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bâton rompu loc. adj. CARACT. "fig. : décousu ; pour une personne" - L, cit. Courrier ; absent TLF.
1767 - «Je me flatte que demain vous dinerez et souperez avec moi tête à tête ; nous en aurons bien à dire. Je suis comblée de joie : mais j'ai en même temps une peur terrible ; attendez-vous à me trouver bien bâton rompu.» Mme du Deffand, Corresp., let. à H. Walpole, 23 août, t.1, 443 (Plon, 1865) - M.C.
rompu n.m. ESCRIME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «Elle s'étudia dans cette oeuvre, comme un homme qui va se battre repasse ses feintes et ses rompus.» Balzac, La Cousine Bette, 6, 238 (Pléiade) - P.W.
rompu à adj. CARACT. "expert en une chose" - Lex.[75], v. 1500 (?) ; FEW (10, 567a), 1594 ; GLLF, fin 16e ; Gc, Satire Ménippée ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Sand, 1861 ; R, cit. Villiers de l'Isle Adam ; PR[77], cit. A. France.
1578 - «C'est un homme bien rompu aux affaires. Au lieu de quoy aucuns, parlant plus lourdement, disent, Un homme bien corrompu aux affaires.» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé, II, 180 (Lemerre) - P.E.
rompu à adj. CARACT. "expert en une chose" - Hu et DDL 21 (- aux affaires), 1578, H. Est. ; FEW (10, 567a), 1594 ; Gc, Sat. Ménippée ; TLF, ø d.
• rompu au travail loc. adj. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1557 - «Plus en toutes ces isles les hommes sont beaucoup plus robustes & rompus au trauail, que les Espagnols en Espagne [...].» A. Thevet, Les Singularités de la France antarctique, 13 r° (Le Temps, 1981) - P.E.
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