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barbe n.f. rég.  MYCOL.  "champignon" - FEW (1, 246a ; rég.), ø d ; absent TLF.
1816 - «[...] telles sont les Clavaria coralloïdes et cinerea, qui ont la forme d'un petit arbre de corail ramifié et plus ou moins dressé. La première qui est la plus commune, se distingue à sa couleur jaune ou blanche ; elle est connue dans les provinces de France sous les noms de Barbe de bouc, Bouquinbarde, Gantelines, Gallinoles, Tripettes, Chevelines, Pied-de-coq, Poule, Mousse, Barbes, Mainottes, Menottes, Barbe de chèvre, Espignettes, Pattes d'Alléor, Diables, Balais, etc.» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 325 (Crochard) - P.E.
barbe (avoir une - d'avocat, qui croît par articles) loc. verb. non conv. CORPS - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1627 - «Il a une barbe d'Advocat, elle croist par articles [...] Er hat ein Item Bart /ein Haar da/ das ander dort [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 159 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
barbe (jeune -) loc. nom. f. non conv. VIE SOC. "homme sans expérience" - TLF, 1798, Acad. ; L, GLLF, 1867 ; DEL, ø d.
1584 - «FRANÇOISE [...] Car on dit communement : conseille-toy et tu seras conseillé. Et on ne sçauroit trop apprendre, principalement des vieilles gens, qui, pour avoir longtemps vescu, sont plus fines et ont plus d'experience que les jeunes barbes. Mesme j'ay ouy prescher cest advent dernier que le diable est fin pource qu'il est vieil.» O. de TurnèbeLes Contens, 37 (Didier, STFM) - P.E.
barbe (jeune -) loc. nom. f. non conv. SEXE ET ÂGE "par méton. : jeune homme" - DDL 38, 1584, O. de Turnèbe.
Aux 18e et 19e- TLF, 1798, Acad. ; GLLF, 1867, Littré.
1784 - «[...] après un moment de silence, Jacques se frotta le front et secoua ses oreilles, comme on fait lorsqu'on cherche à écarter de soi une idée fâcheuse, et reprit brusquement : ces vieux moines tinrent conseil entre eux et résolurent, à quelque prix et par quelque voie que ce fût, de se défaire d'une jeune barbe qui les humiliait.» DiderotJacques le Fataliste, 533 - FXT
1794 - «Ils nous ont appris à vivre, ces deux Jeunes-barbes : (disait la Mère en s'en alant le soir).» Restif de La BretonneLes Nuits de Paris, t. 8, 1re nuit surnuméraire, 508 (Paris) - R.R.
barbe (prendre la -) loc. verb. ARG. IMPRIM.  US. ALIM. "s'enivrer" - Mat., 1841, Moisand ; TLF, ø dprendre barbe : DHR, 1702 ; barbe "ivresse" : DArg., 1712, d'apr. Esnault ; avoir la barbe : Mat., 1808, D'Hautel
1794 - «Je n'étais presque pas un instant dans la journée, sans recevoir des ordres inutiles, injustes, ridicules, quelquefois criminels : car non seulement il falait être le pourvoyeur de tous les besoins, mais de toutes les fantaisies de 32 Ouvriers, du Maître, de deux Femmes, de mon Camarade, et même du Valet, qui me fit porter de l'eau à sa place ; sortir pour aler chercher les dejeûnérs et les goûtérs, le vin avec lequel ils prenaient la barbe, du tabac, et le reste [...].» Restif de La BretonneMonsieur Nicolas, t. 2, part. 4, 704 (Paris) - R.R.
barbe (prendre la chèvre par la -) loc. verb. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF reprendre sa chèvre à la barbe "revenir à ses moutons" : DELF, 16e
1793 - «Çà me scie le dos, foutre, d'entendre un tas de bougres, qui ne sont ni chair, ni poisson, qui ne valent ni à rotir, ni à bouillir, dire insolemment : Je suis républicain, tandis qu'ils prennent la chèvre par la barbe, et qu'ils marchent, vers la liberté, comme les écrevisses. [...] bougres de sots, il falloit cacher un peu votre jeu, et ne pas prendre la chèvre par la barbe HébertLe Père Duchesne , n° 300, 2 et n° 312, 4 (EDHIS) - P.E.
barbe (vieille -) loc. nom. f. non conv.  INJURE - GLLF, Daudet ; L, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1890 ; PR[72], ø d.
1836 - «[...] un vieillard.»LandaisDict.
1852 - «Fig. et fam. Une vieille barbe. Un radoteur, un vieillard dont on fait peu de cas.»La ChâtreDict.
*1877 - «Marchez avec les années, mon cher Vallès ; pour l'amour du diable, ne soyez pas une vieille barbe, l'Homère entêté d'une épopée ratée [...]»A. Gill, let. à Vallès, mi-janv., 104 (Delfau) - J.Q.
barbe de bouc loc. nom. f. rég.  MYCOL.  "champignon" - L, FEW (1, 246a ; rég.), TLF, ø d.
1816 - «[...] telles sont les Clavaria coralloïdes et cinerea, qui ont la forme d'un petit arbre de corail ramifié et plus ou moins dressé. La première qui est la plus commune, se distingue à sa couleur jaune ou blanche ; elle est connue dans les provinces de France sous les noms de Barbe de bouc, Bouquinbarde, Gantelines, Gallinoles, Tripettes, Chevelines, Pied-de-coq, Poule, Mousse, Barbes, Mainottes, Menottes, Barbe de chèvre, Espignettes, Pattes d'Alléor, Diables, Balais, etc.» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 325 (Crochard) - P.E.
barbe de capucin loc. nom. f. COIFF.  "longue barbe" - TLF, cit. Sand, 1858 ; L, DG, GLLF, ø d ; FEW (2, 276a), Littré.
1671 - «[...] ce qu'il auroit pu retrancher. c'est sa barbe de capucin [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 23 août, I, 366 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
barbe de capucin loc. nom. f. BOT. "chicorée sauvage" - FEW (1, 245b), [1805, Tollard] ; TLF, GR[85], ø d.
1805 - «Sur la fin de l'hiver paroît la plante connue à Paris sous le nom de barbe de capucin, et qui est une espèce d'endive ; on en fait des Salades assez peu estimées, cette plante étant amère et rarement tendre.» Almanach des gourmands, 3, 196 - P.R.
barbe de chèvre n.f. rég.  MYCOL.  "champignon" - FEW (1, 126a ; rég.), TLF, ø d.
Add.DDL
*1816 - «[...] telles sont les Clavaria coralloïdes et cinerea, qui ont la forme d'un petit arbre de corail ramifié et plus ou moins dressé. La première qui est la plus commune, se distingue à sa couleur jaune ou blanche ; elle est connue dans les provinces de France sous les noms de Barbe de bouc, Bouquinbarde, Gantelines, Gallinoles, Tripettes, Chevelines, Pied-de-coq, Poule, Mousse, Barbes, Mainottes, Menottes, Barbe de chèvre, Espignettes, Pattes d'Alléor, Diables, Balais, etc.» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 325 (Crochard) - P.E.
barbe de chèvre loc. nom. f. rég.  MYCOL.  "champignon" - DDL 12, 1816 ; FEW (1, 246a ; rég.), TLF, ø d.
1790 - J.-J. PauletTraité des champignons, I, 42 (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
barbe à papa, barbe-à-papa n.f. CONFIS. - GR[85], cit. Guth, 1957 ; TLF, cit. Duval, 1966.
1934 - «Robert et Manuel en profitèrent pour s'offir un cornet de barbe-à-papa rose-mirliton. Ils se mirent à engloutir ça.» R. QueneauGueule de Pierre, 135 (Gallimard) - P.E.
Catherinette (sainte -) loc. nom. f. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Va en sa chambre. Se joue a Ste Catherinette, a la toële, a "la compagnie vous plaist-elle ?" et semblables. [...] Amusé en sa chambre a divers jeux, "a Ste Catherinette, où l'on traine" ; c'estoit Mrs de Lansac, de Courtenvau, de Cressy, de Montglat.» J. HéroardJourn. , 1, 1330 et 1343 (Fayard) - P.R.
coiffer sainte Catherine loc. verb. US ET COUT. - FEW (2, 504a), PR[77] (s.v. catherinette), 1842 ; TLF, cit. Balzac, 1844 ; L, ø d ; ND4 (s.v. catherinette), 1867, Delv. ; DG, GLLF, Lex.[75], ø d.
1840 - «[...] une fille d'une incomparable beauté, Bathilde de Chargeboeuf, une fille noble, bien apparentée, réduite à coiffer sainte Catherine : personne n'en veut.» BalzacPierrette, ch. VII, t. II, 60 (Souverain) - M.C.E.
corbignolles de la Sainte Vierge (par les - !) loc. interj. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «Je vais voir ! se disait-il chemin faisant. Par les corbignolles de la sainte Vierge ! ce doit être chose curieuse que cette cellule que mon révérend frère cache comme son pudendum ! On dit qu'il y allume des cuisines d'enfer, et qu'il y fait cuire à gros feu la pierre philosophale.» HugoNotre-Dame de Paris, 305 (Garnier, 1959) - TGLF
frousse (sainte -) loc. nom. f. non conv. AFFECT. "peur intense" - TLF, ø d.
1897 - «O joie immense ! immense joie ! / Voici le premier jour de l'an ! A ce bonheur que Dieu m'envoie / Je réponds... sans le moindre élan. / Mais pourtant la chose m'est douce / De songer que chacun chez lui / Se lève avec la sainte frousse / De cette fête d'aujourd'hui.» J. Rédelsperger, in H. FranceDict. de la langue verte, 140 (Nigel Gauvin, 1907) - P.R.
herbe de Sainte-Barbe loc. nom. f. BOT.  "barbarée" - FEW (1, 247b), m.fr. ; DG, ø d ; TLF, cit. Huysm., 1903.
• erbe de S. Barbe
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1543 - «L'erbe de S. Barbe [...]» L. FuchsDe Historia stirpium commentarii insignes [...] Scholiis [...] Plantarum uoces gallicas passim experimentibus, 299 recto (Paris) - R. L. rom., 42, 456.
herbe de Sainte-Barbe loc. nom. f. BOT.  "barbarée" - FEW (1, 247b), m.fr. ; DG, ø d ; TLF, cit. Huysm., 1903.
• herbe saincte Barbe
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1549 - «De l'Herbe saincte Barbe [...]» Trad. : L. FouschCommentaires tres excellens de l'hystoire des plantes, 285A - R. L. rom., 42, 456.
journée (toute la sainte -) loc. phrast. non conv.  TEMPS - TLF, cit. Journ. des Halles, 1790 (même texte) ; GLLF, DELF, mil. 19e, Baudelaire ; FEW (11, 150a), 1875, Lar. ; Lex.[75], cit. Gobineau ; R, cit. R. Rolland ; PR[77], ø d.
1790 - «[...] celui qui va toute la sainte journée courir le pavé de Paris, qui dîne ben, va ensuite motionner dans un caffé, faire la belle jambe au Palais-royal et va le soir reluquer les femmes [...]» Journ. des Halles, numéro 2, 4 - P.E.
porte-barbe (sexe -) n.m. péjor. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Mais avant de mètre sous les ieux des Nôtres, mariés à des Femmes espritées, les Tours de madame DU-COEURVOLANT, je vais préparer à me doner créance, par des faits certains, qui constatant l'éfronterie ou l'adresse de quelques Femmes, et l'inexpérience ingénue du Sexe porte-barbe, ôteront le merveilleus des traits hardis de mon Héroïne.» Restif de La BretonneLe Ménage parisien, part. 2, ch. 23, 261 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
sainte n.f. CARACT.  "par ext." - FEW (11, 149b), 1680, Richelet ; TLF, cit. Chardonne, 1934.
1676 - «Quel bonheur, ma très-chère, de recevoir votre lettre du 17e, en arrivant de Pomé, où j'ai laissé les deux saintes Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 20 juin, II, 127 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
sainte ... ! interj. JURON - DDL 6 (sainte grammaire !), 1841 ; absent TLF.
1756 - «NICOLAS. Ventre-de-bouc, je suis ruiné ; sainte Jerusalem ! après ce que j'ai fait pour elle tous les jours maigres ; quel chien de carême auroit-elle passé sans moi ; ah sainte marmite ! j'ai donc perdu mon tems et mon huile [...]» Le Courrier de Milan, in Théâtre des boulevards, III, 153 (A Mahon) - P.E.
sainte grammaire ! loc. interj. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Mme. Ramachard : On se discute ! Alexandre : à part : O sainte grammaire !»Dumersan et DupeutyLa Descente de la Courtille, I, xiii - M.P.
sainte vierge ! loc. interj. JURON - TLF, ød.
• chainte vierge !
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Ah ! chainte vierge... Sacristi !>»Anicet-Bourgeois et Brisebarre, Quatre-vingt-six moins un !, vi, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
sainte-alliance n.f. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «Le libre commerce, c'est-à-dire le libre monopole, est la sainte-alliance des grands feudataires du capital et de l'industrie [...].» ProudhonSystème des contradictions économiques, vol. 2, 67 (Rivière, 1923) - J.S.
sainte-barbe n.f. MAR. - DG, GLLF, GR[85], 1683, Le Cordier ; Lex.[79], v.1700 ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1678 - «Sainte Barbe, Gardiennerie, ou Chambre des Cannoniers est un étage ou retranchement de l'arriere du Vaisseau, au-dessus de la Soute, et au dessous de la Chambre du Capitaine. Le Timon passe dans la Sainte Barbe. Les Vaisseaux de Guerre y ont ordinairement deux Sabords.» GuilletDict. du gentilhomme, 42 - P.W.
Sainte-Menehould (à la -) loc. adj.  ou loc. adv. CUIS. "[surtout du pied de porc] : longuement cuit puis refroidi, pané et grillé, et servi avec une sauce à la moutarde, aux oignons, au vinaigre et aux fines herbes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1747 - «Prenez des Queues de Cochon échaudées ou brûlées, vous les faites blanchir & les mettez cuire dans une bonne braise : étant cuites, vous mettez griller, panez à la Sainte-Mennehoud [sic], ou dans une sauce à l'Espagnole, ou à l'Italienne [...].» Le Cuisinier gascon, 26 (Amsterdam) - P.R.
1755 - «Pattes à la Ste Menehould N. RivalGrimod de La Reynière, le Gourmand Gentilhomme, 20, Illustration [Menu daté du 4 septembre] (Le Pré aux clercs) - P.R.
1808 - «Des pieds de cochon farcis aux truffes, ou à la Ste.-Menehoult Grimod de La ReynièreMan. des Amphitryons, 194 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
Sainte-Menehould (à la -) loc. adj.  ou loc. adv. CUIS. "[surtout du pied de porc] : longuement cuit puis refroidi, pané et grillé, et servi avec une sauce à la moutarde, aux oignons, au vinaigre et aux fines herbes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• Sainte-Menehoult
  n.f. 
1803 - «Les pieds de dindon se mangent à la Sainte-Menehoult ; on peut aussi les tremper dans une pâte à frire, les noyer dans une Ste.-Menehoult bien liée, les paner, les griller et les servir à sec.» Almanach des gourmands, 1, 143-4 - P.R.