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attitude schizophrénique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «La psychopathologie de la schizophrénie semble devoir comporter, en dehors de l'étude des symptômes essentiels et des complexes, un chapitre nouveau sur les attitudes schizophréniques. Ces attitudes ne se retrouvent pas dans tous les cas de schizophrénie ; elles permettent de distinguer les formes plastiques de cette affection des formes aplastiques.» E. Minkowski, La Schizophrénie, 243 (Payot) - M.C.
délire schizophrénique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «En résumé, le schizophrène est un rêveur qui paraît éveillé : la seule différence entre l'état de rêve et l'état de délire schizophrénique consiste en une plus forte scission de la personnalité chez le délirant, lequel semble communiquer davantage que l'homme endormi avec la réalité, mais au fond s'ordonne plus intensément que lui à la contemplation de ses constellations délirantes, et fait de son occupation intérieure (autisme) sa vie habituelle.» E. Régis et A. Hesnard, La doctrine de Freud et de son école, in L'Encéphale, numéro 5, mai, 475 - M.C.
1914 - «Enfin toutes les lois précédentes agissent grâce à une surdétermination fréquente de l'idée délirante du complexe exprimé. Il faut, pour déterminer une formation psychique isolée tel qu'un des complexes décrits comme noyau des délires schizophréniques, une série illimitée d'actions psychiques agissant dans le même sens et s'exprimant par une résultante symbolique unique.» A. Hesnard, Les théories psychologiques et métapsychiatriques de la démence précoce, in Journ. de psychol., 11e année, 51 - M.C.
schizophrénique adj. PSYCHOPATHOL. "relatif à la schizophrénie" - FEW (11, 299a), GLLF, GR[85], 1917, TLF, Rogues de Fursac ; Lex.[79], v.1940.
1913 - «Beaucoup de déments précoces ont une activité psychique qui reste méconnue et peuvent même guérir ; ce sont moins des déments que des malades faisant les frais d'une psychose confusionnelle et onirique, et Bleuler dit à ce sujet que le plus haut degré de la dissociation schizophrénique est la confusion mentale, caractéristique des épisodes aigus de la maladie.» L. Lagriffe, c.r., in Annales médico-psychol., II, 150 - M.C.
1913 - «En résumé, le schizophrène est un rêveur qui paraît éveillé : la seule différence entre l'état de rêve et l'état de délire schizophréniqueconsiste en une plus forte scission de la personnalité chez le délirant, lequel semble communiquer davantage que l'homme endormi avec la réalité, mais au fond s'ordonne plus intensément que lui à la contemplation de ses constellations délirantes, et fait de son occupation intérieure (autisme) sa vie habituelle.» E. Régis et A. Hesnard, La doctrine de Freud et de son école, in L'Encéphale, numéro 5, mai, 475 - M.C.
1914 - «Le trouble schizophrénique de l'affectivité [...] avec ou sans parathymie (ou émotion inadéquate).» A. Hesnard, Les théories psychologiques et métapsychiatriques de la démence précoce, in Journ. de psychol., 11e année, 57 - M.C.
schizophrénique adj. PSYCHOPATHOL. "qui est atteint de schizophrénie" - GLLF, 1921, L'Encéphale ; Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1914 - «[...] le diagnostic de 'démence précoce' (surtout dans ses formes paranoïdes) nous semble avoir été bien des fois porté à Zurich, à l'asile du Burgholzli notamment, avec une très grande légèreté ; tout aliéné grimacier, confus, stéréotypé, tout délirant à syndrome polymorphe y est étiqueté schizophrénique.» A. Hesnard, Les théories psychologiques et métapsychiatriques de la démence précoce, in Journ. de psychol., t.11, 63 - M.C.
schizophrénique n. PSYCHOPATHOL. "malade atteint de schizophrénie" - FEW (11, 299a), GLLF, 1921, L'Encéphale ; Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1914 - «Le schizophrénique de Bleuler, c'est le dément précoce de Kraepelin. C'est, le plus souvent, un adolescent, parfois un adulte, qui, d'une façon insidieuse et progressive, est devenu inerte, indifférent, rebelle à tout effort suivi, à toute attention soutenue, et par-dessus tout, bizarre, incohérent, capable de passer de l'apathie la plus absolue à la violence la plus désordonnée [...]» L. Barat, La notion de maladie mentale et les méthodes psycho-analytiques (Bleuler), in Journ. de psychol., 11e année, 385 - M.C.
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