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chapeau de roue loc. nom. m. AUTOM. - TLF, cit. Giono, 1951 ; GLLF, 20e ; R, PR[77], ø d.
1913 (1912 ?) - «[Le programme du concours de pare-boue organisé par la ville de Paris en juillet 1912 spécifiait qu'] aucune partie du pare-boue ou de ses accessoires ne fera saillie au delà d'un plan parallèle à la roue et passant par l'extrémité du chapeau de roue, tel qu'il est constitué dans les modèles d'autobus actuellement en service.» Lar. mensuel, févr., II, 651b - M.C.E.
corbillard (avoir / faire une tête / gueule ... à caler les roues de -) n.f. non conv. CARACT. "visage sinistre" - TLF, cit. Carabelli ; BEI, mil. 20e ; GR[85], DEL, ø d.
1901 - «LAID [...]Gueule, poire ou tronche à caler les roues de corbillard [...].» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 290 - Ch.Be.
1911 - «Ce n'est pas une raison pour que tu fasses une tête à caler les roues de corbillard...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 120 (Ollendorff) - P.R.
rechange (roue de -) loc. nom. f. AUTOM. - R, GLLF, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1904 - «Tous suppliaient le directeur du garage d'envoyer quelqu'un à l'usine leur chercher une roue de rechange.» G. Patin d'Emery, Les Dégringoleurs de pantes, 70 (Pélican blanc) - P.E.
roue n.f. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «En avant quatre au pas de charge, balancez et souriez à vos dames, la queue du chat sans miauler, chaîne des femelles et roue des mâles !» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, xi, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
roue (faire la -) loc. verb. GYMN. "tourner latéralement sur soi-même en s'appuyant alternativement sur les mains et les pieds" - FEW (10, 490b), GLLF, DHR (roue), 1802, Flick ; TLF, RSp., 1870, Littré ; DEL, ø d.
1547 - «Mistoudin l'offensé, voyant le poinct commode, commence à soy lever peu à peu, faisant la roue à ce requise, et, pour le froid qu'il avoit, naquettant des dents, qui donnoit à la farce une couleur merveilleuse, tant que ces gentils messieurs le pouvoyent facilement appercevoir.» N. Du Fail, Les Propos rustiques, 648 - FXT
v. 1610 - «Signole est une pièce d'or vallant moins d'un esceu, et signole aussi est ce que appelons la roue que font les jeunes garçons.» Béroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, 179 (Nice, CMMC, 1985) - P.E.
roue de secours loc. nom. f. non conv. "aide, renfort" - DArg., 1966, Grancher ; absent TLF.
1951 - «[...] sa dévouée secrétaire à tout faire (même l'amour, assurait cyniquement l'ex-inspecteur, qui l'appelait gentiment sa "roue de secours"), la couperosée Mademoiselle Toutatoy.» M. Grancher, Douze souris et un Auvergnat, 15 (Lyon, éd. Vinay) - P.R.
roue libre loc. nom. f. CYCL. - TLF, cit. Jeux et Sports, 1967 ; PR[73], ø d.
Add.DDL
*1913 - «Contrairement à ce que pensent quelques vagues outsiders, la roue libre compte donc pour quelque chose dans la révélation de certains vainqueurs de grandes courses sur route !» L'Auto, 2 juill. - Lapaille, 21.
roue libre loc. nom. f. CYCL. - FEW (5, 299a), 1907, Lar. ; DDL 9, 1913 ; GLLF, déb. 20e ; TLF, cit. Jeux et Sports, 1967 ; PR[77], ø d.
1901 - «Des nouveautés mécaniques [...], la roue libre est celle qui a fait la meilleure fortune, tout au moins en Angleterre. [...] La roue libre n'est donc pas une parvenue, elle est de noblesse ancienne. [...] Les machines à levier [...] dont la première remonte à plus de dix ans, avaient des roues libres à cliquets ; [...] Il est vrai qu'on n'appelait pas cela 'roue libre', on l'appelait 'frein Juhel' [...]» R. mensuelle Touring-Club de France , mars, 105a et mai, 214a - G.S.
1902 - «[...] pour elles - en tant que machines à roues libres les descentes ne sont qu'un jeu.» R. mensuelle Touring-Club de France, juin, 260a - G.S.
roue motrice loc. nom. f. MÉCAN. - TLF, 1858, Chesn. ; GLLF, 1869, Hugo ; FEW (6/III, 162b), 1874, Lar. ; PR[77], ø d.
1866 - «[...] l'essieu des roues motrices est en même temps l'arbre des machines...» Oriolle, Voiture à vapeur à mouvement direct pour circuler sur les routes ordinaires, Brevet d'invention - Fr. mod., 43, 55.
roue-librer v.intr. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Nous 'roue-librions' le long d'une pente douce quand nous reconnûmes que nous gagnions rapidement sur un autre 'roue-libriste'.» R. mensuelle Touring-Club de France, mars, 109b - G.S.
roue-libriste n.m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] les roue-libristes (qu'on nous passe ce barbarisme) sont suspects de partialité en faveur de leur dada [...] Nous 'roue-librions' le long d'une pente douce quand nous reconnûmes que nous gagnions rapidement sur un autre 'roue-libriste'.» R. mensuelle Touring-Club de France, mars, 105b et 109b - G.S.