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emballer v.intr. CYCL. "sprinter" - TLF, 1903, L'Auto (même texte).
1903 - «J'aperçois la banderole. J'emballe ! J'ai gagné !» L'Auto, 6 juill. - Lapaille, 27.
emballer v.tr. CHARCUT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Quenu [...] emballait les saucissons, préparait les jambons [...] Léon, de la main droite, soulevait un long bout de boyau vide, dans l'extrémité duquel un entonnoir très-évasé était adapté ; et, de la main gauche, il enroulait le boudin autour d'un bassin, d'un plat rond de métal, à mesure que le charcutier emplissait l'entonnoir à grandes cuillerées. [...] Quand le boudin fut emballé, Quenu le glissa doucement dans une marmite d'eau bouillante. Il parut tout soulagé, il n'avait plus qu'à le laisser cuire. [...] Lisa, pour occuper son mari, avait imaginé de lui faire emballer dans la matinée le boudin qu'il ne fabriquait d'ordinaire que le soir.» Zola, Le Ventre de Paris , ch. II, 99 et ch. II, 110-1 et ch. VI, 351 (Charpentier) - M.C.E.
emballer v.tr. non conv. TRANSP. "faire monter dans une voiture, un véhicule" - GLLF, DHR, DArg., 1829, d'apr. Esnault ; FEW (15/I, 42b), 1836, Balzac ; TLF, cit. Mérimée, 1870 T. POLICE : TLF, DArg., 1829, d'apr. Esnault ; GLLF, ø d
1761 - «Tout était ainsi convenu, nous fumes embalés hommes et femmes, dans une grande charette, escortée d'un gros de Galfretiers, l'épée en bandouillere.» [J.-A. Jullien], Honny soit qui mal y pense, Hist. d'une comédienne qui a quitté le spectacle, 61 (Londres) - R.R.
emballer (s'-) v.pron. non conv. AFFECT. "fig. : se laisser emporter" - E, 1866 ; FEW, 1872 ; TLF, cit. Vogüe, 1899 ; L, DG, PR[67], ø d.
1846 - «Plus brillant qu'une cymbale, / Tel s'emballe / Et se voit légiférant / Ce matassin crucifère / Qui sut faire / Eclore Le Juif errant !» Th. de Banville, Odes funambulesques - J.S.
emballer (s'-) v.pron. MÉCAN. - TLF, ø d emballer un moteur : GLLF, Lex.[75], 1930 ; TLF, cit. Ruyer, 1954 ; R, PR[77], ø d
1900 - La France automobile, 101 - Fr. mod., 42, 253.
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