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arrêter (ne pas s'- à cela) loc. verb. CARACT. "fixer son attention sur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.ne pas s'arrêter à qqch. : L, Marguer. ; DG, R, cit. Corn. [1642] ; TLF, cit. Saint-Martin, 1790 ; GLLF, cit. Sainte-Beuve ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1594 - «Mais monsieur de Guyse, mon enfant, croyez moy, et vous croirez un fol, ne vous arrestez plus à cela : ce n'est pas viande pour vos oyseaux : n'en haussez pas votre train, ny n'en allongez pas vostre table pour cela, il y a du foin, il n'y a que les bestes qui s'y amusent [...]» Satyre Menippée, 105 (Charpentier) - P.E.
1640 - «[...] il ne faut point s'Arrester à cela .i. il ne faut pas regarder à peu de chose.» Oudin, Curiositez fr., 17-18 (Slatkine) - P.E.
arrêter : arrêtez donc cet hanneton loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1752 - «L.F. Tu badine, te dis-je car c'est demain que Charlos fras un haricot de ton corps, comme étant sortis des culottes à Cartouches. Jerosme. Attends-m'y là jsommes à toi dans lquart d'heure. L.F. Arrestez don cette henneton qui a de la paille au cul.» Etrennes à messieurs les ribauteurs, 10 (s.l.) - P.E.
1820 - «JAVOTTE. Arrêtez donc, c't' hanneton...» Brazier et Dumersan, Le Coin de rue, 16 (Barba) - P.E.
1821 - «LES FEMMES (à part). Arrêtez donc cet hanneton, / J' vas bientôt l' fair' changer de ton !» Francis et Dartois, La Marchande de goujons, 46 (Delaunay) - P.E.
demi-terme (arrêter qqn pour le -) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. "sens ?" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.demi-terme : L, DG, ø d
1859 - «ERNEST. [...] Est-ce que ça te fait loucher ? Faut le dire. UGENE. - Merci ! Tu n'es pas rageur ; je t'arrête pour le demi-terme. ERNEST. - Je suis comme je suis ; ce n'est pas une raison pour me bêcher à cause de Milie.» Monselet, Le Musée secret de Paris, 75 (M. Lévy) - P.E.
frais (arrêter les -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - BEI, 1867 ; DEL, cit. l'Epatant, 1908 ; GLLF, cit. T. Bernard ; TLF, cit. Valéry, 1945 ; GR[85], cit. Follonier, 1971.
1851 - «ZIZINE. Oh ! mes enfants, nous sommes en plein sentiment !... arrêtons les frais !... Mimi, viens avec moi chercher le déjeûner de nos canaris...» Clairville et Thiboust, La Corde sensible, 13 (Giraud et Dagneau) - P.E.
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