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aboyeur de prison loc. nom. m. arg.  ARG. PRISONS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «On l'employoit ordinairement à transporter les ordures et au métier d'aboyeur de prison, c'est-à-dire à appeler les prisonniers lorsqu'on en avoit besoin, ou lorsque le soir on les faisoit rentrer dans leurs cachots.» P.J.B. Nougaret, Hist. des prisons de Paris et des départemens, juin, t. 4, in Précis hist. sur les incarcérations, les massacres et les massacreurs, 202 (Galande) - R.R.
asile-prison n.m. PSYCHIATR.  PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Le traitement par le lit entraîne comme corollaire obligé une modification radicale de notre système suranné d'assistance des aliénés, système désormais condamné sans appel. Son application générale amènera fatalement la disparition de nos asiles-prisons, - où les exigences de la thérapeutique tiennent si peu de place [...]» Dr Farnarier, Soc. médico-psychol., 30 oct., in Annales médico-psychol., I, 72-73 - M.C.
1900 - «L'alitement transforme, avant tout, l'asile-prison en asile-hôpital ; il transforme en une salle de malades un quartier cellulaire. Il élève en dignité l'aliéné, le grandit, l'assimile au cardiaque, au tuberculeux.» Dr A. Pélas, Le repos au lit dans le traitement des aliénés, in Annales médico-psychol., I, 388 - M.C.
1900 - «Les perversions morales et instinctives que nous avons signalées rendent aussi toute promiscuité dangereuse. Comme les gaillonnais (1) à l'expiration de leur peine, ces malades [...] devraient être réunis dans un asile spécial où le travail industriel serait organisé dans des conditions particulières [...] (1) On appelle ainsi les criminels aliénés qui finissent leur peine à l'asile-prison de Gaillon.» Dr A. Marie, Les aliénés de la légion étrangère, in R. de psychiatrie, sept., numéro 9, 278-9 - M.C.
1907 - «Il s'agit d'une jeune fille amorale qui de temps en temps a des accès d'excitation sans délire, pendant lesquels elle commet des délits. M. Riche croit que cette anormale devrait trouver sa place dans un asile-prison, établissement intermédiaire à créer.» J.-M. Dupain et A. Vigouroux, c.r., in Annales médico-psychol., I, 415-6 - M.C.
asile-prison n.m. PSYCHIATR.  PSYCHOPATHOL. 
Add.DDL 29 (1899, Dr Farnarier)
*1927 - «"[...] L'impulsion au suicide, comme cet homme l'a eue, irrésistible, mais c'est la signature de l'état psychopathique constitutionnel..." - "Alors, vous ne l'auriez pas condamné ?" demanda Patrick - "Si : à être enfermé dans un asile-prison, s'il en existait. Le délire systématisé raisonnant doit être puni socialement, mais dans cette mesure [...] - "Mais dans votre formule : asile-prison", dit Patrick, "il y a le mot asile qui implique des soins à donner, avec l'espérance, sinon de guérir, d'améliorer..."» P. BourgetNos actes nous suivent, 86-87 (Plon) - M.C.
camper qqn en prison loc. verb. non conv. JUST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] je creve une caisse, et je vous y campe en prison... oui, foutre ! en prison dans un tambour [...]» Jean Bart, n° 11, 4 - P.E.
navire-usine n.m. PÊCHE INDUSTR. - GLLF, 1949, Lar. ; TLF, cit. Guillain, 1969 ; PR[73] (s. v. usine), ø d.
1932 - «Les uns /chalutiers/ seront assez grands pour pouvoir faire toute une campagne sans ravitaillement et constituer de véritables navires-usines [...]» La Science et la vie, mars, 201 - G.D.
usine n.f. TRAV. PUBL.  "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Lorsqu'on voudra tracer, former une route publique, un chemin de fer, un canal, ou toute autre usine Comte de Bastard, Ch. des Pairs, in Le Moniteur universel, 25 avr., 1173, col. 1 - P.W.
usine type loc. nom. f. INDUSTR.  type, en appos. : TLF (meuble-type), cit. Daudet, 1877 ; DDL 15 (édifice-type), 1905 ; GLLF, 1926 ; GR[85], cit. Colette, 1929 ; DDL 24 (Rép.), 1965 ; DMC (personne-type), cit. Le Monde, 1966 ; Lex.[79], ø d.
1892 - «C'est à Nanterre, près de Paris, que se trouve l'usine type de cette fabrication [...]» Le Mercure scientifique, août, 120 - P.E.
usine-robot n.f. INDUSTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «L'Agence Tass annonce que la première usine-robot du monde fabrique des pistons d'automobiles en U.R.S.S.» Quotidiens parisiens, 3 déc - J.Hé.