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réintégrer v.tr. ACT. OBJET "remettre qqch. à la même place" - TLF, cit. Acad., 1835 ; GR[85], ø d - qqn : GLLF, DHR, 1690, Fur.
1677 - «La bataille finie, les landiers redressez, les pots reintegrez et remis avec honneur dans leur place, il fut dit que le Pedant, comme agresseur et perturbateur du repos public payeroit le gigot [...].» C. Dassoucy, Aventures burlesques, 105 (Garnier, 1876) - P.E.
réintégrer v.tr. ORGANISATION/RELATION "fig. : replacer (qqch., qqn) dans un cadre, un milieu" - TLF, cit. Grands courants de la pensée math., 1948 ; DHR, v. 1950 ; GLLF, mil. 20e.
1936 - «Si Marx s'est inspiré de Feuerbach, c'est pour considérer le travail comme une "praxis", comme une activité sociale, concrète, c'est pour réintégrer l'homme dans la nature dont il fait partie, mais à laquelle il s'oppose et qu'il adapte à ses besoins.» L. Henry, in Commune, n° 33, mai, 1101 - P.E.
réintégrer (se -) v.pron. ESPACE/LIEU/FORME - L, Bonnet ; absent TLF.
1650 - «Voila tout ce que dire pût / La Mere Terre, et puis se tût, / Non que, si l'on l'eût laissé faire, / Elle eût voulu si tost se taire ; / Mais il fallut, malgrê ses dents / Se réintegrer au dedans ; / Ne pouuant souffrir la fumee / Que sa luette auoit humée [...]»L. Richer, L'Ovide bouffon, II, 50 (Quinet) - J.S.
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