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refaire v.tr. ARGENT "remettre en fonds" - FEW (3, 348a), 1855, Michelet. se refaire : TLF, av. 1720, Mme du Noyer
[1832] - «Vous pouvez avoir mille sequins de Triulzi ; cela vous refera.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 8, ch. 6, 256 (Bruxelles, Libr. Rozet, 1826-38) - R.R.
refaire (se -) v.pron. arg. ARG. JOUEURS "récupérer ses mises" - FEW (3, 348a), GLLF, PR[82], 1847, Besch. ; R, cit. Nerval ; L, DG, Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
av. 1720 - «Il ne continuait de joüer que par complaisance, et pour donner le temps à l'Allemand de se refaire.» Mme Du Noyer, in Dict. univ. de Trévoux (1752)
*1791-98 - «Nous nous séparâmes, et après m'être ennuyé me promenant dans la foule, je suis allé à la salle de la redoute, espérant de me refaire.» Casanova, Hist. de ma vie, t. 8, ch. 6, 153 (1960-62) - R.R.
refaire (se -) v.pron. arg. ARG. JOUEURS "récupérer ses mises" - TLF, av. 1720, Mme du Noyer ; FEW (3, 348a), GLLF, 1847, Besch. ; GR[85], cit. Nerval, 1852 ; L, DG, Lex.[79], ø d.
Add.DDL 25 (av. 1720, Mme du Noyer)
*1807 - «Se refaire. [...] regagner une partie de ce que l'on avoit perdu au jeu.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 294 (Slatkine) - P.E.
refaire : on ne se refait pas loc. phrast. non conv. CARACT. "pour indiquer qu'on ne saurait changer totalement son caractère" - TLF, cit. Ricoeur, 1949 ; DEL (je ne me referai point), cit. Blondin, 1949.
1856 - «Péponet. [...] je suis très-expansif... Je ne sais pas cacher ce que j'éprouve... C'est quelquefois un défaut ; mais que voulez-vous ? ... On ne se refait pas.» Barrière-Capendu, Les Faux Bonshommes, 34 - FXT
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