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biotechnologie, bio-technologie n.f. INDUSTR. - GR, 1980 ; absent TLF.
1974 - «L'U.T.C. oriente et spécialise les futurs ingénieurs et cadres et leur permettra, au terme de cinq années, de s'insérer au mieux dans les secteurs en plein développement de l'un des trois grands domaines : - Génie mécanique [...] - Génie biologique (Instrumentation bio-médicale, bio-technologie industrielle, technologie enzymatique, etc.). - Génie chimique [...]» Le Nouv. observateur, 18 nov., 78, Publ - AFC
1975 - «Explosion des communications, miniaturisation et décentralisation de l'informatique, apparition des bio-technologies, toutes ces grandes percées, dont de Rosnay dresse l'inventaire, débouchent sur une éco-société où la convivialité chère à Ivan Illich pourrait s'épanouir.» J.-L. Hue, in Le Sauvage , juill., 129 - AFC
1975 - «La grande spécificité des biotechnologies, c'est leur spécificité.» J. de Rosnay, in Le Sauvage , oct., 93 - AFC
1979 - «Il ne fait guère de doute que les développements des biotechnologies entrent parfaitement dans le cadre des filières nouvelles [...] Enfin, notamment pour les produits de grande consommation, l'environnement économique est encore très largement défavorable aux biotechnologies [...]» X. Weger, in Le Monde, 11-12 nov., 9 - J.Hé.
homme de pointe loc. nom. m. ALP. "premier de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Pendant que l'équipe entame une série de démêlés avec la force mystérieuse que constituent nos 200 mètres de cordes nylon, l'homme de pointe se détache, et, à seule fin d'impressionner le bon public, amorce une partie d'escarpolette pour entrer dans une cheminée pas trop difficile dont la plateforme sommitale rassemble le quatuor.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, 35 - C.T.
pointe n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Veut-on tourner d'un quart de cercle seulement ou changer de direction, il suffit de faire dévier peu à peu les pointes de chaque patin, successivement sans les lever du sol.» Le Moniteur dauphinois, 21 mars - M.J.
1896 - «La pointe et la courbure de l'avant sont calculées de façon à toujours ramener le patin à la surface de la neige.» L'Echo des Alpes, 54 - M.J.
1903 - «Nous avons parlé plus haut du demi-tour sur ski. Ce mouvement se fait toujours de pied ferme et est fort simple, malgré l'apparence. Veut-on faire demi-tour à gauche, par exemple, sur une pente que l'on gravit en lacet en ayant le sommet à sa droite ? On met tout d'abord la pointe du bâton sur la montagne, à droite, et on prend appui sur le pied droit seul. On élève alors la jambe gauche horizontalement, l'on fait décrire à la pointe du ski un quart de cercle à gauche, et l'on pose le pied droit à plat à côté du gauche. L'on a, à ce moment, une pointe en avant et une pointe en arrière ; le mouvement paraît barbare et torturant, il n'en est rien, je vous assure [...]» R. alpine, n° 3, mars, 76 - C.T.
1906 - «Position en 'chasse-neige' (fig. 31). Porter le poids du corps également sur les deux jambes, écarter la partie postérieure des skis, en plaçant leur pointe l'une contre l'autre, les déverser en dedans en appuyant peu sur la pointe des pieds et beaucoup sur les talons, glisser dans cette position en surveillant attentivement la pointe des skis et en déplaçant sur le côté celui qui viendrait à chevaucher l'autre.» Rivas, Petit man. du skieur, 22 (Briançon) - C.T.
pointe n.f. PERCEP. "goût acide ou aigre" - L, Mont. ; absent TLF.
1531 - «ACIDVS acida acidum, Aigri, Quod acetum factum est. Chose aigrette, sure, ayant vne pointe. [...] ACOR acôris, m.g. Pointe de vin, de grenade, & de semblables.» R. Estienne, Dictionarium, 24e feuillet v° et 1 r° - P.E.
pointe (avoir une/sa -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "être un peu ivre" - DArg., BEI, 1867, Delv. ; TLF, DEL, cit. Zola, 1877 ; FEW (9, 576b), 1890-1900, Dict. gén.
1853 - «MEGRIOT, se levant. Je vas te dire... je ne déteste pas une femme qui a une pointe... j'en ai connu une, qui, lorsqu'elle était dans cet état-là, fesait la cabriole...» Guénée, Delacour, Thiboust, Une Femme qui se grise, 21 (Impr. Daix) - P.E.
pointe (en -) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "sous forme amincie et aiguë à son extrémité" - TLF, DHR, 1585, N. du Fail ; GLLF, fin 16e.
1531 - «APEX [...] Cest aussi aucune chose, de laquelle le bout est agu, & va en pointe.» R. Estienne, Dictionarium, 37 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
1546 - «Au mylieu du croyssant entre les deux cornes sortoit vn Geneurier tout rond, montant peu a peu en poincte ague [...].» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, 113 v° (Club des libraires de France, 1963) - P.E.
pointe Bic loc. nom. f. ÉQUIP. BUR. "stylobille" - DMC, cit. Le Monde, 1966 ; GR[85], ø d pointe bille : TLF, cit. Le Point, 1980
1953 - «[...] le consommateur assis à ma gauche à la table voisine, faisant son courrier d'apparence, mais depuis quelques instants la pointe Bic en l'air, attentif à ce que nous disions, ou plus exactement à ce que disait Duval, se souleva sans tout à fait se soulever [...]» Aragon, Le Neveu de M. Duval, 61 (Editeurs fr. réunis) - P.E.
pointe d'asperge loc. nom. f. CUIS. "extrémité la plus fine et la plus tendre de l'asperge" - TLF, cit. Escoffier, 1935 ; GLLF, GR[85], ø d.
1803 - «[...] on les sert [les oeufs] en crépine, [...] brouillés tantôt à la chicorée, tantôt au jus, tantôt au coulis, tantôt aux pointes d'asperges [...].» Almanach des gourmands, 1, 126-7 - P.R.
1808 - «Une noix de veau aux pointes d'asperges.» Grimod de La Reynière, Man. des Amphitryons, 110 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
technologie n.f. TECHNOL. "sens mod." - TLF, 1834, Ampère ; GLLF, 1876, Lar. ; DHR, 1896.
1803 - «La Technologie, d'ailleurs, n'étant point une science proprement dite, mais l'application des sciences, en général, aux besoins de la vie, nécessite une connaissance plus qu'élémentaire de ces mêmes sciences [...]» Bull. de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, n° 9, floréal an XI, 178 - P.E.
équipe de pointe loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Le 29 et le 30 juillet, l'équipe de pointe continue son avance au-dessus du mur, d'abord par des couloirs de neige et de rocher très raides en face nord, puis par l'arête elle-même, formée d'une succession de tours de glace, qu'il faut tailler, cramponner, contourner, surmonter [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 40, déc., 317 - C.T.
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