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néo-traditionniste n. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «A l'un des jeunes néo-traditionnistes, alors à l'Ecole, à propos d'une femme très blanche qu'il avait peinte, où la lumière se jouait en frissons d'arc-en-ciel - et c'était cette couleur qui l'intéressait, il l'avait cherchée toute une semaine, - un maître moderne disait, que 'c'était pas nature, vous ne coucheriez pas avec cette femme-là !» L. Blanc, Définition du néo-traditionnisme, in Art et Critique, 23-30 août, in M. Denis, Théories 1890-1910, 6 (Rouart et Watelin, 1920) - R.R.
1895 - «Ceux qui ont suivi, depuis l'origine, l'évolution de ces peintres, appelés successivement Cloisonnistes (Dujardin, Revue indépendante, 1886 [sic]), Synthétistes (1889), Néo-traditionnistes (Pierre Louys, Art et Critique, 1890), Idéistes (A. Aurier, Mercure, 1891), Symbolistes et Déformateurs (A. Germain), ceux-là trouveront un spécial intérêt à l'exposition de Séguin.» M. Denis, "A propos de l'exposition d'A. Séguin", in La Plume, 1er mars, in Théories 1890-1910, 20 (Rouart et Watelin, 1920) - R.R.
traditionniste adj. ESTHÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1891 - «En résumé, si la théorie traditionniste reflète vraiment l'esthésie de ses adeptes, ceux-ci auraient dû s'inspirer des décorateurs étrusques et grecs ; ils ont pris les Japonais pour modèles - paralogisme.» A. Germain, La Théorie des déformateurs, in La Plume, 290 - J.Hé.
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