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a (ne savoir ni - ni b) loc. verb. INTELL. - DELF, déb. 17e ; FEW (11, 195a), 1672, Molière ; TLF, 1680, Rich. ; L, DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• n'entendre ni a ni b
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «Bonnet sceut la langue Hebraïque / Aussi bien que la Caldaïque, / Mais en Latin le bon Abbé / N'y entendoit ny A, ny B. / Bonnet avoit mis en usage / Un barragouin de langage / Entremeslé d'Italien, / De François, et Savoysien.» J. du BellayDivers jeux rustiques, 189-90 (Sansot) - P.E.
1614 - «Nous sommes de pauures rustiques qui n'entendons ny A ny Boy et parlons selon vn sens naturel et quelque experience des choses du Monde.» Advis, remontrances et requestes aux Estats generaux, 19 (s.l.) - P.E.
a (ne savoir ni - ni b) loc. verb. INTELL. - DELF, déb. 17e ; FEW (11, 195a), 1672, Molière ; TLF, 1680, Rich. ; L, DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• ne savoir a, b
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1572 - «Que, s'il estoit vivant, trouveroit maint abbé, / Prieur, curé trois fois, et qui ne sçait a, b, / Usant de chicheté avec parsimonie, / Pour benefices maints avoir par simonie.» A. Du Verdier, Les Omonimes, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, I, 145 (Garnier) - P.E.
a (ne savoir ni - ni b) loc. verb. INTELL. - DELF, déb. 17e ; FEW (11, 195a), 1672, Molière ; TLF, 1680, Rich. ; L, DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1643 - «On en voit bien pourtant qu'ils reüssissent sans cet advantage, toutesfois c'est par hazard, comme Anne de Montmorency qui se rendit le plus grand de son temps sans sçavoir ny A. ny B. Mais comme une Yrondelle ne fait pas le Printemps, aussi cela n'arrive pas souvent.» A. GantezL'Entretien des musiciens, 165 (Claudin) - P.E.
allure (savoir l'-) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1739 - «Votre nouveau Visir me paroît un fort joli homme, & il ne l'entend pas trop mal : je m'étois bien douté (car je sçais un peu l'allure) que les femmes l'avoient porté, car c'est tout de même chez nous [...]» [Caylus]Les Etrennes de la Saint-Jean, 25 (Oudot) - P.E.
allure (savoir les -s de qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1684 - «JASON. Puisque tu en es logée là, il vaut autant sauter le bâton. Mais comme le marché est un peu longuet, il est bon de sçavoir à peu prés tes allures, & de quel bois tu prétens te chauffer : ça marchandons ric à ric. Chacun y est pour son compte, une fois.» [Fatouville], Arlequin Jason, in GherardiLe Théâtre ital., I, 188 (Braakman) - P.E.
cadavre (savoir où est le -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : connaître un secret" - BEI, 1867, Delv. ; TLF, GR[85], ø d.
1865 - «C'est en langue parisienne qu'on dit : [...] Il sait où est le cadavre, - pour : il connaît un secret.» MonseletLes Femmes qui font des scènes, 136 (M. Lévy) - P.E.
chair (ne pas savoir si c'est - ou poisson) loc. verb. non conv. AFFECT. - FEW (8, 584b), BEI (- qqn -), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1612 - «[...] ie voulu scauoir la verité de la verité, ne scachant si elle estoit chair où poisson, l'enuie m'en print comme de pisser, i'enrageois que ie ne la scauois.» La Responce de Guérin à Me Guillaume, 6 (Milot) - P.E.
danser (ne savoir sur quel pied -) loc. verb. non conv.  CARACT. - FEW (8, 294b), GLLF, 1611, Cotgr. ; DELF, déb. 17e, Cotgr. ; TLF, cit. Augier, 1866 ; L, DG, ø d ; R, cit. Romains ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1610 - «ne sçachans plus de quel bois faire flesches, à quel sainct se voüer, sur quel pied dancer, ny de quel mestier se mesler [...]» Th. Sonnet de CourvalSatyre contre les charlatans, 116 (Milot) - P.E.
*1614 - «Que Flambon demeure icy s'il veut. Quant à moy ie n'en retourne. Ce fut luy qui m'y traina : Il estoit caualé par trois ou quatre Sergents du Chastelet, et ne sçauoit plus sur quel pied danser Response du crocheteur de la Samaritaine à Jacques bon-homme, 12 (Brunet) - P.E.
doigt (savoir sur le bout du -), doigts (savoir sur le bout des -) loc. verb. non conv. INTELL. "fig." - FEW (15/I, 218b), 1640, Oudin ; GR[85], 1665 ; L, cit. Mol. ; TLF, cit. Hugo, 1833 ; GLLF, DEL, ø d.
1626 - «[...] puisque l'on nous apprend qu'il a regenté aux Universitez, il n'est pas qu'il n'ayt enseigné la Logique qui est la premiere partie de la Philosophie, et qu'il ne la sçache sur le bout du doigt Sorel, Hist. comique de Francion, in Romanciers du XVIIe siècle, 449 (Gallimard) - P.E.
eau (ne pas savoir troubler l'-) loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig." - DELF, 1690, Fur. ; FEW (13/II, 424b), 1706, Rich. ; L, cit. Saint-Simon ; absent TLF.
Compl.Gc (Grévin)
1561 - «RICHARD. Il m'y fault or' avant prevoir. MARIE. Comment ? il sembleroit à veoir / Que vous ne sceussiez troubler l'eau. RICHARD. L'intention est au cerveau, / Marie, et puis il ne faut pas / Estimer le moyne à son pas / Quand il marche dans le couvent.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 85 (Garnier) - P.E.
Corr.FEW (- l'eau troubler) (1640, Oudin)
*1640 - «[...] il ne sçait pas seulement Troubler l'eau .i. il n'a point de malice OudinCuriositez fr., 555 (Slatkine) - P.E.
lard (ne pas savoir si c'est du - ou du cochon) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - TLF, GR[85], cit. Giono, 1951 ; DELF, cit. G. Gil ; GLLF, ø d.
1791 - «Vous n'aurez foutre ! pas fait la chose deux fois, que les bougres ne sauront si c'est du lard ou du cochon ; et puis, foutre ! vous les verrez s'en aller à leurs jacobins, comme des corneilles que le vent fout en giboulée, et dire, queus-ce que c'est ? queus-ce que c'est, foutre ?» Conseil pacifique du père Duchesne, in Le Véritable P. Duchesne f., 5 - P.E.
1791 - «[...] il étoit là comme un pauvre petit pénitent, le petit bougre, qui ne savoit si c'étoit du lard ou du cochon [...]» Foutre, le père Duchesne n'entend pas raillerie aujourd'hui, in Le Véritable P. Duchesne f., 5 - P.E.
1798 - «CADET. [...] au lieu de cidre ou de bierre dont on se sert dans les empoisonnemens, ils avaient rempli la fiole de vinaigre, de sorte que je fis une grimace de possédé, et que la princesse ne savait si c'était du lard ou du cochon : et puis, vous savez bien que dans Matapan, la violence de la poison me fait tomber dans le trou du souffleur ! Eh bien, un jour, je me suis donné une entorce [...]» AudeCadet Roussel barbier à la fontaine des Innocens, 16 (Barba) - P.E.
1807 - «Il ne savait pas si c'étoit du lard ou du cochon. Manière basse et triviale de dire qu'un homme a été surpris pas quelqu' événement fâcheux ; qu'il en est resté interdit et stupéfait.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 214-5 (Slatkine) - P.E.
plaider le faux pour savoir le vrai loc. verb. RELAT. - FEW (9, 7b), GLLF, DELF, 1835, Acad. ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1789 - «J' penserois moi, dit Fine-mouche, qu' ces pleurnichemens viennent ben du pays des ment'ries, mais qu'alles sont d'un argoté qui plaide l' faux pour savoir l' vrai Les Poissardes à la Reine, 4 (Impr. de Lormel) - P.E.
plaider le faux pour savoir le vrai loc. verb. RELAT. - DDL 20, 1789 [repris in GR[85], TLF] ; FEW (9, 7b), GLLF, DEL, BEI, 1835, Acad. ; L, ø d.
1786 - «LA FLEUR. Je m'en doutois. C'est pour cela que j'ai débuté comme tu as vu. J'avois peur que la suivante ne fût pas plus sincere que la maîtresse. J'ai plaidé le faux pour savoir le vrai. Cela m'a réussi [...]» GuillemainLa Solitude, 17 (Bélin et Brunet) - P.E.
reste à savoir loc. phrast. PHRASÉOL. - TLF (reste à sçavoir), 1754, Clément [d'apr. DDL 30] ; R, PR[77], cit. Michelet ; L, GLLF, 1870 ; DG, Lex.[75], DELF, ø d.
*1756 - «FINETTE seule. Jusqu'ici cela ne va pas mal : si je réussis aussi bien du côté de Dorante, notre affaire est dans le sac. Reste à savoir comment Damis en agira!... Mais je suis bien bonne de travailler pour lui, je devois faire sa fortune, je puis faire la mienne, ceci mérite attention.» Anseaume, Les Amants trompés, in AnseaumeThéâtre, I, 27 (Duchesne) - P.E.
reste à savoir loc. verb. PHRASÉOL. - DDL 19, 1756, Anseaume ; GR[85], cit. Michelet, 1847-53 ; L, GLLF, 1870 ; DG, Lex.[79], DELF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1754 - «[...] c'eût été la plus belle chose du monde ; mais dès qu'il faut courir après les rapports, en laisser échaper un pour attraper l'autre, et n'être pas sûr d'avoir tout ramené, adieu le Système. Reste à sçavoir s'il étoit possible de trouver des principes moraux plus universellement applicables que la Vertu, l'Honneur, et la Crainte P. ClémentLes Cinq années littéraires, II, 5 (A Berlin) - P.E.
retourner : [voir, savoir, etc.] de quoi il retourne loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - TLF, 1739, Caylus ; GLLF, v.1790, Mirabeau ; FEW (13/II, 64a), v.1790 ; L, cit. Mirabeau ; GR[85], 18e ; DG, Lex.[79], ø d.
*1790 - «Tonnère de dieu, quand on me raconta son histoire de crucifix et ses geneflexions, je vis tout de suite de quoi il retournoit, et je dis, ce jeanfoutre-là est un tartuffe.» Ribote de Jeanbar et du père Duchesne, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
*1790 - «FREROT, descendant de l'arbre. Faut qu' j'écoute un p'tit brin parderrière, pour savoir de quoi qui r'tourne Beffroy de ReignyNicodême dans la lune, 11 (Chez l'auteur) - P.E.
savoir : est-ce que je sais ? loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "je n'en sais rien" - TLF, cit. France, 1903 ; GR[85], cit. Colette.
1781 - «ME. TUBLEU. Mais où est ce petit garçon ? DAME JEANNE. St. Jacques ? Est-ce que je sais, moi ? Il a dit qu'il alloit voir son pere à la Villette.» [Carmontelle]Proverbes dramatiques, VIII, 186 (A Amsterdam) - P.E.
savoir : je ne sais comment loc. phrast. PHRASÉOL. - PR[77], TLF, ø d.
1576 - «[...] aucun n'en parle mieux, que celuy qui definit l'amour estre ie ne sçay quoy qui s'engendre ie ne sçay comment, et s'en va ie ne sçay de quelle sorte [...]» [L. Le Jars]Lucelle, 18 (R. du Petit Val) - P.E.
1632 - «Une partie s'est perdue avec le désordre de la peste [...] les aultres je ne scay comment GassendiLet. familières à François Luillier, 38 (Vrin) - P.E.
savoir : je ne sais comment loc. phrast. CARACT.  "dans un état bizarre" - R, cit. Molière [1673] ; TLF, cit. Balzac, 1837 ; PR[77], cit. Baudelaire ; L, GLLF, 1870 ; DG, ø d.
*1725 - «Dans le tems que tout seconde vos désirs, qu'on ne songe qu'à vous donner des Fêtes et des Cadeaux, vous paroissez toute je ne sçai comment ! Eh que vous manque-t'il donc ?» Armide, in Les Parodies du nouveau théâtre italien, II, 154 (Briasson) - P.E.
savoir : sais-tu loc. phrast. rég.  PHRASÉOL. - TLF, cit. Bernanos, 1926 ; PR[77] (belg.), ø d.
*1870 - «Tu as une terrible revanche à prendre, sais-tu ? - Pourquoi me parles-tu belge ? interrompit César.» BapaumeLa Rome tintamarresque, 118 (Dentu) - P.E.
savoir : sais-tu ? loc. phrast. rég.  Belgique PHRASÉOL. - TLF, cit. Bernanos, 1926 ; DDL 15, 1870, Bapaume 1819, in GR[85], correspond à savez-vous ; cf. DDL 15
1596 - «S. Ie suis pour te le dire, voire je veux qu'on me laisse la teste entre deux oreilles, si tu ne me donnes cause gaignée : escoute donc de bond que de volée, et tiens bonne mine, scais-tu ? en recompense tu mangeras du pain blanc.» R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 100 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
savoir : savez-vous loc. phrast. rég.  PHRASÉOL. - TLF, cit. Courrier, 1824 ; R, cit. Gozlan, 1849 et Ramuz ; GLLF, av. 1857, Musset ; PR[77] (belg.), ø d.
1819 - «M. L'ABBE. A propos de ça, voilà bientôt quinze mois qu'il n'a plu, savez-vous1. /Note/ 1 Locution parasite commune en Flandre.» A.V. Arnault, Critiques, in A.V. ArnaultOeuvres, II, 387 (Bossange) - P.E.
savoir mourir, savoir-mourir n.m. - DDL 26, TLF, 1866, Pommier.
Au 20e :
1971 - «Une reine n'aurait pu mourir plus noblement. Ceci, à propos du chapitre de votre livre sur le savoir-mourir qui fait partie du savoir-vivre.» Elle, 20 sept., 55 - AFC
1972 - «Cette longue série atteint l'allégorie [dans le film 'la Cérémonie' de N. Oshima] : un certain Japon s'élimine par désarroi devant une société d'abondance, où le 'bien vivre' remplace le 'savoir mourir' des ancêtres.» R. Benayoun, in Le Point, 9 oct., 105 - AFC
1975 - «Aussi y a-t-il lourd à parier que tous les livres traitant du savoir-s'alimenter, du savoir-dormir, du savoir-se relaxer, etc., bref, du savoir-vivre et de son corollaire, le savoir-mourir - on ose enfin nous parler de la mort qui a toujours été un objet plus impudique, plus tabou encore que le sexe - vont connaître une belle carrière.» F. Tournier, in Elle, 27 janv., 67 - AFC
1980 - «Le guide [du suicide], qui commence par un exposé des raisons que l'on a de ne pas se suicider, vaut surtout par l'énumération des méthodes à éviter. Les Britanniques, aussi pointilleux sur le savoir-mourir que sur le savoir-vivre, sont à cet égard extrêmement délicats : votre futur cadavre ne doit pas constituer un spectacle inconvenant pour son découvreur.» F. Gruhier, in Le Nouv. Observateur, 20 oct., 75 - AFC
1982 - «Philippe, lui, avait la gueule fine. C'était un amateur de grands crus... un oenophile [...] Il aurait jamais permis que sa femme se désaltérât à la source de bibine infâme. Il avait du savoir-vivre. - Et toi, tu lui as donné du savoir-mourir A. BoudardLes Enfants de choeur, 164 (Flammarion) - K.G.
savoir-causer n.m. EXPRESS.  VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - In titre : P. RebouxLe Nouveau savoir-causer, Paris, Flammarion, in-8, 240 p. - J.S.
savoir-lire n.m. - TLF, cit. L. Febvre, 1939.
*1983 - «Cela ne va pas sans conséquence sur le savoir-lire J.-M. Adam et R. Legrand-Gelber, in J'cause français, non ?, 76 (A.P.R.E.F., La Découverte) - K.G.
savoir-mourir n.m. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Pauvres Français, auxquels on livre / Ce philtre ardent qui vous enivre, / Maîtres charmants du Savoir-vivre, / Joignez-y le savoir-mourir A. PommierParis, poème humouristique, 56 (Garnier) - J.S.
savoir-skier n.m. plais. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Paul Reboux a compris que le monde des skieurs aime que l'on se moque de lui. Il nous donne maintenant un traité du savoir-skier, ou plutôt du savoir-tomber, dans lequel il n'a épargné ni son esprit habituel, ni ses bons mots.» La R. du ski, n° 1, janv., XXII - C.T.
savoir-tomber n.m. plais. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Paul Reboux a compris que le monde des skieurs aime que l'on se moque de lui. Il nous donne maintenant un traité du savoir-skier, ou plutôt du savoir-tomber, dans lequel il n'a épargné ni son esprit habituel, ni ses bons mots.» La R. du ski, n° 1, janv., XXII - C.T.
savoir-voir n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Parfois c'est un inconnu, que son savoir-voir révèle, qui trace dans l'assemblée des cercles de plus en plus serrés dont il nous fait le centre [...]» Ch. RochefortQuand tu vas chez les femmes, 68 (Grasset, Livre de poche) - K.G.
tour (ne savoir donner ni - ni botte) loc. verb. non conv.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Je gage bien que ces deux villains bougres n'auriont su ydonner ni tour ni botte, car ce n'étiont que des foutus dindons [...]» Journ. de la Rapée, numéro 2, 5-6 - P.E.
tête (ne savoir où donner de la -) loc. verb. CARACT. "fig." - FEW (13/I, 273a), DEL, BEI, TLF, 1611, Cotgr. ; L, cit. Boursault ; GLLF, cit. Duhamel ; GR[85], cit. Sartre.
1586 - «La grande nécescité qu'ilz se trouvent deçà, leur fera battre tous les buissons pour en fayre sortir quelque paix, car ilz n'ont pas un sou, et ne sçavent où donner de la teste, et toutes les provinces de ce royaume si afligées, qu'elles ne peuvent plus respirer.» R. de LucingeLet. sur la cour d'Henri III en 1586, 57 (Droz) - P.E.
une (en bailler d'-, en avoir/savoir de deux) loc. verb. non conv. RELAT. "jouer un tour"  - absent TLF.
1565 - «[...] je croy que vous venez d'Angers, vous en avez bien veu ceus qui en venoient : vous en sçaviez de deux, vous nous en avez baillé d'une : je croi que vous estes fils de boucher, vous tatez bien la chair [...]» J. TahureauLes Dialogues, 39 (Droz) - P.E.
Compl.Hu (même texte, ø d)
1584 - «BETA. De belles ! On vous en a bien baillé d'une ! C'estoit quelqu'un qui en avoit de deux. Ce ne sont que toutes bayes ; c'est seulement l'air du païs qui fait cela.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 263 (Jannet) - P.E.
une (en bailler d'-, en avoir/savoir de deux) loc. verb. non conv. RELAT. "jouer un tour" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• en bailler d'une
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1624 - «La mort à ces messieurs en a bien baillé d'une ; / Elle fait les grands coups au jeu de la Fortune [...]» J. DulorensPremières satires, 95 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1633 - «PHILIPPIN. Hé bien ! ma fille, nous leur en avons bien baillé d'une Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202b (Laplace, Sanchez) - P.E.