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néo-symbolisme n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «I. LE NEO-SYMBOLISME.» E. Henriot, A quoi rêvent les jeunes gens, 19 (Champion) - P.E.
symbolisme n.m. LING. "emploi de symboles" - BW5, FEW (12, 486b), ND3, PR[73], 1831 ; L, Reybaud.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1827 - «Les hiérogrammates ne se sont point contentés de désigner les habitants de la plaine par le nombre dix, comme ils ont désigné la volupté par le nombre seize [...], toujours à la faveur des initiales : cumulant les ruses de leur symbolisme, ils les compliquent de lignes droites et de lignes courbes, et s'attachent ainsi à mystifier le vulgaire par la description de la lettre qui représente l'initiale des mots mis en rapport.» Goulianof, Essai sur les hiéroglyphes d'Horapollon et quelques mots sur la cabale, 34 - R.R.
symbolisme n.m. LITT. - R, BW6, v. 1880 ; ND4, 18 sept. 1886, Le Figaro ; FEW (12, 486b), 1886 ; PR[77], v. 1886 ; Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1886 - «Par contre, la Jeune Belgique continue ses polémiques turbulentes et follichonnes ; par contre aussi, la Basoche descend, d'un pied lamentablement sûr de lui-même, tous les degrés de ce qu'elle appelle le symbolisme. Symbolisme, décadence mysticisme effréné, brutalité malpropre, observation maladive, tout cela se tient, - et c'est ainsi que la moitié de nos jeunes écrivains en arrivent à poser pour les énervés de Jumièges.» Jean de Bruxelles, Chronique belge, in La R. littéraire et artistique, n° 37, avr., 258-9 - P.E.
symbolisme n.m. SOCIOL. "emploi, système de symboles" - DDL 13, TLF, 1827, Goulianof ; FEW (12, 486b), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1831, Hugo ; L, cit. Reybaud ; DG (néol.), 1878, Acad.
1827 - «Le chef de la famille avait organisé sa maison sur le type du kosmos céleste, monde idéal incorporé à l'univers. Lui-même, comme nous l'avons déjà dit, il était le logos, le Créateur incarné. Ce symbolisme passa de la famille à la tribu. Telle était la forme primitive qui servait de cadre à l'ordre social. [...] Il existait, parmi les nations antiques, dans le droit privé comme dans le droit public, un hardi symbolisme, qui prenait les formes de l'anthropomorphisme. On représentait le Créateur et la créature, Dieu et l'univers, sous la figure de l'homme parent de l'un et de l'autre. [...] C'est de cette constitution de l'homme idéal, social et terrestre, confondu dans l'unité morale de sa tribu et de son territoire, qu'ont été tirés les usages de droit en harmonie avec ce symbolisme.» Eckstein, Le Catholique , numéro 22, oct., 149 et 191-2 - P.E.
symbolisme n.m. PSYCHANAL. - GR[85], Laplanche ; GLLF, Lex.[79], 1975.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1916 - «Ces exemples semblent prouver que le refoulement et le symbolisme s'appliquent à des cas où l'instinct sexuel n'a rien à voir, où le 'vouloir-vivre' seul est en jeu, et à moins que d'étendre le sens de la libido jusqu'à l'identifier au 'vouloir-vivre' lui-même, - ce que rien ne paraît justifier, - il faut donner raison aux psychanalystes qui tendent à abandonner ce qu'on a appelé 'le dogme pansexualiste' de Freud.» Ch. Baudoin, Symbolisme de quelques rêves, in Arch. de psychol., t.16, 142 - M.C.
*1921 - «Ainsi donc le corps chimique, dans l'intoxication cérébrale, donne naissance, après de multiples chaînons de modifications humorales, à un trouble qu'on peut appeler organo-affectif. Celui-ci, primitivement enfoui dans l'inconscient, donne lieu à une production de faits psychiques assez comparables à des émotions normales (anxiété, peur, etc.). Ce trouble organo-affectif fait surgir dans l'esprit du sujet un système incohérent de représentations fortement émotionnelles, en vertu d'un processus particulier, le symbolisme, dont la psychologie pathologique s'est bien peu occupée jusqu'à présent. [...] C'est pourquoi l'on doit admettre l'existence, derrière ce symbolisme psychique ou psycho-affectif dont l'analyse aboutit à des craintes ou à des désirs insatisfaits, d'une sorte de symbolisme psycho-organique plus important encore.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 231 et 238 - M.C.
symbolisme n.m. PEINT. "mouvement artistique tendant à représenter la nature, etc., par des équivalents plastiques" - TLF, cit. M. Denis, 1922 ; DHR, ø d.
1896 - «Actuellement, en une phase nouvelle, semble s'indiquer le Mouvement Idéaliste (1) [...] [Note de l'auteur] (1) Avertissons, une fois pour toutes, que ce terme pas plus que ceux d'Impressionnisme, Symbolisme, et autres de même genre, n'a de signification rationnelle. Ces étiquettes étant fabriquées déjà, et accolées aux peintres dans la presse d'art, nous n'avons pas voulu les changer de peur d'augmenter la confusion.» A. Mellerio, Le Mouvement idéaliste en peinture, 9 (H. Floury) - R.R.
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