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as qui court loc. nom. m. JEUX CARTES - L, ø d ; absent TLF.
1763 - «Ne parlez plus de jouer à la boule, de (sic) l'As qui court, et à tous ces jeux qui ne se jouent que dans les maisons obscures ; mais au bon-homme, au liard la fiche.» [F.C. Huerne de la Mothe], L'Enfantement de Jupiter, ou La Fille sans mère, t. 1, 33-34 - R.R.
1842 - «As qui court [...], Nom d'un jeu de cartes ainsi nommé parce que l'as y étant la plus basse carte, celui qui l'a reçu le passe à son voisin, qui s'en débarasse de même, tant que le tour n'est pas fini.» Complément Acad.
back-court n.m. d'apr. angl. TENNIS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Vers la fin de sa carrière d'amateur atteint par l'âge [...] il recula de nouveau vers le back-court.»Cochet, Le Tennis, 15 - IGLF
bourrique (faire tourner qqn en -) loc. verb. non conv. RELAT. - FEW (13/II, 49b), 1867, Delv. ; L, ø d ; DEL, cit. Zola ; BEI, cit. E. Sue ; TLF, cit. France, 1918 ; GR[85], cit. Martin du Gard.
1841 - «DESIREE seule. Pour peu que ça dure encore, ils le feront tourner en bourrique, ce pauvre père Godinot ! et son neveu qu'est là-bas à les attendre avec les paquets ! En voilà une patience !» H. Monnier, Scènes de la ville et de la campagne, II, 157 (Dumont) - P.E.
1843 - «LAVIGNAN. Ta mère... Ah ça ! tu as donc envie de me faire tourner en... CORNEILLE. Achève... bourique, mon chéri...» F. Soulié, Eulalie Pontois, 13a (Impr. de Boulé) - P.E.
1854 - «MADAME GODET. Tu devrais alors être déjà parti. Tiens, je m'en vas, car de te voir depuis ce matin faire cent fois le tour de la maison et n'avancer à rien, c'est à me faire tourner en bourrique, voilà l'effet que ça produit sur moi.» H. Monnier, Les Bourgeois de Paris, 42 (Charpentier) - P.E.
chien (tourner en jeu de -) loc. verb. rég. Ouest et Québec RELAT. "dégénérer en violences (de taquineries)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «[...] ces badineries tournent ordinairement en jeu de chien : on se fache a la fin.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.), Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 115 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
chieuvre (faire tourner en -) loc. verb. rég. RELAT. "faire tourner en bourrique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «[...] quant à Mlle Sergent, elle s'occupe de tout, mais plus que tout, de la petite aux beaux yeux qui la fait 'tourner en chieuvre'.» Colette, Claudine à l'école, 82 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
court adj. SÉRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1763 - «[...] le Ver s'accourcit et se change en Fève ou en chrysalide sans avoir filé ; ou il ne fait tout au plus qu'une toile inutile ; ce qui est pour le maître une perte notable, causée par cette sorte de vers appelés courts. Vulgairement courchos.» Boissier de Sauvages, Mém. sur l'éducation des vers à soie, 114 (Nîmes, Gaude) - R.T.-B.C.
court-bouclé adj. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Rézi ne mérite pas l'âme de Claudine. Je lui donne ma présence, ma tête court-bouclée qu'elle se plaît à coiffer [...] Elle a présidé, autoritaire, à mes séances de modiste, agacée de constater si ridicules, sur ma tête court-bouclée, certains chapeaux de "dame".» Colette, Claudine en ménage, in Colette, Oeuvres , vol. 1, 327 et 367 (Flammarion, 1960) - M.C.
court-bouillon n.m. plais. WW"fig." - Mat.I, GLLF, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1651, La Varenne ; FEW (1, 622a), 1680, Rich. ; DG, 1694, Acad. ; R, 17e ; L, cit. Volt.
1622 - «Le lieu où ie vous veux apprester et faire cuire ce Court-bouillon, ce sont vos villes propres qui seruiront d'ingrediens à vous mesmes pour finir vos iours, la Rochelle me fournira de vinaigre, Montauban de verjeus, Montpellier de poyure, Castres de cloux de girofle Nismes d'espice, et Sedan de tous les autres ingrediens necessaires à ce Court-Bouillon [...] C'est à toy BOVILLON, qui iusques icy à si bien fait la chattemite [...] à qui le premier ie veux bailler à humer ce cour-Bouillon, iusques icy ie n'ay fait que la Sausse, les Raistres me seruiront de poisson [...]» Le Court-bouillon des rebelles, accommodé à la sausse des reistres d'Allemagne , 8 et 9 (s.l.) - P.E.
court-bouillon n.m. CUIS.
"bouillon aromatisé pour cuire du poisson et certaines viandes" - Mat.I, GLLF, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1651, La Varenne ; FEW (1, 622a), 1680, Rich. ; DG, 1694, Acad. ; R, 17e ; L, cit. Volt.
Add.DDL :
*1640 - «[...] vn Court boüillon .i. sorte de saulse de carpe.» A. Oudin, Curiositez fr., 132 (Slatkine) - P.E.
*1649 - «[...] au milieu, Il fut posé vn monstre Amphibre [sic : amphibie] au courtbouillon, nommé hypogriphe enharnaché de beatilles d'Edits, de traitez [...]» Le Festin burlesque du fourbe, 3 (Musnier) - P.E.
court-bouillon n.m. CUIS.
"bouillon aromatisé pour cuire du poisson et certaines viandes" - DDL 21, 1622 [repris in GR] et 1640, Oudin ; GLLF, TLF, 1651, La Varenne ; FEW (1, 622a), 1680, Rich.
1604 - «[...] puis mettez avec le gigot court bouillon et un peu de fleur de muscade, et du vin blanc, et le laisser bien esteuver [...].» Maistre Lancelot de Casteau, Ouverture de cuisine, 112 (Liège) - R.L. rom., 58, 350.
1619 - «[...] disné... d'une alose au court bouillon, [...] en treuve le goust bon.» J. Héroard, Journ., 2, 2620 (Fayard) - P.R.
court-circuit n.m. ÉLECTR. - TLF, GR[85], 1890 ; Mat., GLLF, 1903, Jarry ; FEW (2, 702a), Lar. techn.
1858 - «On obvie à ce grave inconvénient en faisant usage de ce qu'on a appelé court circuit ; c'est-à-dire qu'on ouvre au courant pour aller au galvanomètre un chemin plus court que le trajet par l'électro-aimant de la sonnerie.» A. De La Rive, Traité d'électricité théorique et appliquée, t.3, 358-9 (Baillière) - P.P.
court-circuiter v.tr. ACTION "fig." - TLF, 1953, Combat ; GLLF, PR[73], Rs, ø d.
av. 1945 - «'Quel est votre point de chute ?' demandait-on vainement (traduction plaisante de P.C., 'poste de commandement' : comprenez : 'votre adresse'). Un Périclès de première bourre savait grenouiller dans les ministères, court-circuiter une affaire pour obtenir une solution ; passer pour un type fumant, c'était la gloire suprême.» Ch. Bruneau, in Les Etoiles, 4 sept., in Pages fr., n° 6, 58 - P.E.
court-circuiter v.tr. ÉLECTR. - Lex.[79], v.1900(?) ; GR[85], 1931 ; TLF, cit. Mercier, 1937 ; GLLF, 20e.
1917 - «court-circuiter, v.t. (elec) to short circuit.» Willcox, A French-English military technical Dictionary, 531 (Government Printing Office) - P.E.
1929 - «Je m'excuse également de donner place en nos vitrines au verbe court-circuiter, qu'il paraît qu'un éminent professeur de physique ne rougit pas d'employer dans ses leçons.» A. Hermant, Remarques de monsieur Lancelot, 108 (Flammarion) - P.E.
demeurer court loc. verb. EXPRESS. "fig. : manquer d'à-propos" - FEW (2, 1585b), Hu, Amyot ; L, Mont. ; DG, cit. Molière ; R, cit. Mme de Sév. ; GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1578 - «[...] jamais ne demeurer court de response [...] Ce n'est pas vous qui devez demander cela, monsieur Celtophile, car jamais vous n'auriez peur de demeurer court.» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 219 et 220 (Lemerre) - P.E.
demi-court adj. MODE MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «[...] les femmes poudrées avec le toquet Watteau et jupes demi-courtes ; les bergers en culottes bouffantes.» Le Triboulet, 3 juin, 6b - G.S.
half court, half-court n.m. d'apr. angl. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Il y a eu le paddair, le mini-tennis [...] et d'autres sports qui se sont donné des airs de tennis. Mais le half-court, importé il y a un an d'Australie, c'est du vrai avec les mêmes règles et les mêmes mouvements. Seule différence, le court est quatre fois plus petit.» Cosmopolitan, nov., 14 - AFC
1986 - «Qu'est-ce qui ressemble au tennis, dont les règles de jeu sont dérivées du tennis, et qui n'est pas du tennis ? Le 'halfcourt', qui vient d'Australie.» Le Point, 15 sept., 15 - K.G.
jaquette (tourner sa -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig. : changer d'opinion" - FEW (13/II, 47b), 1606, Nicot ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Patin ; absent TLF.
1604 - «[...] l'esguillon de nostre esprit est mousse, nostre iugement branle dans le manche, & à chaque illusion tourne sa iacquette, nostre memoire est faussaire & tous nos sentimens peruertis.» L. Quattrehomme, Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 112 (Gesselin) - P.E.
médaille (tourner la -) loc. verb. non conv. INTELL. "considérer autrement" - FEW (6/I, 574a), 1680, Rich, ; DG, ø d ; TLF, cit. Littré.
Compl.L (Mme de Sév.)
1671 - «Hélas ! des trésors et tous les biens du monde me pourroient-ils donner tant de joie que votre amitié ! Comme aussi, tournez la médaille, l'enfer n'est pas pis que le contraire.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 9 août, I, 354 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
nu (tout - court les rues, mort de faim n'y va pas) loc. prov. non conv. PHRASÉOL. "la misère de ceux qui meurent de faim est plus grande que celle de ceux qui sont mal vêtus" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «- Adieu mon fichu ; je l'achèterai plus tard. - Vous avez raison, ma belle : tout nu court les rues, mort de faim n'y va pas ; le ciel vous récompensera.» Vidocq, Mém., 4, 155 (Tenon) - P.R.
oeil (tourner de l'-) loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - GLLF, TLF, 1835, Vigny ; DDL 1 (tourner de l'oeil en dedans), 1844, Balzac ; L, ø d ; FEW (13/II, 47a), 1920, Bauche ; PR[73] (vx), ø d.
1828-29 - Vidocq, Mém. de Vidocq, IV, 162 - Butler, 178.
pendre haut et court loc. verb. JUST. "exécuter à la potence d'une manière expéditive" - FEW (8, 173b), 1690, Fur. ; L, La Fontaine ; TLF, cit. Nodier, 1831 ; DG, GLLF, PR[73], ø d.
1671 - «Il est vrai que je fis une grande faute, mais aussi d'être pendue haut et court, comme je le fus, c'étoit une grande punition.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 23 mars, I, 233 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
piolet court loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. Jeux et sports, 1967 ; [RSp. : s.v. alpinisme, in déf., ø d].
1944-45 - «Un piton vertical, récupérable, un mousqueton et un anneau de corde, voilà le minimum modeste qui suffit à la traversée de l'arête ; mais vous pouvez évidemment vous munir d'une quincaillerie plus imposante, et même vous en servir, si le coeur vous en dit. Il est prudent d'avoir au moins un piolet court par cordée, pour la traversée du glacier.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, 7 - C.T.
piolet ultra court loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Enfin, sur les pentes de glace extrêmement raides et dans le rocher verglassé, le piolet ultra court pourrait être d'un usage commode, son maniement étant, dans ces conditions, plus aisé que celui du piolet ordinaire.» Man. d'alpinisme, 174 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
piton court loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; [RSp. : s.v. piton, in cit., 1970, Gautrat].
1934 - «Un piton court planté à fond est bien préférable à un piton long qui n'est engagé qu'en partie.» Man. d'alpinisme, 166 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1943 - «L'utilisation d'aciers spéciaux permet la réalisation de pitons à la fois très solides et très légers : leur poids moyen varie entre 60 et 90 gr. (pitons courts et extra-courts).» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 54 (Arthaud) - C.T.
piton extra-court loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1943 - «L'utilisation d'aciers spéciaux permet la réalisation de pitons à la fois très solides et très légers : leur poids moyen varie entre 60 et 90 gr. (pitons courts et extra-courts).» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 54 (Arthaud) - C.T.
1952 - «L'énormité et la complexité de ce matériel m'avaient fait sourire, mais il se révéla tout juste suffisant, puisque sous l'ultime surplomb, Magnone ne disposait plus que d'un piton extra court.» La Montagne, numéro 358, juill.-oct., 64 - C.T.
1959 - «Après un toit compact franchi à l'aide de deux pitons extra-courts, le rocher devient meilleur, mais la fissure se bouche et devient encore plus surplombante [...] Dans l'après-midi nous équipons une longueur pour doubler le cap d'un toit. Encore des 'golots' et des pitons extra-courts. 25 mètres de gagnés." [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 25, déc., 145 et 149 - C.T.
poignard (tourner à qqn le - dans le coeur) loc. verb. RELAT. "fig." - GLLF, 1736, Volt. ; FEW (8, 512b), L, Volt. ; absent TLF.
1671 - «[...] si quelqu'un m'eût tourné un poignard dans le coeur, il ne m'auroit pas plus mortellement blessée que je l'étois de cette pensée.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 15 avr., I, 258 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
pouces (se tourner les -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - GLLF, GR[85] (cit.), TLF, DArg., 1893, Courteline ; FEW (9, 132b), 1935, Acad. 1869, in DEL et BEI, correspond à la var. ci-dessous ; cf. Littré
• tourner ses pouces - TLF, 1834, Balzac ; L, FEW, GLLF, 1869 ; DEL, GR[85], cit. Zola.
1833 - «ROSALIE. Ah !... mais vous-même, depuis trois jours que vous êtes ici, et que je ne vous ai pas vu faire autre chose que tourner vos pouces, vous devez vous ennuyer un peu ? ETIENNE. Oh, beaucoup !» Ancelot et Decomberousse, La Consigne, 2a (Magasin théâtral) - P.E.
sang (tourner le -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - DG, cit. Beaumarchais ; L, ø d ; GLLF, cit. Duhamel ; GR[85], TLF, ø d - les sangs : TLF, cit. Mérimée, 1847 ; FEW (11, 176b), 1875, Lar. ; GLLF, DELF, GR[85], 1876, Lar. ; Lex.[79], ø d
1790 - «M. Recto. Allons, la mère, ne parlons pas de tout cela, car il y a de quoi tourner le sang.» [Buée], De par la mère Duchesne, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
ski court loc. nom. m. SKI "patin" - RSp., ø d ; absent TLF.
1908 - «En terrain varié au contraire, en montagne, en forêt, le ski court, plus aisé à manoeuvrer, est presque partout employé.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 4 (Grenoble) - C.T.
1910 - «Le ski long, très long, est merveilleux pour la vitesse. Le ski court, avec ses avantages et malgré ses inconvénients, nous donne un ski admirable pour le tourisme dans nos montagnes si couvertes, des Vosges et du Jura.» La Montagne, n° 12, déc., 702 - C.T.
1912 - «Etude des différents appareils pouvant remplacer en haute montagne le Ski modèle norvégien : ski court, ski-raquette, ski-planchettes, etc.» L'Echo des Alpes, n° 1, janv., 33 - M.J.-C.T.
1925 - «Et maintenant parlons un peu du Ski d'été, nié et méprisé des grands alpinistes. On peut considérer deux cas où son emploi s'impose : 1. Par beau temps pour les courses de neige pure [...] 2. En cas de mauvais temps ? Ecoutez le prophète LUNN : 'Un jour viendra où la plupart des cabanes seront dotées de skis d'été.' 'Il faut deux ou trois jours de beau temps après une forte tempête de neige pour que les grandes courses soient faisables. Lorsque ces circonstances se présentent, je vous conseille de vous munir d'une paire de skis courts d'été [...]» La Montagne, n° 186, nov., 291 - C.T.
1943 - «J'essayais alors des skis courts d'été, de 1,60 m. : ils me satisfirent complètement.» C.-E. Engel, trad. : A. Lunn, Les Montagnes de ma jeunesse, 146 (Attinger) - M.J.
ski court loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Chamonix. La pluie. Ne nous plaignons pas. Le soleil a lui pour les skieurs de Pentecôte, il peut se cacher un peu maintenant. Vive le ski court ! Vive le ski d'été !» La Montagne, n° 196, nov., 299 - C.T.
talons-tourner v.intr. non conv. MOUV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] tu arrives... un médecin est encore dans le bureau [...] il dit : - Quand il est rentré à l'académie, son discours il avait été obligé de le dire assis [...] vaguement, vaguement... ça te dit quelque chose... quand le toubib talons-tourne, tu dis : - il parlait de qui là, le médecin ? - Du 45.» V. Thérame, Hosto-blues, 151 (Ed. des Femmes) - K.G.
temps (le - qui court), temps (par le - qui court) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/I, 185b), GLLF, DELF, GR[85], 1798, Acad. ; TLF, cit. Maupassant, 1888 ; DG, Lex.[79], ø d.
1793 - «Vois mon bien-aimé à me faire dépêcher cette vente, parce que cela me fera quelqu'argent dont j'ai grand besoin, ainsi que tout le monde, je crois, par le temps qui court.» S. Arnould, let., in Goncourt, Sophie Arnould, 85 (Poulet-Malassis) - P.E.
tourner v.tr. CUIS. - L, DG, ø d ; absent TLF.
1767 - «Tourner les culs d'artichauts pour signifier qu'après en avoir ôté les feuilles on ôte légèrement avec la pointe du couteau, le verd qui peut y rester [...]» Dict. portatif de cuisine, XV - F.R.-R.S.
1771 - «Tourner un citron, ou quelqu'autre fruit, chez les Confiseurs, c'est enlever l'écorce ou la peau fort mince et fort étroite en tournant autour du fruit.» Dict. univ. de Trévoux
1814 - «Tourner une carotte, un navet : c'est les arrondir de diverses manières en leur donnant une forme agréable.» Art du cuisinier, II, 376 - F.R.-R.S.
1856 - «tourner des topinambours, c'est à dire que vous enlevez la peau en mordant sur le légume.» Cuisinier impérial, 387 - F.R.-R.S.
tourner n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «L'arrêt se fait dans la descente par un tourner brusque, à droite ou à gauche, en se servant des bâtons comme freins.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
tourner v.intr. ÉVÉN. "devenir défavorable (de la chance)" - GLLF, 1664, Boileau ; GR[85], cit. Boileau ; TLF, cit. Balzac, 1837.
1532 - «Mais il advint que la chance tourna, / Car, pour bien peu qu'en santé retourna, / Il en mourut quasi infini nombre [...].» C. de Bourdigné, La Légende joyeuse, I, 83 (Willem, 1883) - P.E.
tourner v.tr. MILIT. "prendre à revers" - L, cit. Letronne [av. 1848] ; TLF, cit. Sand, 1855 ; GLLF, DHR, 1872, Littré.
1798 - «En termes de Guerre, on dit, Tourner un poste, une montagne, etc. pour, Les prendre à revers.» Acad., Dictionnaire, II, 676b (Smits) - P.E.
tourner (faire -) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «[...] au bout de trois quarts d'heure nous sommes au haut, sans autres inconvénients que d'avoir dû un peu souvent changer de direction brusquement, en lançant la jambe pour faire tourner complètement les skis, l'un après l'autre.» L'Echo des Alpes, 266 - M.J.
tourner de l'oeil en dedans loc. verb. non conv. SANTÉ "s'évanouir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «En ce moment, le mandarin le plus utile à la Chine tourne de 1'oeil en dedans et met l'empire en deuil, cela vous fait-il beaucoup de chagrin ?» Balzac, Modeste Mignon, I, 480 (Bruges, Pléiade, 1951)
1858 - «[...] s'évanouir [...]» Peschier, Suppl. au dict. de Mozin
tourner à l'aigre loc. verb. OENOL. - FEW (24, 94a), 1835, Acad. ; GR[85], TLF, ø d.
1770 - «[...] l'air surabondant se dégage, alors le Vin pousse ou tourne à l'aigre.» E. Béguillet, Oenologie, 265 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1801 - «Il est des vins qui s'améliorent en vieillissant [...] Les vins liquoreux sont dans ce cas-là, ainsi que tous les vins très-spiritueux ; mais les vins délicats tournent à l'aigre ou au gras avec une telle facilité [...] Les vins ne tournent jamais à l'aigre tant que la fermentation vineuse n'est pas terminée, ou, en d'autres termes, tant que le principe sucré n'est pas pleinement décomposé.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin , t.2, 149 et 153 (Chez Delalain) - M.C.
virage court loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Seul, celui qui est pris au dépourvu, et que ses connaissances dans l'art d'arrêter brusquement ou de faire un virage court laissent en défaut, ou enfin celui que la peur saisit dans une descente rapide, recourra à de pareils moyens.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 90 (Berger-Levrault) - M.J.
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