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arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
charge (revenir à la -) loc. verb. ACTION "fig." - FEW (2, 417b), PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, Fénelon ; DG, ø d.
1689 - «[...] une sottise aussi complète que celle de revenir à la charge après avoir été si bien battus dans le même tribunal.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 4 mars, III, 371 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
eau (revenir sur l'-) loc. verb. non conv. VIE SOC. "fig. : se retrouver en faveur, en bonne situation" - FEW (10, 351a), GLLF, BEI, 1690, Fur. ; L, cit. Saint-Simon ; DEL, 1807, Stendhal ; TLF, cit. Romains, 1938 ; GR[85], ø d.
1687 - «ARLEQUIN [...] A la fin, désolez de votre absence, & ne sçachant sur quoy se vanger, ils font dire sous-main qu'ils perdront les deux tiers, si on veut assurer l'autre. Ho, quand ils se mettent comme cela à la raison, on entre en pourparler ; on écoute, on negocie ; & enfin aprés un bon contract bien & deuëment homologué, vous revenez sur l'eau avec sept ou huit cens mille livres d'argent comptant.» [Fatouville], Le Banqueroutier, in Gherardi, Le Théâtre ital., I, 377 (Braakman) - P.E.
eau (revenir sur l'-) loc. verb. non conv. VIE SOC. "fig. : se retrouver en faveur, en bonne situation" - FEW (10, 351a), GLLF, BEI, 1690, Fur. ; L, cit. Saint-Simon ; DEL, 1807, Stendhal ; TLF, cit. Romains, 1938 ; GR[85], ø d.
• reparaître sur l'eau - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1753 - «Nous reparûmes sur l'eau ; nos ennemis s'endormirent ; nous avions de l'argent [...]» Diderot, Corresp., I, 156 (Ed. de Minuit) - P.E.
loin (revenir de -) loc. verb. ÉVÉN. "fig." - FEW (5, 403b), L, 1676, Mme de Sév.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1672 - «On m'a assuré ce matin que le Chevalier se portoit un peu mieux : j'espère en sa jeunesse ; la jeunesse revient de loin.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 5 févr., I, 469 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
revenir : avoir un goût de revenez-y loc. verb. non conv. US. ALIM. - GLLF, 1893, Dict. gén. ; BEI, déb.19e ; FEW (10, 353b), TLF, DEL, GR[85], ø d.
1835 - «AUGUSTINE, qui s'est délectée à boire. Il est gentil votre vin, monsieur Théodore, il est bien doux. THEODORE. Ma foi... mon verre a filé au galop sans dire gare. (Il tend son verre.) HIPPOLYTE. Eh bien ! redoublons... AUGUSTINE, tendant le sien. Par la même occasion. HIPPOLYTE. Il paraît qu'il a un petit goût de revenez-y.» Rougemont et de Courville, Mon ami Polyte, 9b (Magasin théâtral) - P.E.
revenir à qqn v.intr. RELAT. "être répété, relaté" - TLF, 1671, Sévigné ; GLLF, av. 1679, Retz ; FEW (10, 351a), Retz ; L, cit. Mme de Sév. ; GR[85], mil. 17e ; Lex.[79], cit. Mérimée ; DG, ø d.
1671 - «Cela m'est revenu de plusieurs endroits, pour dire, j'ay appris cela de plusieurs personnes. Ceux qui ont le plus étudié la langue, trouvent quelque chose à dire à cette phrase ; mais elle ne laisse pas d'avoir cours.» [Bouhours], Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 136 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
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