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bilio-nerveux n.m. PSYCHOL.
Corr.TLF (1896, Verlaine, Oeuvres posthumes)
1865 - «[...] l'homme moderne, avec ses sens aiguisés et vibrants, son esprit douloureusement subtil, son cerveau saturé de tabac, son sang brûlé d'alcool, en un mot, le bilio-nerveux par excellence, comme dirait H. Taine [...]» Verlaine, Oeuvres en prose complètes, 600 (Pléiade) - D.P.
borbonico-nerveux adj. plais. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1815 - «Une dame [...], apprenant les derniers événements de Bordeaux, eut une crise borbonico-nerveuse, qui nécessita l'assistance du docteur M....» Le Nain jaune, n° XXV, 15 avr., 46 - P.E.
nerveux n. PSYCHOL. "personne nerveuse" - R, PR[77], cit. Proust [1920] ; GLLF, av. 1922, Proust ; FEW (7, 102a), 1935, Acad. ; TLF, cit. Simenon, 1948 ; Lex.[75], ø d.
1901 - «Etes-vous un peu plus calme, maintenant, petite nerveuse ?» Willy, Claudine à Paris, 275 (Ollendorff) - M.C.E.
organo-nerveux adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «[...] dans cette théorie des symptômes secondaires, on voit constamment s'affronter les deux tendances de la pathologie mentale : l'explication organo-nerveuse et l'explication psychologique.» P. Guiraud et H. Ey, Remarques critiques sur la schizophrénie de Bleuler, in Annales médico-psychol., I, 363 - M.C.
psychonerveux, psycho-nerveux adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «M. Léopold Lévi a exposé que le critérium pour rapporter les troubles psycho-nerveux à leur origine thyroïdienne est dans le traitement. On ne peut conclure au rapport de cause à effet que si l'action thyroïdienne est immédiate, toujours efficace, en particulier dans les rechutes, si elle transforme le malade.» A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 184 - M.C.
1910 - «Ce sera un devoir de la psychologie clinique que de relever les caractères de troubles fonctionnels psychonerveux, autant qu'ils prennent leur origine dans le centre de la conscience ou dans les centres corticaux.» L. Haskovec, Soc. de neurologie et de psychiatrie, 13 janv., in L'Encéphale, I, 499 - M.C.
1912 - «[...] ils [le frère et la soeur] possèdent tous deux une tournure d'esprit compliquée, un défaut de jugement qui leur rend difficile l'adaptation aux réalités de la vie. Tous deux sont, en vertu de leur constitution psychique, de leur psychasthénie primitive, exposés aux accidents psychonerveux.» L. Schnyder, Le cas de Renata, contribution à l'étude de l'hystérie, in Arch. de psychol., t. 12, 253 - M.C.
suc nerveux n.m. PHYSIOL. - TLF, 1687, B. Prost ; L, cit. Volt.
1667 - «D'autres considerant la rougeur du sang, n'ont pas pû se persuader qu'il servist de nourriture aux parties blanches, comme sont les nerfs et les os ; mais ont cru qu'outre cette liqueur dont se nourrit la chair, il y a un nouveau suc qu'ils appellent nerveux, pour nourrir ces parties.» Journ. des sçavans, 254 (Amsterdam) - A.Ré.
*1690 - «SUC. subst. masc. [...] Thomas Warton Anglais a établi dans l'Anatomie un suc nerveux, qu'il dit servir aux plus belles fonctions du corps. Ce suc a été inconnu aux Anciens, et est reçu maintenant par tous les Anglais.» Furetière, Dict.aussi dans Trévoux, 1704 - TGLF
ultra-nerveux adj. CARACT. - TLF, cit. Le Point, 1977.
1868 - «[...] un côté frappant chez lui [Zola], c'est le côté maladif, souffreteux, ultra-nerveux, vous donnant par moments la sensation pénétrante d'être aux côtés d'une mélancolique et révoltée victime d'une maladie de coeur.» E. et J. de Goncourt, Journ., 14 déc., III, 246 (Fasquelle, 1911) - P.E.
1888 - «[...] j'espère te rapporter [...] du moins un ami bronzé et solide à la place du Parisien ultra-nerveux que tu as envoyé se refaire l'esprit et le corps au soleil.» P. Arène, La Chèvre d'or, 49 - Duché, 120.
ultranerveux, ultra-nerveux adj. CARACT. "excessivement nerveux" - DDL 18 (ultra-nerveux), 1868, Goncourt [repris in GR] ; TLF (ultra-nerveux), cit. Le Point, 1977.
1861 - «Nous nous couchâmes raisonnablement. Elle était ultranerveuse, quoique gaie, mais faible [...].» J. Michelet, Journal, III, 56 (Gallimard, 1959-76) - P.E.
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