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classe riche loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - TLF (au pl.), cit. Bourget, 1926.
1796 - «[...] l'égoïsme déhonté chez ceux qui gouvernent ! leur unique tendresse pour la classe riche !» Babeuf, Le Tribun du peuple, 24 févr., n° 40, 271 (Coll. 10/18) - LTP
dîner : s'il est riche, qu'il dîne deux fois loc. phrast. non conv. PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1800 - «MERELUCHE, riant. Laissez-donc grimper c'te soupe au lait !... Mais j' dis... à tout âge on fait des sottises... et dieu me le pardonne, t'en as fait plus d'une dans ta vie... T'es riche, et ben, si t'en as plus queu nous, tu n'as qu'à dîner deux fois... Ce n'est pas l'embarras, on peut bien dire qu' t'es la première d' la halle ; car t'as une maison hors des murailles.» Maillot, Le Repentir de madame Angot, 39 (Marchand) - P.E.
1807 - «S'il est riche qu'il dîne deux fois. Dicton des gens pauvres à l'égard des riches.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 304 (Slatkine) - P.E.
nouveau riche loc. nom. m. péjor. SOCIOPOLIT.
Au 20e - FEW (16, 713b), v.1916 ; GR[85], v.1918 ; DHR, déb.20e ; GLLF, cit. Claudel ; TLF, cit. Bazin, 1948. 1916 - «Je copie pour vous ce passage d'une lettre de ma belle-soeur Gilbert : "Samedi, ma petite amie... (mettons : Bochot) ! est venue déjeuner. Elle est toute à la joie des "nouveaux riches" et ne pense qu'à s'amuser et à s'attifer.» Gide, in Cahiers André Gide, 8, Corresp. A. Gide-J.-E. Blanche, 21 déc., 203 (Gallimard, 1979) - M.C.
pain riche loc. nom. m. BOULANG. - FEW (7, 544a), GLLF, 1907, Lar. ; absent TLF.
1863 - «Les petits pains faits avec la pâte ordinaire sont débités au prix moyen de 60 centimes le kilogramme. Les petits pains de luxe ou ceux qu'on appelle aujourd'hui pains riches, faits avec des farines de premier choix ou de véritables gruaux remoulus, sont vendus à des prix qui portent le kilogramme de 80 centimes à 1 franc.» A. Cochut, in R. des deux mondes, t.47, 15 sept., 425 - M.C.
1903 - «De fantaisie ou pain riche.» Nouv. Lar. illustré , (s.v. pain) - TGLPF
peuple riche loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «[...] la série des décrets, remportés, en moins d'un mois, par les amis du peuple riche, formait un code presque complet de contre-révolution.» Babeuf, Le Tribun du peuple, 1er févr., n° 32, 71 (Coll. 10/18) - LTP
riche adj. LING. "pour qualifier une langue qui présente de nombreuses possibilités permettant l'expression des nuances de sens" - FEW (16, 713a), GLLF, DHR, 1690, Fur. ; TLF, cit. Bonald, 1802.
1671 - «Aprés tout, repartit Ariste, nostre langue estant aussi pauvre qu'elle est, je ne sçay comment vous osez la faire tant valoir, & la mettre en parallele avec la Latine, que Ciceron estime plus riche que la Grecque. Croyez-moy, repliqua Eugene, la langue Françoise n'est pas si pauvre que l'on pense.» [D. Bouhours], Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 101-2 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
riche adj. LING. "pour qualifier une langue qui présente de nombreuses possibilités permettant l'expression des nuances de sens" - FEW (16, 713a), GLLF, DHR, 1690, Fur. ; TLF, cit. Bonald, 1802.
"[suivi d'une prép.]" 1671 - «Eh mon Dieu, interrompit Eugene, que dites-vous là. Si la langue Françoise n'estoit riche qu'en ces sortes de mots, ce seroit en verité une pauvre langue [...]. Au reste la langue Françoise est riche non seulement en paroles, mais aussi en choses [...].» [D. Bouhours], Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 112 et 144 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
riche (gaz -) loc. nom. m. CHIM. "pour un gaz" - TLF, cit. 1954.
1852 - «[...] substances pouvant fournir du gaz hydrogène carbure et au moyen desquelles puisse se produire une combinaison de gaz pauvre et de gaz riche [...]» Le Journ. de l'éclairage au gaz, 15 août, 70 - E.W.
riche de adj. MESURE "fig. : qui est abondamment pourvu de" - TLF, DHR, 1580, Montaigne 1553, Bible Gérard, in GLLF, correspond à riche en ; cf. FEW (16, 716b) et TLF
1544 - «Povre de joye, & riche de douleur / On me peult veoir tous les jours augmentant : / Augmentant, dy je, en cest heureux malheur, / Qui va tousjours mon espoir alentant.» M. Scève, Délie, 177 (Hachette, STFM, 1916) - P.E.
riche de adj. ARGENT "dont la fortune s'élève à la somme de" - GLLF, DHR, 1751, Volt. ; TLF, cit. Balzac, 1847.
1558 - «Nous n'avons point de medecin pour le present, Celuy que nous avions, n'ha gueres est mort riche de quarante mille francs. Si vous y voulez demeurer, il y fait bon vivre : je vous logeray, et vivrons bien vous et moy [...].» B. Des Périers, Nouvelles récréations et joyeux devis, 217 (Champion, STFM, 1980) - P.E.
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