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surmoi n.m. PSYCHANAL. - GLLF, 1928, Jouve ; GR[85], 20e ; Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1923 - «Mais toujours le résultat général de la phase sexuelle oedipienne est de laisser dans le Moi un dépôt, consistant en l'établissement de ces deux identifications en quelque sorte conciliées entre elles, et qui constitue un Moi idéal ou Sur-Moi, opposé au reste de la personnalité, au Moi ordinaire ; Moi idéal qui représente l'éducation parentale, et qu'on peut dire l'héritier du complexe d'OEdipe.» A. Hesnard, Les récents enseignements psychologiques de Freud, in L'Encéphale, sept.-oct., 528-9 - M.C.
*1926 - «[...] il convient de formuler certaines réserves sur la conception du 'surmoi' ou du moi idéal, conception qui est en somme la pierre angulaire de la théorie de Freud et qui tend à attribuer à cette instance inconsciente une double fonction à la fois morale et amorale. En d'autres termes d'en faire en même temps un représentant du principe de réalité et du principe de jouissance.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 26 ; cf. 60 (1927) - M.C.
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