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point (c'est un - vidé) loc. phrast. ACTION "fig. : c'est réglé, c'est terminé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1531 - «Definitum est, Cest vng point vuyde, cest vng compte arrêté, sen est faict.» R. Estienne, Dictionarium, 189 v° - P.E.
vidé (petit -) loc. nom. m. HIST. MOEURS "type mondain" - TLF, cit. Poulot, 1870. fam. "personne usée par les excès" : GLLF, TLF, 1888, Daudet ; vidé, adj. "épuisé de fatigue, usé par les excès" : GLLF, 1876, Lar. ; FEW (14, 591b), Lex.[75], PR[77], 1888, Daudet ; R, cit. Daudet
*1875 - «NOS JOLIS PETITS-VIDES Par Mars. [...] LES NOMBREUSES ERREURS DE JULES POISCASSE. Un de ces êtres rachitiques, insolents, abêtis, dont on dit familièrement : 'Il ne vaut pas une claque !' (Roqueplan). MONOGRAPHIE DU PETIT VIDE. L'incroyable, le gandin, le lion, le dandy, le chicard, s'étant graduellement gonflé comme un ballon, les égratignures féminines en firent un petit crevé. 1870 éclata : d'un bond, le crevé était en Belgique ! La paix signée, on nous le renvoya gros et gras, bien dodu, petit soufflé ; à défaut d'orgueil, il semblait bouffi d'onguent et de farine : on l'appela gommeux. Mais le conseil de révision vint déshabiller notre jeune territorial : un vrai croûton, ni chair ni moelle. Eh ! parbleu, c'est un petit vidé.» Le Journ. amusant, 1er mai, 3 - G.S.
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