| ![]() ![]() ![]() ![]()
beurre salé loc. nom. m. FROMAGE - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1609 - «A neuf heures, desjuné : beurre salé de Bretaigne sur une trenche de pain.» J. Héroard, Journ., 2, 1599 (Fayard) - P.R.
salé adj. AFFECT. "fig. : scabreux" - Lex.[75], v. 1600 (?) ; L, 1675, Mme de Sév. ; DG, ø d.
Corr. et compl.ND4 (1578, D'Aub.), FEW (11, 79-80), GLLF (D'Aub.), R, PR[77] (fin 16e), TLF (av. 1616, D'Aub.)
av. 1616 - «S'il trousse l'epigramme ou la stance bien faicte, / Le voila descouvert, c'est faict, c'est un poëte ; / S'il dict un mot salé, il est bouffon, badin ; / S'il a trop bon fleuret escrimeur il s'appelle [...]» D'Aubigné, Les Tragiques, in D'Aubigné, Oeuvres, 80 (Gallimard) - P.E.
salé (petit -) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE "enfant" - FEW, 1890 ; PR[67], ø dsalé : E, 1881 ; FEW, 1889, Larchey
Compl. TLF (mêmes réf., ø texte) :
1860 - «Le petit salé triomphe !» Vallès, Les Réfractaires, in Le Figaro, 1er nov., 167 (Ed. fr. réunis, 1955) - B.N.
salé (petit -) loc. nom. m. CUIS. "chair de porc cuite à l'eau salée" - FEW (11, 80a), v. 1904, Lar. ; TLF, cit. Zola, 1873 (autre texte).la date de 16e, dans GLLF, concerne un autre sens
1873 - «Devant elle [la charcutière], s'étalaient, dans des plats de porcelaine blanche, les saucissons d'Arles et de Lyon entamés, les langues et les morceaux de petit salé cuits à l'eau, la tête de cochon noyée de gelée [...]» Zola, Le Ventre de Paris, ch. II, 79 (Charpentier) - M.C.E.
|