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barre (sentir sa -) loc. verb. non conv.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «[...] une femme qui vous fait sentir votre barre et qui sent aussi la sienne pour vous.» Mérimée à Beyle, in MériméeCorresp. gén., I, 93-4 - P.W.
1850 - «Je crains qu'arrivé à C/onstantino/P/le vous ne sentiez trop votre barre MériméeCorresp. gén., VI, 119 - P.W.
bouillie (sentir la -) loc. verb. SEXE ET ÂGE "fig." - BEI, Oudin ; absent TLF.
1584 - «LOUYSE. - Geneviefve, Geneviefve, ta bouche sent encores le laict et la boulie. Tu monstres bien que tu n'es qu'un enfant.» O. de TurnèbeLes Contens, 13 (Didier, STFM) - P.E.
brûlé (sentir le -) loc. verb. PERCEP.  "sens propre" - L, DG, R, GLLF, Lex.[75], ø d ; absent TLF.brûlé, n.m. : FEW (14, 78a), 1680, Rich.
1606 - «Cette viande sent le bruslé. Hic cibus sapit adustionem.» NicotThresor, 659a (Picard) - P.E.
1621 - «Dez les 5 heures du soir quelques gentilshommes acheptant du linge en la boutique s'estoient plainctz qu'il y sentoit le bruslé sur quoy en fit recherche par le logis voir si le feu y estoit pour partout excepté où il couvoit dans la soubspente où il y avoit provision de boys, fagots et charbon [...]» PeirescLet., VII, 541 (Impr. nat.) - P.E.
doux (sentir le -) loc. verb. PERCEP. "dégager une odeur fétide" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1601 - «La Roine avoit le jour de devant amené Antoinette Joron pour nourrice, l'autre n'ayant point esté trouvée propre, d'autant que sa mammelle estoit de fort traict, estoit chassieuse, sentoit le doux dans le lict, estoit sujette a un flux de ventre [...].» J. HéroardJourn., 1, 386 (Fayard) - P.R.
drôle (être/se sentir tout -) loc. verb. non conv. AFFECT. - TLF, cit. Montherlant, 1939 ; DEL, ø d ça me fait tout drôle : FEW (15/II, 72b), GLLF, 1961, Lar. ; DEL, ø d
Compl.GLLF, GR[85] (même texte, ø d)
1851 - «Elle a avoué [...] avoir été toute drôle, toute je ne sais comment BaudelaireDu Vin et du haschisch, IV - P.W.
fagot (sentir le -) loc. verb. RELIG.  "être soupçonné d'hérésie" - FEW (3, 364b), 1680, Rich. ; PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL
*1656 - Fleury de BellingenEtymologie des proverbes, livre II, ch. 17, 146 - F.N.
*1665 - «[...] la denomination qui s'est estenduë depuis sur les Heretiques dont quelques-vns ont esté brûlez en diverses Prouinces [...] dés q'vn autre s'emporte dans des actions scandaleuses au preiudice de l'Estat ou de la Religion, ne l'appelle-on pas communément un homme qui sent le fagot J.-M. de VernonLe Divertissement des Sages, 333 (Paris) - F.N.
Compl.GLLF (1668, La Fontaine), DG, L (La Fontaine)
*1668 - «Un païen qui sentait quelque peu le fagot, / Et qui croyait en Dieu, pour user de ce mot [...]» La FontaineFables, L'Oracle et l'Impie, livre IV, 110 (Gallimard, 1954) - F.N.
fagot (sentir le -) loc. verb. RELIG.  "être soupçonné d'hérésie" - DDL 13, 1656 ; FEW (3, 364b), 1680, Rich. ; R, cit. La Fontaine ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1594 - «[...] je n'estoy pas grand mangeur de crucifix, et quelques uns de mes plus proches, et qui m'ont hanté plus familierement, ont eu opinion que je sentoy un peu le fagot : à cause qu'estant jeune escholier j'avoy pris plaisir à lire les livres de Calvin [...]» Satyre Menippée, 87 (Charpentier) - P.E.
*av. 1636 - «[...] le jargon d'un Cagot, / Ou bien des libertins qui sentent le fagot [...]» P. Hay du Chastelet, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIIe siècle, I, 230 (Garnier) - P.E.
*1640 - «sentir le Fagot. i, estre vn peu heretique OudinCuriositez fr., 208 (Slatkine) - P.E.
gigot (sentir le -) loc. verb. non conv.  INTELL.  "être douteux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Allons donc, farceurs ! vous en conterez à d'autres de ces histoires-là ; pour Pornin, c'est de l'histoire ancienne, c'est connu ! Elle sent diablement le gigot, votre défense commune !» A. ChenuLes Conspirateurs, II, 21 (Giraud et Dagneau) - P.E.
limite (se sentir -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «[...] le pas d'opposition dans le dièdre, où l'on se sent plus 'limite' qu'à la Knubel, et la sortie en surplomb, couronnement de cette muraille belle comme les Roches Rouges de l'Estérel [...]» La Montagne, numéro 335, janv.-mars, 12 - C.T.
oeufs (sentir ses -) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Elle s'escoute desja pisser, elle sent desja ses oeufs // der Kitzel ist sie schon ankommen [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 158 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
1640 - «[...] elle sent desia ses Oeufs .i. elle a desia de la gloire ou du ressentiment. vulg.» OudinCuriositez fr., 376 (Slatkine) - P.E.
rance (sentir le -) loc. verb. POLIT. "fig." - TLF, cit. Delécluze, 1827 ; GLLF, 1939, Giraudoux.
1593 - «On a veu souvent ès républiques et ès monarchies que les vielles loix ont esté abolies, qu'on a passé par dessus leurs anciens establissemens, tant parce que le temps ruine et change tout, qu'aussi que ces préceptes antiques sentent le rance et gasteroyent plustost qu'ilz ne conserveroyent les fondements de l'Estat [...]» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 232 (Droz) - P.E.
renfermé (sentir le -) loc. verb. PERCEP. - R, PR[77], cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Malègue, 1933 ; GLLF, Lex.[75], ø d renfermé, n.m. : GLLF, 1834, Balzac ; Lex.[75], PR[77], 1835 ; R, cit. Proust
1818 - «Renfermé. s.m. (sentir le), sentir mauvais faute d'air.» MargueryNouv. dict. de la langue fr. (Raymond) - P.E.
1830 - «LA SOEUR SAINTE-MARIE, entrant avec la soeur Sainte-Magloire. Ave, père Chapuis. Bonjour, tout le monde. Ah ! comme ça sent le renfermé ici !» [Loève-Weimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, II, 86 (Barbezat) - P.E.
sentir (ne pas se - de froid) loc. verb. non conv.  PERCEP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «JEAN IROUX [...] que j'avais fait neuf lieues... que je n' me sentais pas de froid ... que j' n'avais mangé qu'un sou d' pain d' la journée...» H. MonnierScènes populaires, 79 (Flammarion) - P.E.
sentir par où ça passe loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "pour une boisson" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «M. Tournemine, (après avoir bu). Ah ! vive ça, tout du moins, ça vous gratte tout en douceur ; on sent par où ça passe. Hem...» [Buée]De par la mère Duchesne, 12 (s.l.n.d.) - P.E.
sentir son ... loc. verb. ÊTRE "fig." - GLLF, v.1534, Des Périers ; TLF, 1558, B. des Périers ; L, Gc, Amyot ; GR[85], cit. Mol.
1531 - «Antiqui mores, Anciennez meurs, ou meurs sentans leur vieillesse & meurete.» R. EstienneDictionarium, 36 r° - P.E.
1532 - «En decorant noz arbres si très beaulx / De haultz Dictons & de riches Rondeaux, / Tant richement sentans leur Rhétorique, / Dont cil Cretin a eu la Théorique / Plus mellifluë entre les bien Sçavans [...]» C. de BourdignéLa Légende joyeuse, I, 11 (Willem) - P.E.
solide (se sentir -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Il ne devait pas se sentir solide car je le vis tourner la tête vers Jones qui se porta également auprès de lui pour fixer encore mieux le piolet.» R. alpine, numéro 2, févr., 49 - C.T.
terroir (sentir son -) loc. verb. EXPRESS.  "fig." - FEW (11, 469a), 1718, Acad. ; R et PR[77], cit. Th. Gautier ; TLF, cit. Benjamin, 1915 ; L et Lex.[75] (sentir le terroir), ø d.
• resentir son terroir
 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1561 - «[...] le Comique se propose de représenter la vérité et naïveté de sa langue [...] sans toutesfois faire tort à sa pureté, laquelle est plustost entre le vulgaire (je dy si lon change quelques mots qui resentent leur terroir) qu'entre ces Courtizans [...]» J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 49 (Garnier) - P.E.
vape (sentir la -) loc. verb. abrév.  de vapeurnon conv.  RELAT.  "se méfier" - TLF, cit. Céline, 1936 ; DFNC (renifler la vape), cit. Boudard, 1966 ; GR[92] (vape "situation louche"), A. Boudard.
*1963 - «On sent la vape ... qu'il va se passer des événe ments extraordinaires.» BoudardLa Cerise, 233 (Plon) - K.G.
violette (ne pas sentir la -) loc. verb. non conv. PERCEP. "dégager une mauvaise odeur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1859 - «Là-dessus, Charles Edmond me dit que c'est une vieille toc, qu'elle a quarante ans, qu'elle a été la maîtresse de tout le monde [...] ; enfin qu'elle ne sent pas la violette le matin.» E. et J. de GoncourtJourn., 680 - FXT
violette (sentir autre chose que la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : sentir le danger" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Me voilà encore traqué. A côté du magasin, il y a une petite auberge où je vais prendre mes repas et j'ai remarqué que le commissaire de police, en passant devant la porte, regarde ce que je fais. [...] Je ne dis rien, mais je commence à sentir autre chose que la violette J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 157 (Seghers) - P.R.