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calorique spécifique loc. nom. m. PHYS. - FEW (12, 158b), 1803, Boiste ; TLF, cit., 1864 ; L, GR[85], ø d.
1789 - «[...] c'est cette différence qu'on nomme capacité de chaleur, & la quantité de calorique nécessaire pour élever chaque corps à la même température, se nomme chaleur ou calorique spécifique.» Extrait des Registres de la Soc. Royale de Méd., 6 févr., in Lavoisier, Traité élémentaire de chimie, t.2, 312 (Cuchet) - P.P.
chaleur spécifique loc. nom. f. PHYS. - FEW (12, 158b), 1836, Compl. Acad. ; TLF, cit. Renouvier, 1864 ; L, GLLF, GR[85], ø d.
1789 - «[...] c'est cette différence qu'on nomme capacité de chaleur, & la quantité de calorique nécessaire pour élever chaque corps à la même température, se nomme chaleur ou calorique spécifique.» Extrait des Registres de la Soc. Royale de Méd., 6 févr., in Lavoisier, Traité élémentaire de chimie, t.2, 312 (Cuchet) - P.P.
1803 - «On a appelé chaleurs spécifiques ces quantités de chaleur capables de produire dans des corps égaux en masse, des élévations égales de température, en prenant un degré du thermomètre pour terme de comparaison ; et parce que ces élévations de température dependent du plus ou moins de disposition qu'ont les corps pour s'unir au calorique, on a donné aussi aux quantités de chaleur dont il s'agit, le nom de capacités relatives de chaleur.» R.-J. Haüy, Traité élémentaire de physique, t.1, 103 (Delance et Lesueur) - P.P.
poids spécifique loc. nom. m. PHYS. - FEW (8, 204a), GLLF, GR[85], 1845, Besch. ; L, ø d ; TLF, cit. Bourde, 1928.
1806 - «- Sur ceci se fonde l'idée de la densité, qu'on nomme aussi poids spécifique, ou poids propre du corps [...]» J.-B. Biot, trad. : E.G. Fischer, Phys. mécan., 24 (Bernard) - P.P.
pouvoir inducteur spécifique loc. nom. m. ÉLECTR. - TLF, cit. Poincaré, 1901.
• pouvoir spécifique inducteur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Ces différences sont celles que MM. Faraday, Harris et Belli ont prises pour les preuves du pouvoir spécifique inducteur.» Ch. Matteucci, Mém. sur la propagation de l'électricité dans les corps solides isolants, in Annales de chim. et de phys., 3e série, t.27, 163 - P.P.
pouvoir inductif spécifique loc. nom. m. ÉLECTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1854 - «Pouvoir inductif spécifique, celui de l'air étant 1.» A. De La Rive, Traité d'électricité théorique et appliquée, 148, titre (Baillière) - P.P.
spécifique adj. MÉD.  "syphilitique" - L, ø d ; FEW (12, 158b), 1923, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1862 - «S'il est vrai que dans certains cas les végétations vulvo-anales et péniennes constituent un accident syphilitique, M. Velpeau est convaincu que dans beaucoup d'autres, ces productions morbides sont étrangères à la syphilis. [...] /Le/ traitement consiste dans l'excision des grosses végétations, suivie de la cautérisation avec le nitrate d'argent solide. [...] Il est bon d'ajouter des bains, des lotions astringentes avec le tannin ou l'alun, et, enfin, lorsqu'il y a certitude ou forte présomption d'une cause spécifique, on a recours au traitement antivénérien.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXXIII, 494-5 - C.H.
*1868 - «Nous avons eu plusieurs fois occasion de montrer [...] combien est erronée l'opinion qui considère les végétations vulvo-anales et péniennes comme le produit constant de rapprochements impurs. [...] Il importe que les praticiens sachent bien que, au point de vue médico-légal comme au point de vue de la pathologie, les maladies locales de la peau désignées sous les noms d'excroissances ou de végétations (crêtes-de-coq, condylomes, choux-fleurs, etc.), ne sont pas nécessairement des productions de nature spécifique.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXXIX, 158-9 - C.H.
spécifique adj. MÉD.  "caractéristique" - FEW (12, 158b), 1923, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1908 - «[...] la néphrite diffuse tuberculeuse (affection pathogéniquement spécifique, non spécifique histologiquement) [...]»A. Gilbert et P. Yvon, Formulaire pratique de thérapeutique et de pharmacologie, 548-9 (20e éd.) - C.H.
spécifique adj. BIOL.  "pour un microbe qui est caractéristique d'une espèce morbide" - FEW (12, 158b), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1890 - «[...] nous classerons les eaux potables douteuses ou nuisibles, de la façon suivante : A. Eaux caractérisées par [...] le manque de l'un des principes minéraux reconnus utiles ; [...] E. Eaux rendues suspectes par l'abondance de microbes reconnus être ou non spécifiques, ou par celle d'infusoires divers.»A. Gautier, in J. Rochard, Encyclopédie d'hygiène, II, 423 - C.H.