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symbolisation n.f. PSYCHANAL. - GR[85], cit. Lagache, 1955.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1907 - «Breuer et Freud sont les premiers qui ont montré que, tout en provenant d'une source unique, les troubles hystériques pouvaient relever, en dernier ressort, de mécanismes différents (par exemple le transfert, la conversion, la symbolisation) qui expliquent leur forme particulière, leur contenu, - ces phénomènes n'étant à leur tour que la conséquence du refoulement par la conscience des représentations pénibles, refoulement qui aurait lui-même pour cause une inversion affective primitive et une excitabilité anormale du système nerveux. [...] ce refoulement, en d'autres termes, n'est rien autre qu'une réaction de défense.» E. Claparède, Quelques mots sur la définition de l'hystérie, in Arch. de psychol. , t.7, 184 et 185-6 - M.C.
*1910 - «Freud et ses collaborateurs donnent ici beaucoup de détails curieux, et toujours un peu hypothétiques sur les diverses transformations possibles ; il y a le transfert, la conversion, la symbolisation.» A. Binet et Th. Simon, Hystérie, in L'Année psychol., 16e année, 96 - M.C.
*1913 - «Les délires sont donc, comme les névroses, des symboles d'insuffisance sexuelle, des complexes refoulés ; qu'ils soient une réalisation imaginative de ces complexes (délire d'imagination), une symbolisation sensorielle de ces complexes (délire hallucinatoire) [...]» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 387 - M.C.
*1926 - «Ce dernier [le surmoi] représente donc un organe de censure inconsciente, laquelle, on le sait, peut s'exercer par trois moyens principaux : le refoulement, l'arrêt au passage, le déguisement. Ce dernier (condensation, déplacement, substitution, symbolisation, etc.) est le plus manifeste dans le travail d'élaboration du rêve.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 34 (1927) - M.C.
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