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affaires de religion loc. nom. f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «Dans un siècle d'athéisme, où la religion était de tous les objets publics celui que l'on méprisait le moins, on n'aurait pas cru que les affaires de religion occupassent une place importante parmi les grands intérêts de l'Etat. Rien n'est pourtant plus vrai.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
antireligion, anti-religion n.f. POLIT.  RELIG. - TLF, cit. G. Duhamel, 1934.
1927 - «[...] avec le collectivisme se produit un retour au Moyen Age, non pas sur une base religieuse, mais sur la base matérialiste de l'antireligion.»A.-M. F. [sic], trad. : N. Berdiaeff, Un Nouveau Moyen-âge, 66 (Plon) - J.S.
*1936 - «L'antireligion au pouvoir. Genèse et premiers développements des Sans-Dieu.»J. Kologrivof, Essai d'une somme catholique contre les sans-dieu, 505 (Spes) - J.S.
*1936 - «Je doute que l'U.R.S.S. ait été bien habile dans la conduite de cette guerre d'anti-religion.»Gide, Retour de l'U.R.S.S., 110 (Gallimard) - J.S.
outre-religion n.f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Que la superstition est une espèce d'oultre-religion etc.» J. Joubert, Carnets, I, 286 (Gallimard) - P.E.
religion (éclairer la - de qqn) loc. verb. RELAT.  "s'expliquer" - FEW (10, 231a), 1935, Acad. ; PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1797 - «Eclairez la religion des législateurs, mais n'outragez pas les lois : tels sont les principes de tous les publicistes, de tous les philosophes [...]» Idées sur la compétence du Conseil de guerre de la dix-septième division militaire, concernant les prévenus d'embauchage, 6 - R.R.
*1797 - «Et sur la demande qui lui est faite d'éclairer sa religion sur cet arrêté, la première chambre des représentans d'un peuple libre passe froidement à l'ordre du jour !» Le Roy, Le Roy de Roullers, Ch.-Hyp. & Ch.-Hon. Berthelot-de-Lavilleurnoy, Dommanget, Mém. sur la compétence du Conseil de guerre permanent, pour Charles-Honorine Berthelot-de-Lavilleurnoy, 39 - R.R.
religion de l'Etat loc. nom. f. POLIT. - L, TLF, cit. Charte, 1814 ; FEW (10, 231b), 1835, Acad. religion d'Etat : FEW (10, 230b), 1868 ; L, GLLF, 1870 ; TLF, cit. Renan, 1883 ; GR[85], ø d
1805 - «Je jure de maintenir l'integrité du Royaume ; de respecter et faire respecter la religion de l'Etat [...]» Bollettino delle leggi del Regno d'Italia, part. 3, 61 (Milano) - A.D.P.
réformée (religion -) loc. nom. f. RELIG. - FEW (10, 193a), DHR, 1576 ; TLF, 1585, Du Fail ; GLLF, fin 16e.
1561 - «[...] mais les Protestans vous respondent : que ces longues possessions n'ont point cours en matiere de religions reformees, et que cest argument ayant lieu, c'est une planche pour nourrir les infideles, Juifs, et Turcqs en leur mecreance ancienne.» E. Pasquier, Ecrits politiques, 57 (Droz) - P.E.
1574 - «[...] il fut disputé si cela se pouvoit faire en bonne conscience par ceux de la Religion reformee [...]» J. de Léry, Histoire mémorable du siège de Sancerre, in G. Nakam, Au lendemain de la Saint-Barthélémy, 201 (Anthropos) - P.E.