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agnosie n.f. PSYCHOPATHOL. - TLF, 1945, Merleau-Ponty ; PR[72], 1948 ; GLLF, déb. 20e ; ND2, 20e.
Add.DDL
*1922 - «Nous n'envisagerons ici que le sens du toucher et ses perturbations (il existe en effet des agnosies visuelles, olfactives, gustatives et auditives). Pour le sens du toucher l'abolition du premier temps constitue l'agnosie primaire ou agnostie tactile ou astéréognosie. La perte du deuxième temps est désignée sous le nom d'asymbolie tactile.»St. Chauvet, in E. Sergent, Technique clinique médicale et séméiologie, 783 (5e éd.) - C.H.
agnosie n.f. PSYCHOPATHOL. - ND3, 19e [sic] ; DDL 8, 1922 ; TLF, 1945 ; PR[73], 1948 ; GLLF, déb. 20e.
Add.DDL
*1915 - «Certains malades sont incapables de reconnaître par le toucher seul la forme et la nature des objets. Cette impuissance a été excellemment décrite par Freud sous le nom d'agnosie, par Wernicke et Meynert qui la baptisèrent asymbolie.» P. Voivenel, in Mercure de France, n° 417, 1er sept., 35 - P.E.
agnosie n.f. d'apr. all. PSYCHOPATHOL. - DDL 12, DSVS[82], GR[85], 1915, P. Voivenel ; TLF, cit. Merleau-Ponty, 1945 ; Lex.[79], 1948 ; GLLF, déb. 20e.
• agnoscie - ø t. lex. réf. ; in Garnier-Del. [1912].
1899 - In titre : Nodet, Les Agnoscies, la cécité psychique en particulier (Thèse Lyon (Alcan), 220 p.) - M.C.
agnosie n.f. d'apr. all. PSYCHOPATHOL. - DDL 12, DSVS[82], GR[85], 1915, P. Voivenel ; TLF, cit. Merleau-Ponty, 1945 ; Lex.[79], 1948 ; GLLF, déb. 20e.
Forme mod : 1900 - «Nous maintenons l'orthographe Agnosie (au lieu d'Agnoscie proposé par Nodet), d'abord pour nous conformer à celle de Freud qui est le créateur du terme, ensuite, dans l'intérêt des simplifications orthographiques et euphoniques.» E. Claparède, Revue générale sur l'agnosie, in L'Année psychol. 1899, 6e année, 74, note - M.C.
1911 - «Wernicke appliqua la notion de l'asymbolie spécialement aux désordres concernant la perception des objets et l'assimila à la perte des images. Freud, le premier, désigna ce dernier trouble sous le nom d'agnosie, tandis que Kuksmaul, Starr et Pick instituèrent le terme d'apraxie pour désigner le maniement incorrect des objets dû, selon les idées de l'époque, à la méconnaissance de ces objets.» Dr M. Bornstein, Remarques sur l'apraxie, in L'Encéphale, I, 234 - M.C.
pseudo-agnosie n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Mauthner supposait, ainsi que nous l'avons vu, que tous les cas de cécité psychique pouvaient s'expliquer par un affaiblissement de la sensibilité brute, par un défaut de l'acuité visuelle. Mais, ainsi que le remarquait déjà Crouigneau en 1884 (p. 23) on voit la cécité psychique survenir chez certains malades sans trace d'amblyopie. Il faut donc faire une classe à part des cas qui, comme ceux de Siemerling, sont justiciables de l'explication de Mauthner, et en faire, avec Pick (121, p. 9) des pseudo-agnosies (Pseudo-Seelenblindheit).» E. Claparède, Revue générale sur l'agnosie, in L'Année psychol., 6e année, 79 - M.C.
somato-psychique adj. MÉD. - Lex.[75], v. 1950 ; R et Rs (cit.), GLLF, 1961, Delay ; TLF, cit. Méd. Biol., 1972 ; PR[77] (néol.), ø d.
Add.DDL
*1946 - «[...] l'hypothalamus, par sa situation privilégiée au carrefour du système nerveux de la vie végétative et du système nerveux de la vie de relation, apparaît comme un niveau d'intégration somato-psychique d'une particulière importance.» Aspromonte, in Paru, numéro 19, juin, 104 - P.E.
somato-psychique adj. MÉD. - DDL 20, GR[85], 1946, Aspromonte ; Lex.[79], v.1950 ; GLLF, 1961, J. Delay ; TLF, cit. Méd. Biol., 1972.
1900 - «Le caractère ou type paranoïque aurait son principe dans certaines défectuosités psychiques évidentes dès l'enfance ; c'est là le terrain où se développeront plus tard, sous l'impulsion convenable, des accès sensoriels ou délirants, aigus ou chroniques. Ce fonds de déséquilibration mentale permanente a, sous le nom de 'paranoïa sans délire', été mis par Tanzi et Riva sur le compte d'une dégénérescence originelle de la personnalité somato-psychique. Morselli en a fait une 'paraphrénie', soit une anomalie de l'évolution cérébrale avec malformation et perversion de la personnalité.» Dr Nicoulau, c.r. : Dr F. del Greco, in Annales médico-psychol., I, 277 - M.C.
1904 - «La personnalité est constituée par la synthèse des perceptions provenant d'une part du milieu ambiant, d'autre part de l'organisme lui-même. Le facteur somato-psychique plus ancien phylogéniquement et ontogéniquement que le facteur allo-psychique est, de ce fait, moins conscient à l'état normal [...]» Dr R. Mignot, c.r. : D. de Buch, in Journ. de psychol., 1ère année, 589 - M.C.
1905 - «Il s'agit évidemment d'une épidémie d'attaques hystériques avec la symptomatologie somato-psychique si complexe qui est propre à la forme hystérique de la possession démoniaque ou hystéro-démonopathie.» Dr P. Roy, c.r. : U. Cerletti, in Journ. de psychol., 2e année, 88 - M.C.
1911 - «L'examen somato-psychique ne donna que des résultats négatifs.» C.r. : Dr A. Benedetti, in Annales médico-psychol., I, 132 - M.C.
Cf. psychosomatique, DDL 29.
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