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knicker-varappe n.m. ALP.  VÊT. SPORT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «knicker-varappe Velours côtelé imperméabilisé [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, Publ - C.T.
varappe n.f. rég.  Suisse ESC.  GÉOGR. ALP.  "couloir rocheux" - In Ga [1970].
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1883 - «Origine du mot varapper. - On nous demande d'où vient le terme varapper, appliqué quelquefois dans les récits d'excursions en montagne. Le terme n'est pas français, hâtons-nous de le dire. Mais combien ne sont pas encore français parmi les termes dont se trouve obligé de se servir l'alpiniste. 'Dans tout art, dans toute science, dans tout métier qui se crée, disions-nous dans la préface du Mummery, une langue nouvelle naît au besoin des neuves idées à exprimer. L'alpinisme n'a point fait exception et, comme son champ est vaste, nombreux ont été les termes nouveaux. Si alpin était français, alpinisme ne l'était pas ; piolet n'a été admis que dans le supplément du Dictionnaire de Littré.' Revenons à l'origine du terme varapper. Nous la trouvons, sous la signature de L. WANNER, dans l'Echo des Alpes (1883, p. 248), organe des Sections romandes du Club Alpin Suisse. 'Ce nom de Varappe est tiré de certains couloirs du Salève, situés entre la Grande Gorge et le Coin. Ces couloirs qui, à première vue, semblent être inaccessibles, sont parcourus fréquemment par quelques Clubistes genevois qui estiment qu'il faut demander à la montagne autre chose que la marche et que, pour retirer tout le bien des courses alpestres, il faut que tout le corps travaille et non les jambes seulement. Cette manie de rechercher ce qui passe parmi la plupart de nos collègues pour des casse-cou, leur a fait donner le surnom de 'Varappeux' et à leur bande celui de 'Varappe'. Le même auteur revient plus tard, en 1899, sur le même sujet, dans Le Salève, publié par la Section genevoise du Club Alpin Suisse. 'De 1874 à 1882, un groupe d'amis fervents de ce nouveau genre de plaisir, dont plusieurs joignaient au courage et à la persévérance de vraies qualités de grimpeurs, reçut, un peu par ironie, le nom de Varappeux, du nom de la Varappe, leur plus belle conquête. Aujourd'hui, le verbe varapper, avec ses dérivés, a passé dans le langage de l'alpinisme depuis que nous l'avons écrit dans l'Echo des Alpes (1883), au grand amusement de Rambert. Il paraît cependant que le mot manquait à la langue française pour exprimer l'action de grimper dans des rochers où il faut s'aider autant des mains que des pieds, parfois des genoux.' Le mot fit fortune parmi les alpinistes romands, au grand désespoir de RAMBERT qui était un puriste. De là il est venu en usage chez quelques alpinistes français et il nous semble même l'avoir rencontré dans un périodique alpin français. Il y a bien les termes de s'élever, monter, gravir, ascensionner (qui n'est point français mais mérite de le devenir), escalader ; mais il est évident que ce dernier terme d'escalader, a une origine première qui rappelle trop l'échelle et pas assez le corps à corps avec les rochers abrupts aux saillies rares et difficiles à prendre. Il y a bien encore grimper qui vient de grippen saisir et exprime l'action de s'élever et des pieds et des mains ; mais... il est peut être de trop bonne souche ou trop vieux jeu. La nouveauté du terme varapper, sa forme, bien française, a séduit. Son origine, venue d'un nom de lieu, a peut-être, comme tous les noms de lieux ou presque, une origine patoise : on ne trouve pourtant aucun mot apparenté ni dans BRIDEL ni dans CONSTANTIN. La nuance particulière qu'il exprime suffira-t-elle à lui donner faveur ? Obtiendra-t-il ses lettres de grande naturalisation ? Qui sait si quelque jour nos successeurs ne le verront pas apparaître dans le Supplément du Larousse ?» Echo des Alpes, 248, cité in La Montagne, numéro 5, 1910, 291-2 - C.T.
*1899 - Le Salève, cité in La Montagne, numéro 5, 1910, 291-2 - C.T.
*1899 - «L'ouvrage [Le Salève] est divisé en dix chapitres, consacrés successivement à l'orographie, à la géologie, à la littérature, à l'histoire, à la faune, à la flore et aux varapes désormais fameuses du Salève.» R. alpine, numéro 10, oct., 298 - C.T.
varappe n.f. rég.  Suisse ESC.  "escalade" - RSp., 1913, Casella ; Lex.[79], 1925 ; FEW (14, 174a), GLLF, GR[85], v.1925 ; in Ga [1970].
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1896 - «Numéro II, novembre 1896 [de L'Echo des Alpes, périodique suisse] - A signaler : Un peu de varappe dans les Alpes Vaudoises (avec deux illustrations) par M.J. Jaccottet. L'auteur, accompagné du guide Ch. Veillon, des Plans, a fait l'ascension de la Dent de Morcles, en grimpant dans un couloir qui s'élève au-dessus du glacier des Martinets [...]» In R. alpine, numéro 2, févr. 1897, 58 - C.T.