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porte-sandale n.m. RELIG. "moine" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Puis, sans rien ajouter, il [le doyen] sortit, gagna le chemin de ronde et, du pas vif et silencieux des porte-sandales, il alla aux remparts.» H. Béraud, Le Bois du Templier pendu, part. 3, ch. 2, 181 (Ed. de France) - R.R.
sandale n.f. CHAUSS. - TLF, cit. Quinet, 1833 ; FEW (11, 153a), encore au 19e, essentiellement chaussure des moines les dict. donnent la date du sens premier
*1845 - «Les sandales, importées dans l'empire de la mode par une de nos plus jolies femmes, ont obtenu une grande faveur pour les eaux et pour la campagne. - Cette chaussure, composée d'un petit soulier vernis, couvrant à peine le bout du pied, laisse voir des bas d'un travail admirable. [...] Ces sandales sont maintenues par trois petites pattes étroites, placées à égales distances jusqu'au cou-de-pied ; elles sont boutonnées par des boutons en malachite, de la même couleur que lessandales, qui se font également en peau anglaise et en marocain, de nuance douce et tendre.» Le Moniteur de la mode, 20 juill., 81-82 - M.C.E.
*1895 - «La sandale de bain [...] est très demandée en cette saison [...] Notre modèle se compose de fine toile à voile entièrement blanche. [...] Finement bordée, [...] cette sandale est complétée par un bon-bout en vache posé sur la semelle en corde. Elle est maintenue au pied par un joli ruban de couleur rose ou bleu pâle qui se croise sur le pied, [...] et vient se nouer sur le bas de la jambe.» Le Moniteur de la cordonnerie et Le Magasin de chaussures réunis, 18 août, 684-5 - M.C.E.
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