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bourrique (faire tourner qqn en -) loc. verb. non conv. RELAT. - FEW (13/II, 49b), 1867, Delv. ; L, ø d ; DEL, cit. Zola ; BEI, cit. E. Sue ; TLF, cit. France, 1918 ; GR[85], cit. Martin du Gard.
1841 - «DESIREE seule. Pour peu que ça dure encore, ils le feront tourner en bourrique, ce pauvre père Godinot ! et son neveu qu'est là-bas à les attendre avec les paquets ! En voilà une patience !» H. MonnierScènes de la ville et de la campagne, II, 157 (Dumont) - P.E.
1843 - «LAVIGNAN. Ta mère... Ah ça ! tu as donc envie de me faire tourner en... CORNEILLE. Achève... bourique, mon chéri...» F. SouliéEulalie Pontois, 13a (Impr. de Boulé) - P.E.
1854 - «MADAME GODET. Tu devrais alors être déjà parti. Tiens, je m'en vas, car de te voir depuis ce matin faire cent fois le tour de la maison et n'avancer à rien, c'est à me faire tourner en bourrique, voilà l'effet que ça produit sur moi.» H. MonnierLes Bourgeois de Paris, 42 (Charpentier) - P.E.
bride (laisser la - sur le cou à qqn) loc. verb. POUVOIR "fig." - L (cit.), GLLF, 1713, Hamilton ; TLF, cit. Beauvoir, 1958 ; DEL, GR[85], ø d.
• bailler la bride sur le cou
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1531 - «[...] in vestra manu posuerunt. Ils vous en laissent faire, Ils vous en baillent la bride sur le col.» R. EstienneDictionarium, 392 v° - P.E.
bride (lâcher la - à qqn) loc. verb. POUVOIR "fig." - DEL, BEI, 1569 ; GR[85], cit. Montaigne ; GLLF, mil.16e ; L, TLF, ø d.
1561 - «[...] lors que les Princes Romains dressoyent factieusement leurs pensees, telles, que nous veismes quelquefois contre les Juifs quand ils residoyent en France ; et que pour en tirer deniers, nos Roys laschoyent la bride au peuple à l'encontre d'eux.» E. PasquierEcrits politiques, 69 (Droz) - P.E.
bride abattue (à -) loc. adv. CARACT.  "fig. : sans retenue" - FEW (15/I, 280a), 1680, Mme de Sév. ; TLF, cit. Guérin, 1892 ; DG, PR[73], GLLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.) (autre texte)
1664 - «[...] ils /nos ennemis/ vont présentement à bride abattue [...]» Mme de SévignéLet., à Pomponne , 11 déc., I, 138 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
chien (tourner en jeu de -) loc. verb. rég.  Ouest et Québec RELAT. "dégénérer en violences (de taquineries)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «[...] ces badineries tournent ordinairement en jeu de chien : on se fache a la fin.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.)Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 115 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
chieuvre (faire tourner en -) loc. verb. rég. RELAT. "faire tourner en bourrique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «[...] quant à Mlle Sergent, elle s'occupe de tout, mais plus que tout, de la petite aux beaux yeux qui la fait 'tourner en chieuvre' ColetteClaudine à l'école, 82 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
jaquette (tourner sa -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig. : changer d'opinion" - FEW (13/II, 47b), 1606, Nicot ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Patin ; absent TLF.
1604 - «[...] l'esguillon de nostre esprit est mousse, nostre iugement branle dans le manche, & à chaque illusion tourne sa iacquette, nostre memoire est faussaire & tous nos sentimens peruertis.» L. QuattrehommeDiscours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 112 (Gesselin) - P.E.
médaille (tourner la -) loc. verb. non conv.  INTELL.  "considérer autrement" - FEW (6/I, 574a), 1680, Rich, ; DG, ø d ; TLF, cit. Littré.
Compl.L (Mme de Sév.)
1671 - «Hélas ! des trésors et tous les biens du monde me pourroient-ils donner tant de joie que votre amitié ! Comme aussi, tournez la médaille, l'enfer n'est pas pis que le contraire.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 9 août, I, 354 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
oeil (tourner de l'-) loc. verb.  non conv.  SANTÉ  "mourir" - GLLF, TLF, 1835, Vigny ; DDL 1 (tourner de l'oeil en dedans), 1844, Balzac ; L, ø d ; FEW (13/II, 47a), 1920, Bauche ; PR[73] (vx), ø d.
1828-29 - VidocqMém. de Vidocq, IV, 162 - Butler, 178.
poignard (tourner à qqn le - dans le coeur) loc. verb. RELAT. "fig." - GLLF, 1736, Volt. ; FEW (8, 512b), L, Volt. ; absent TLF.
1671 - «[...] si quelqu'un m'eût tourné un poignard dans le coeur, il ne m'auroit pas plus mortellement blessée que je l'étois de cette pensée.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 15 avr., I, 258 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
pouces (se tourner les -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - GLLF, GR[85] (cit.), TLF, DArg., 1893, Courteline ; FEW (9, 132b), 1935, Acad. 1869, in DEL et BEI, correspond à la var. ci-dessous ; cf. Littré
• tourner ses pouces
  - TLF, 1834, Balzac ; L, FEW, GLLF, 1869 ; DEL, GR[85], cit. Zola.
1833 - «ROSALIE. Ah !... mais vous-même, depuis trois jours que vous êtes ici, et que je ne vous ai pas vu faire autre chose que tourner vos pouces, vous devez vous ennuyer un peu ? ETIENNE. Oh, beaucoup !» Ancelot et DecomberousseLa Consigne, 2a (Magasin théâtral) - P.E.
sang (tourner le -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - DG, cit. Beaumarchais ; L, ø d ; GLLF, cit. Duhamel ; GR[85], TLF, ø d - les sangs : TLF, cit. Mérimée, 1847 ; FEW (11, 176b), 1875, Lar. ; GLLF, DELF, GR[85], 1876, Lar. ; Lex.[79], ø d
1790 - «M. Recto. Allons, la mère, ne parlons pas de tout cela, car il y a de quoi tourner le sang [Buée]De par la mère Duchesne, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
talons-tourner v.intr. non conv. MOUV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] tu arrives... un médecin est encore dans le bureau [...] il dit : - Quand il est rentré à l'académie, son discours il avait été obligé de le dire assis [...] vaguement, vaguement... ça te dit quelque chose... quand le toubib talons-tourne, tu dis : - il parlait de qui là, le médecin ? - Du 45.» V. ThérameHosto-blues, 151 (Ed. des Femmes) - K.G.
tourner v.tr. CUIS. - L, DG, ø d ; absent TLF.
1767 - «Tourner les culs d'artichauts pour signifier qu'après en avoir ôté les feuilles on ôte légèrement avec la pointe du couteau, le verd qui peut y rester [...]» Dict. portatif de cuisine, XV - F.R.-R.S.
1771 - «Tourner un citron, ou quelqu'autre fruit, chez les Confiseurs, c'est enlever l'écorce ou la peau fort mince et fort étroite en tournant autour du fruit.» Dict. univ. de Trévoux
1814 - «Tourner une carotte, un navet : c'est les arrondir de diverses manières en leur donnant une forme agréable.» Art du cuisinier, II, 376 - F.R.-R.S.
1856 - «tourner des topinambours, c'est à dire que vous enlevez la peau en mordant sur le légume.» Cuisinier impérial, 387 - F.R.-R.S.
tourner n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «L'arrêt se fait dans la descente par un tourner brusque, à droite ou à gauche, en se servant des bâtons comme freins.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
tourner v.intr. ÉVÉN. "devenir défavorable (de la chance)" - GLLF, 1664, Boileau ; GR[85], cit. Boileau ; TLF, cit. Balzac, 1837.
1532 - «Mais il advint que la chance tourna, / Car, pour bien peu qu'en santé retourna, / Il en mourut quasi infini nombre [...].» C. de BourdignéLa Légende joyeuse, I, 83 (Willem, 1883) - P.E.
tourner v.tr. MILIT. "prendre à revers" - L, cit. Letronne [av. 1848] ; TLF, cit. Sand, 1855 ; GLLF, DHR, 1872, Littré.
1798 - «En termes de Guerre, on dit, Tourner un poste, une montagne, etc. pour, Les prendre à revers.» Acad.Dictionnaire, II, 676b (Smits) - P.E.
tourner (faire -) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «[...] au bout de trois quarts d'heure nous sommes au haut, sans autres inconvénients que d'avoir dû un peu souvent changer de direction brusquement, en lançant la jambe pour faire tourner complètement les skis, l'un après l'autre.» L'Echo des Alpes, 266 - M.J.
tourner de l'oeil en dedans loc. verb. non conv. SANTÉ  "s'évanouir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «En ce moment, le mandarin le plus utile à la Chine tourne de 1'oeil en dedans et met l'empire en deuil, cela vous fait-il beaucoup de chagrin ?» BalzacModeste Mignon, I, 480 (Bruges, Pléiade, 1951)
1858 - «[...] s'évanouir [...]» PeschierSuppl. au dict. de Mozin
tourner à l'aigre loc. verb. OENOL. - FEW (24, 94a), 1835, Acad. ; GR[85], TLF, ø d.
1770 - «[...] l'air surabondant se dégage, alors le Vin pousse ou tourne à l'aigre E. BéguilletOenologie, 265 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1801 - «Il est des vins qui s'améliorent en vieillissant [...] Les vins liquoreux sont dans ce cas-là, ainsi que tous les vins très-spiritueux ; mais les vins délicats tournent à l'aigre ou au gras avec une telle facilité [...] Les vins ne tournent jamais à l'aigre tant que la fermentation vineuse n'est pas terminée, ou, en d'autres termes, tant que le principe sucré n'est pas pleinement décomposé.» ChaptalTraité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin , t.2, 149 et 153 (Chez Delalain) - M.C.