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fraise (- de veau) n.f. BOUCH. - ND3, 1390, Taillevent ; DG, Gc, GLLF, 14e, Taillevent ; BW5, FEW (3, 778b), 14e ; L, ø d.
• fraise de veel - TLF (fraise de Veel), v. 1300, Viandier (même texte).
v. 1300 - «Fraise de veel [...]» Viandier valésan, 89 - Fr. mod., 42, 280.
jarret de veau loc. nom. m. BOUCH. - TLF, cit. Gide, 1911 ; FEW (7, 492a), GLLF, GR[85], ø d.
1605 - «Soupé : "Doné moy de ce que j'aime tan (tant)", c'estoit du gras blanc qui estoit au jarret de veau ; il ne y avoit que de la poictrine, n'en vouloit point ; en fin on luy dict qu'il ne y avoit pas de ce qu'il demandoit, se paie de raison et mange.» J. Héroard, Journ., 1, 785 (Fayard) - P.R.
noisette de veau loc. nom. f. CUIS. - TLF, cit. Carême, 1822.
1822 - «Noisette de veau.» Maître d'hôtel fr., I, 101 - Rouvier, 399.
pain de veau loc. nom. m. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1716 - Cuisinier royal et bourgeois, II, 1 - Rouvier, 399.
pied-de-veau n.m. BOT. - FEW (8, 300a), GLLF, PR[73], 1550, Fousch ; Hu, O. de Serres ; L, TLF, ø d.
Add.DDL
*1546 - «[...] l'vne d'entr'elles nommee Geusie, cueillit vne fueille de blanc ou Iaulnet d'eau, que les Grecz nommet Nymphea, & les barbares Nenuphar : vne d'Amelle, & vne racine de Pied de veau, autremet appellee Aron [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°29 r° (Club des Libr. de France) - P.E.
pied-de-veau n.m. BOT. - DDL 12, 1546, J. Martin ; FEW (8, 300a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1550, Fousch ; Hu, O. de Serres ; L, ø d ; TLF, cit. Codex, 1884.
15e - Grant herbier, numéro 236 - R. L. rom., 42, 452.
1539 - L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus Epitome, aij recto (Parisiis) - R. L. rom., 42, 452.
veau n.m. arg. ARG. MILIT. COST. MILIT. "sac" - E, 1862 ; absent TLF.
1832 - «[...] allons, Pacot, on dirait que ton veau (sac) t'a coupé la musette (parole) ! - As-tu payé ton pouf (dette) ? - Va t'y faire mordre.» Jeancourt, Crac ! Pchcht !! Baounhd !, I, 198 (Renduel) - P.E.
veau (crier/pleurer comme un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. - pleurer - : FEW (14, 546b), DELF, 1643, Scarron ; GLLF, 1648, Scarron ; L, cit. Scarron ; R, cit. Flaubert ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d ; crier - : R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1606 - «Maistre Guillaume le recogneut, et criant comme vn veau luy dit, c'est moy, c'est moy de par le diable mon amy, tes fortes fiebures quartaines c'est moy [...] L'vn commence à rire comme vn fol, et l'autre à pleurer comme vn veau : ie fus tout estonné de ceste façon de faire.» La Rencontre merveilleuse de Piedaigrete avec maistre Guillaume , 6 et 11 (s.l.) - P.E.
veau (faire le -) loc. verb. non conv. CARACT. "rester bêtement en attente" - absent TLF. "faire le nigaud" : L, FEW (14, 546b), Sat. Mén. ; BEI, 1640, Oudin ; "s'étendre nonchalamment" : FEW, GLLF, DEL (cit.), GR[85] (cit.), 1668, La Fontaine.
1567 - «TAILLEBRAS. Faudra-il qu'icy je demeure / Cependant à faire le veau, / Moy, qui suis si brave et si beau ? / Me donnes-tu cette cassade ?» Baïf, Le Brave, 169 (Droz) - P.E.
veau qu'on mène à l'abattoir (geindre comme un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Dès qu'il aperçut son colonel, il se mit à geindre comme un veau qu'on mène à l'abattoir en criant : Mon col'nel, mon col'nel, on r'fuse d'me soigner, on veut m'faire mourir.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 614 (s.l.n.d.) - G.S.
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