| ![]() ![]() ![]() ![]()
triste à patte loc. nom. m. non conv. MILIT. "soldat du guet" - FEW (13/II, 303a ; tristappatte), v. 1790 ; DDL 3, 1847, Balzac ; absent TLF.
1788 - «Le petit peuple [...] appelle les soldats du guet, (qu'il n'aime pas à cause de leur aveugle brutalité) tristes à pattes. [...] Le guet à cheval a pour sobriquet, les lapins ferrés. » Mercier, Tableau de Paris, 10, 316n - P.W.
triste-à-pattes n.m. non conv. ARGENT "misérable" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Il aperçoit dans Paris un ancien camarade de jeunesse, triste-à-patte, sans sous-pieds, vêtu d'une redingote à teintes invraisemblables [...]» Balzac, Le Cousin Pons, VI, 541 (Pléiade)
av. 1872 - «Roger ne perd pas son intarissable gaîté, il décide le sergent et ses triste-à-pattes à boire avec lui.» Th. Gautier, in Guérin, Dict. des Dict. (1892)
|