «PITOIS. - Monsieur... c'est les vieux ! EMMA. - Les vieux ? PITOIS. - Oui... Le papa et la maman de Madame.» Labiche, Célimare le bien-aimé, in LabicheThéâtre, 183 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
vieux (mon -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - TLF, 1828-29, Vidocq ; E, GLLF, GR[85], 1829 ; FEW (14, 360b), 1872 ; L, Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1790 - «JEANBAR. A la tienne, mon vieux... ces vingt dieu de parlementaires sont comme les jolies filles, le cul chez eux a emporté la tête.» Ribote de Jeanbar et du père Duchesne, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
*1791 - «LE P. LA JOIE. [...] A ta santé, mon vieux. Tope. (Ils choquent et boivent. Les Soirées du père La Joie, n° 1, 5 - P.E.
*1792 - «LE BATELIER. T'as raison, mon vieux ; range-toi du côté du peuple : il ne te flattera pas.» Les Soirées du père La Joie, n° 9, 69 - P.E.
*1793 - «Mon vieux, me dit-il, je ne te lâche pas, il faut que tu viennes à notre table.» HébertLe Père Duchesne, n° 236, 5 (EDHIS) - P.E.
*1794 - «[Un militaire à un vieillard] Mais qu'est-ce que vous avez donc, mon vieux... vous pleurez !... - Ah ! c'est que je suis très-sensible aux malheurs des autres ! [...] - Allez, mon ancien, il y a là-haut un gros livre où tout s'écrivait depuis que le monde est monde.» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq, 31 (Impr. Célère) - P.E.
*1802 - «FRANCISQUE, désignant un fauteuil. Allons, mettez là votre bonnet, votre sabre. LE HUSSARD, les déposant sur le fauteuil. Ça, mon vieux, vous n'oublierez pas qu'outre le prix convenu, il me revient une bouteille de Bourgogne.» J.N. BouillyUne Folie, 59 (Huet) - P.E.
*1803 - «LAVALEUR. Voilà portant comme je les fais. THOMAS bas à Lavaleur. Comme tu les faisais, mon vieux Désaugiers et FrancisMylord Go, 8 (Cavanagh) - P.E.
*1808 - «ANDRE, après avoir tout ramassé [à un chanteur aveugle]. Tenez, mon vieux, j' crois qu' c'est tout.» DésaugiersLes Trois étages, 6 (Masson) - P.E.
*1812 - «Mais comm' l'instant de déjeûner / N'est pas l'instant de sarmoner, / C' qu'aisément on peut croire, / L' Bordelais lui dit : 'V'là mon wisky ; / Viens-t'en, mon vieux, viens, et mont'-zy [...]» Désaugiers, VIe soirée de Cadet Buteux à la représentation des Deux Gendres, in DésaugiersChansons et poésies diverses, II, 89 (Poulet) - P.E.
*1813 - «MATOIS [garde-chasse]. Répondez verbalement, M. le braconnier. FELIX. Allons, ne te fâche pas, mon vieux. MATOIS. Mon vieux, mon vieux... l'impertinent !» Merle, Brazier, CharlesLes Petits braconniers, 17 (Barba) - P.E.
vieux (mon -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - DDL 32, 1790 ; TLF, 1828-29, Vidocq ; E, GLLF, GR[85], 1829 ; FEW (14, 360b), 1872 ; L, ø d.
1781 - «VIEUX-CANON, entrant. Me v'là, mon frère. THOMAS. Eh ! bon jour, Vieux-canon. VIEUX-CANON. Mes petites affaires sont faites, & je n'ai plus qu'à m'occuper du plaisir d'être avec toi, mon ami. THOMAS. Parbleu ! mon vieux, ce plaisir-là tu pourrois l'avoir pus souvent. Que ne quittes-tu le Régiment ?» [Guillemain]L'Enrôlement supposé, 12 (Cailleau) - P.E.
vieux berlinois loc. adj. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Un spectacle vieux berlinois si pur que chaque rue semblait une de ces rues modèles de la cité-cinéma à Los Angelès, et qu'on avait l'impression de devoir tomber au premier angle sur la rue hindoue ou sur la rue espagnole !» GiraudouxSiegfried et le Limousin, 210 (Grasset, 1949) - M.C.
vieux comme Hérode loc. adj. non conv. SEXE ET ÂGE "très âgé" - FEW (4, 416b), GLLF, BEI, DHR, 1690, Fur. ; DEL, TLF, ø d.
1653 - «Et c'est d'elle que vient la mode / De faire enrager les Maris / Alors qu'ils sont vieux comme Herode A Mademoiselle du Guerchy, in Poésies choisies, I, 152 (5e éd., Sercy, 1660) - P.E.
vieux comme le déluge loc. adj. non conv.  TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1804 - «BOULETTE. Pour toi qu'as du judiciaire, c'est vieux comme le déluge, ce que tu veux lui faire avaler.» DuvalLanguille de Melun, 9 (Cavanagh) - P.E.
vieux de la vieille loc. nom. m. non conv. MILIT. - FEW (14, 360b), GLLF, TLF (cit.), 1842, Balzac ; GR[85], cit. Flaubert ; DEL, BEI, mil.19e ; L, ø d.
1841 - «[...] le vieux Grognard d'autrefois, ces vieux de la vieille, comme on dit encore en parlant des nestors de la garde impériale.» E. Marco de Saint-HilairePhysiologie du troupier, 8 (Aubert) - P.E.
vieux de la vieille loc. nom. m. non conv. MILIT. - FEW (14, 360b), GLLF, TLF (cit.), 1842, Balzac ; GR[85], cit. Flaubert ; DEL, BEI, mil.19e ; L, ø d.
• vieux de la vieille des vieilles
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1845 - «ALY. On interroge le vieux de la vieille des vieilles à mon sujet... [...] ALY, frappant sur l'épaule de Dominique. La jeunesse a raison, l'ancien... Sous prétexte que vous êtes un vieux de la vieille des vieilles, faut pas dédaigner le soldat moderne.» F. SouliéLa Closerie des genêts, 2a et 2b (Impr. de Boulé) - P.E.
vieux de la vieille loc. nom. m. non conv. AFFECT. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Mon cher ami, je viendrai jeudi et je préviendrai les vieux de la vieille. Mais Saulcy est dans les Pyrénées à se traiter de ses vieilles véroles. La Saussaye est à Blois pissant à peine.» MériméeCorresp. gén., V, 487 (Le Divan) - P.E.
vieux du bon (être -) loc. verb. rég. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Figurez-vous un peu un vieux type - celui-là, il était vieux du bon - mal embraillé, des oreilles en paravent comme une mule qui voit son ombre, du poil roux semé à l'avare sur les joues, une grande bouche qui rit et un front qui lui allait jusque derrière la tête avec comme une couronne de cheveux rouges.» GionoUn de Baumugnes, 67 (Grasset) - TGLF
vieux régime loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «L'effet des suggestions du sens du vieux régime [...]» Journ. du haut et bas Vendômois, avr., in Gazier, Hist. relig., 55, in HLF, IX, 2, 621 - LTP
1794 - «Tous les vices et la pourriture du vieux régime se remontrent audacieusement et effacent les hommes et les principes de la République.» BabeufLe Tribun du peuple, déc., n° 28, 41 (Coll. 10/18) - LTP
vieux-bourgeois adj. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «On m'a d'ailleurs assuré que le citoyen Vaillant n'entendait pas son matérialisme et son athéisme au sens grossièrement vieux-bourgeois, mais en un sens philosophique. Ou plutôt en un sens pseudo-philosophique. [...] beaucoup de vieux-bourgeois en seraient contents pour embêter les moralistes [...]» PéguyOeuvres en prose 1898-1908, 313 (Gallimard) - P.E.
1940 - «[...] le Vieux-Destour est tourné vers l'Orient. [...] Socialement, c'est un parti vieux-bourgeois ; ses fondateurs, comme ses dirigeants actuels, appartiennent aux anciens cadres sociaux de la Régence /de Tunis/.» Notice sur les mouvements politiques indigènes en Afrique du Nord, 34 - P.E.
vieux-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «On m'a d'ailleurs assuré que le citoyen Vaillant n'entendait pas son matérialisme et son athéisme au sens grossièrement vieux-bourgeois, mais en un sens philosophique. Ou plutôt en un sens pseudo-philosophique. [...] beaucoup de vieux-bourgeois en seraient contents pour embêter les moralistes [...]» PéguyOeuvres en prose 1898-1908, 313 (Gallimard) - P.E.
vieux-comte n.m. TITRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1819 - «FRANCOIS, Pr. et Vieux-comte de Salm-Reifferscheid-Krautheim, n. 27 avr. 1772 (ancien chanoine de Strasbourg et Cologne), succède en 1798 à son père Sigismond, Vieux-comte de Salm-Reifferscheid-Bedbur [...]» Annuaire généalogique et historique, 252 - P.E.
vieux-marxiste n. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Une scission est prête à se produire dans le sein du parti, les néo-marxistes polémiquent avec les vieux-marxistes, mieux encore, on découvre des contradictions dans les écrits de Marx lui-même et le credo du Capital, ce rocher inébranlable, devient un amas d'antinomies.» H. Albert, in Mercure de France, numéro 100, avr., 319 - P.E.