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tante n.f. rég. Thiérache RELIG. "religieuse" - FEW (24, 453b), ø d ; absent TLF.
1912 - «Ensemble, à la nuit tombante, nous allions tirer la sonnette des soeurs sur un haut perron que nous montions à pas étouffés, pour dégringoler bientôt à fracas de sabots, par peur de voir apparaître la cornette blanche et le long voile noir d'une de nos "tantes" comme on appelait chez nous les religieuses.» E. Lavisse, Souvenirs, 4 (Calmann-Lévy) - J.C.
tante (ma -) loc. nom. f. arg. ARG. "mont-de-piété" - E, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1827 ; R, 1833, Balzac ; L, cit. Ch. de Bernard ; ND4, 1867, Delv.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1823 - «De ce côté, Eulalie achève une broderie, afin de retirer son schal de chez ma tante et faire ses farces à Marbeuf [...]» [P. Cuisin], La Vie de garçon dans les hôtels garnis de la capitale, 7 (2e éd.) - J.Hé.
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