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mouvement rétrograde loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «N'est-il pas tems, pour le gouvernement lui-même, d'arrêter un mouvement rétrograde dont les symptômes étrangement progressifs s'annoncent dans tous les sens.» Babeuf, Le Tribun du peuple, déc., n° 28, 45 (Coll. 10/18) - LTP
1797 - «Ce n'est donc pas assez d'avoir conquis la liberté, d'avoir fait triompher les lumières, d'avoir acheté, par de grands sacrifices, ces deux biens inestimables, d'avoir mis, par de grands efforts, un terme à ces sacrifices ; il faut encore empêcher que le mouvement rétrograde, qui succède inévitablement à une impulsion excessive, ne se prolonge au delà des bornes nécessaires [...]» B. Constant, Des Réactions politiques, in Ecrits et discours politiques, I, 31 (Pauvert) - LTP
rétrograde n.m. PSYCHOL. "rétrogression" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Nous sommes la substance des faits, mais les faits sont la substance de notre évolution ou nos 'rétrogrades'.» A. Sarrazin, Journ. de prison 1959, 128 (Ed. Sarrazin, Livre de poche, 1972) - K.G.
ultra-rétrograde adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «[...] les tendances économiques ultra-rétrogrades de l'opposition conservatrice de Berlin [...]» P. Louis, in R. blanche, n° 151, 15 sept., 151 - P.E.
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