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barre du cou/col (rompre/casser la - à qqn) loc. verb. non conv. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «[...] j'ai gardé le lit depuis la dégelée que j'ai reçue au Palais Egalité, redevenu Palais-Royal. Je voulais absolument pincer ce maudit auteur du Tableau de Paris, en vaudeville, qui ne se taira jamais qu'on ne lui ait rompu la barre du col.» L.A. Pitou, Tableau de Paris, en vaudeville, n° 3, 22 - P.E.
1843 - «Avant qu' la garde m'emmène / J' vas t' casser la barr' du cou. / Attrap', c'est le premier coup !» B. Lamôme, in Paris chantant, 20 (Lavigne) - P.E.
oreille (rompre l'-) loc. verb. RELAT. "fig." - L, DG, ø d ; absent TLF.rompre les oreilles : GLLF, 1549, R. Est. ; R, DELF, ø d
1569 - «De tant de beaux diseurs il n'a joye pareille, / Aussi tant de flateurs ne luy rompent l'oreille ; / Il ne peult à plusieurs montrer benivolence, / Aussi de tant d'ingratz il ne sent nulle offense [...]» E. Du Tronchet, Discours du contentement d'un homme de village, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIe siècle, I, 124 (Garnier) - P.E.
rompre v.intr. BOXE - PR[72], TLF, ø d.
Add.DDL
*1934 - «Il se mit donc à rompre, à éviter le corps à corps.»Match, 20 nov. - IGLF
rompre v.intr. BOXE - DDL 6, 1934, Match ; TLF, cit. Petiot, 1982 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1928 - V. Chapiro, in Le Miroir des sports, XVIII, 154a - R. L. rom., 40, 234.
rompre v.tr. RELAT. "- un engagement" - FEW (10, 566b), GLLF, 1550, Bible Louvain ; G, Hu, 1572 ; L, DG, cit. Corn. ; R, cit. Mérimée ; Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1515 - «Si aucuns desdits hommes d'armes ou archers font cedules aux bonnes gens des vivres, ou autres choses qu'ils auront pris d'eux, et apres par menaces, contraintes ou autrement ils se font quitter ou donner lesdites choses, par ceux qui les auront ainsi fournis, et rompent lesdites cedules, en maniere que les bonnes gens perdent leur deu : le roy veut et entend, que de ceux qui seront trouvez faisant tels actes, punition en soit faite [...]» Règlement et statut sur le service des gens d'armes, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 9 - P.E.
rompre (applaudir à tout -) loc. verb. THÉÂTRE "applaudir bruyamment et avec grand enthousiasme" - FEW (10, 566b), 1798, Acad. ; TLF, ø d.
1746 - «La pièce fut applaudie à tout rompre, juste récompense du mérite supérieur de son illustre auteur : il y étoit présent : et comme un pere qui s'intéresse au sort d'un enfant chéri, il voyoit avec tendresse un succès aussi constant [...].» La Morlière, Angola, Hist. indienne, ch. 2, 25 - FXT
1761 - «Nous y débutâmes par le Comte d'Essex, & le Français à Londres ; nous fumes aplaudis à tout rompre, & j'ose dire que j'y eus quelque part.» [J.-A. Jullien], Honny soit qui mal y pense, Hist. d'une comédienne qui a quitté le spectacle, 67 (Londres) - R.R.
1763 - «Dès qu'elle paroît, elle est applaudie à tout rompre.» Bachaumont, Mém. secrets depuis 1762, 29 - FXT
Compl.GLLF et DHR (av. 1780, Mme du Deffand ; ø texte)
1768 - «Je fus hier à une tragédie chez la Duchesse de Villeroy, qui fut applaudie à tout rompre ; tout le monde était devenu fontaine en la lisant, et l'on fut aux sanglots en l'écoutant ; ni la lecture ni la représentation ne m'ont causé la plus petite émotion.» Marquise du Deffand, Let. de la Marquise du Deffand à Horace Walpole, 30 janv., 384 (Londres, Methuen, 1912) - R.R.
rompre (la tête, les oreilles, etc., à qqn) loc. verb. RELAT. "fig. : importuner" - FEW (10, 566b), GLLF, TLF, 1549, Est. ; DDL 19 (- l'oreille), 1569, Du Tronchet ; GR[85], ø d.
1541 - «Maintenant pareillement qu'ilz ne nous rompent plus la teste de leur purgatoire : lequel est par ceste coignée couppé, abbatu, et renversé jusques à la racine.» J. Calvin, Institution de la religion chrestienne, I, 349 (Champion, 1911) - P.E.
rompre avec qqn loc. verb. RELAT. "mettre un terme à des relations avec qqn" - GLLF, 1663, Corn. ; GR[85], cit. Romains ; absent TLF rompre : FEW (10, 566b), GLLF, GR[85], 1636, Monet
1635 - «[...] l'envie me vint bien forte de rompre totalement avec luy, et de luy bien river son clou [...].» G. Naudé, in Les Correspondants de Peiresc, 111 (103) (Genève, Slatkine, 1972) - P.E.
rompre un voyage loc. verb. DÉPLAC. "renoncer à faire un voyage" - FEW (10, 566b), GLLF, 1611, Cotgr. ; Hu, Du Bellay ; GR[85], fin 17e ; absent TLF.
v. 1496 - «Et monsr de Bourbon et madame estoient là, serchans rompre ledit voyage à leur pouvoir, et leur en tenoit propos ledit general ; et l'ung des jours estoit l'alée rompue, l'autre renouée.» Ph. de Commynes, Mémoires, III, 35 (Champion, 1924-25) - P.E.
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